Cette histoire a été écrite par Serow Awen
La Terre n’était qu’un amas de poussière, balayée par des vents cendreux et des mers noircies. Aucune forme de vie connue ne subsistait sur cette planète polluée, maintenant vide de tout humain. Des ruines qui rappelaient leur apogée s’élevaient, montrant des architectures formidables.
Les océans étaient d’un noir intense. Leurs fonds, autrefois habités par des poissons, des requins, des baleines, se constituaient maintenant essentiellement de plastique et de métaux. A certains endroits, les épaves étaient nombreuses, témoignant de la folie des hommes d’envahir le monde.
Mais, sans conteste, la nature s’était vengée. Durement, d’ailleurs. Retourner les armes humaines contre eux-mêmes était radical. Horrible. Mais peut-être qu’ils l’avaient mérité. Nul ne le sait vraiment.
Heureusement pour eux, les hommes étaient déjà très évolués technologiquement. Ils avaient entrepris, dans le grand nord, une citée montée entièrement sur l’eau, à l’effigie d’eux-mêmes. Une ville écologique, qui n’avait besoin de personne pour fonctionner.
Les hommes firent cela pour montrer qu’ils étaient allés plus loin qu’aucun autre. Ainsi ils battirent Mysemphis.
Aujourd’hui, c’était la lumière au milieu de l’apocalypse. Le dernier refuge des hommes, leur unique bastion contre la nature. Ils le savaient. Et cela les faisait trembler.
Si ce n’était pas la dernière cité humaine, elle aurait rabaissé toutes les autres rien que par sa beauté. En effet, celle-ci, magnifiquement architecturée, avait été dessinée par les plus grands savants de l’époque, construite par ses meilleurs ouvriers.
Mais l’éblouissement souhaité n’avait jamais vraiment eu lieu. Car Mysemphis était encore en construction quand arrivèrent, par milliers, des hommes et des femmes de la planète entière, désespérés, ne croyant pas malgré eux à la catastrophe. Ils se réfugièrent dans les tentes des ouvriers, prirent pour abri les échafaudages.
Si pour certains des employés du chantier ce débarquement sonna comme un retardement, ils se trompaient. En effet, chacun apporta sa pierre à l’édifice, et certains avec passion et intérêt. Pour ne pas dire tous.
Grâce à cette coopération désespérée, la citée fut montée en quelques années seulement. Elle avait tout à fait la capacité d’accueillir les millions de personnes qui vinrent s’y loger, et pouvait en accueillir un bon million de plus. Ce qu’elle ne fit jamais.
Quand ils arrivèrent là, désœuvrés, certains étant seuls à parler leur langue, beaucoup ayant perdu leur famille toute entière, ils ne pensèrent pas à l’amour. Ainsi, la population vieillit sans héritiers.
Heureusement, quelques uns, bouleversés mais bien décidés à se refaire une vie, donnèrent, eux, à la ville des enfants. Leur petit nombre fit peur, car l’extinction de l’humanité était une éventualité bien probable. Les hommes tremblèrent.
Ainsi il créèrent le pensionnat. Pour le meilleur et pour le pire.
Tout d’abord, je tiens à dire que je tiens énormément à cette histoire et que j’y ai beaucoup réfléchi avant même de pouvoir écrire une petite ébauche de rien du tout. En fait, la complexité de mes émotions et des choses que j’inventais en pensant à ce roman était très dense et tapé la moindre chose engendrait dix autres qui ne s’accordait pas, à part dans mon esprit. Peut-être, d’ailleurs, que l’histoire vous semblera incohérente quand vous avancerez dans votre lecture et, si c’est le cas, n’hésitez surtout pas à me le faire remarquer dans les commentaires ou par message privé. Je pourrais, sans problème, vous répondre, car l’histoire est très claire à présent dan ma tête.
De plus, la tendance écologiste que comporte ce roman est avant tout le moteur de l’histoire, et non un élément moralisateur. Peut-être que ce roman fera réfléchir à propos de ce sujet, car j’en parlerais, car c’est à cause de ce réchauffement climatique, hypothèse plus probable de la fin du monde, qu’il s’est passé les événements expliqués dans le synopsis. Si vous le souhaitez, je pourrais revenir dessus pendant la première partie de ce roman.
Autrement, à propos de la lecture, n’hésitez pas à me faire des remarques sur mon écriture, si vous la trouvez lourde ou trop légère.
Voilà, bonne lecture !!!
(Je précise que tout plagiat de cette histoire est strictement interdit)