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Cette histoire a été écrite par KeefeSencen25


Information de KeefeSencen25 :[]

L'idée d'écrire cette histoire m'est venue à la fin de mon année de 3ème. Nous avions étudié en français et en histoire la guerre de 1914-1918 et j'ai été littéralement choqué par ce que j'ai appris. Bien sûr, je savais que la guerre avait été dure mais je ne m'étais pas rendu compte de ce qu'elle était vraiment. Des conditions de vie atroces, de la souffrance, la mort... Alors, j'ai décidé de me lancer et d'écrire cette histoire qui racontera la vie d'un soldat nommé Paul.

Chapitre 1 :[]

Après avoir marché durant de longs mois, Paul et ses camarades s'étaient arrêtés. Ils avaient creusé les fameuses tranchées avec épuisement. Mais, depuis peu, elles étaient là et ils s'étaient nichés à l’intérieur. Dans la boue, la puanteur, les ordures. Mais surtout dans le froid. En cet instant, Paul sentait que sa peau trempée le grattait. De la boue était collée sur son visage et il en était de même pour le reste de la troupe. Il jeta un bref coup d’œil à Yvan, un de ses camarades, assis en cet instant à ses côtés.

- J'en ai ras le bol, dit l'homme d'une voix bourrue.

Yvan se plaignait énormément, tout comme les autres. Paul, lui, gardait ses jérémiades en son for intérieur. Au début, oui, il râlait. A propos de la nourriture détestable, de la boue, bref, de tout. Mais au fur et à mesure, il s'était rendu compte que cela ne servait à rien. Grommeler était aussi inutile que surveiller sa tranchée et se jeter au front. Alors, il avait arrêté. Il ne parlait à presque personne, en fait. Beaucoup ressentaient le besoin de discuter avec d'autres, de faire part de leurs souffrances à des gens qui vivaient le même enfer. Mais pas Paul. Parfois, il disait un ou deux mots à Yvan, mais pas plus. Jamais plus. La seule personne à qui il avait envie de parler était sa femme, qui demeurait en cet instant loin de lui. Peut être ne la reverrait il jamais. Elle habitait en Bourgogne, vers une petite ville nommée Mâcon. La nuit, il rêvait de son doux visage.

Il y avait autre chose qui lui manquait : la nourriture. La vraie nourriture. La moutarde épicée ou en grain, un pain moelleux et non pas trempé par la pluie, des haricots... Il ressentait une faim immense qu'il n'arrivait pas à combler.

-Demain, c'est à notre tour de retourner dans c'te connerie, ronchonna Yvan.

Par "connerie", il entendait "front", Paul le savait. Le front était le lieu de décès numéro 1. Chaque jour, des dizaines de soldats mourraient là-bas. Touchés par les balles des Allemands. Paul n'y était allé que quatre fois depuis son arrivée dans cette tranchée de malheur. Et quatre fois, c'était déjà bien assez. Les trois premières, sa position était rassurante : troisième ligne, donc tout derrière. Un coup, une balle l'avait effleuré et lui avait arrachée une partie de l'oreille. Malheureusement pour lui, la blessure n'avait pas été grave. Tout du moins, pas assez pour l'envoyer à l'hôpital. Ni assez pour le tuer. La quatrième fois, il était positionné en deuxième ligne, mais ce jour-ci les fusillades restaient fortes. Durant la moitié de l'assaut, il s'était caché dans un trou d'obus, assez large pour lui permettre d'y stocker entièrement son corps.

Juste, désolé de ne pas avoir trop continuer cette histoire ces derniers temps. J'ai pas trop eu le temps à cause des devoirs et tout (et je l'avoue j'ai passé beaucoup plus de temps sur le wiki GDCP qu'ici ^^') mais je serai bien plus présent maintenant donc je vais poursuivre l'histoire !

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