Emerald Soul est un récit de fantasy assez sombre écrit en collaboration par HyperSam, Orage du Soir GDCP et Serow Awen. Le récit mélange Heroic Fantasy, Urban Fantasy et beaucoup de Dark Fantasy, et se déroule dans le monde d'Antaros. Comme dans Un Monde Sans Héros... Et Sans Espoir, collaboration entre HyperSam et Kushota, un utilisateur écrit un chapitre, un autre écrit le suivant, le dernier le prochain, et ainsi de suite. Beaucoup inspiré de Hunger Games et de Mortal Kombat, les auteurs avertissent donc que l'histoire sera très violente et dure. Vous voilà prévenu...
Synopsis[]
« Dans le monde d'Antaros, tous les aspects de la société, que ce soit sociaux, économiques et autres se sont construits autour de l'Emerald Soul, un tournoi prestigieux qui prend place une fois par année et qui promet fortune et gloire au vainqueur. Ainsi, de nombreuses personnes de tous âges rêvent d'y participer, et dans la plupart des établissements scolaires, les jeunes peuvent être entraînés et se faire sélectionner. Malheureusement, le tournoi compte un côté sombre vis-à-vis lequel de nombreuses personnes préfèrent fermer les yeux. Roven, Alika, Fadry et de nombreux autres participants se posent alors la question de quel est le véritable rôle de l'Emerald Soul...
Tome I : Le Tournoi[]
Prologue[]
Dans l'obscurité ambiante, un homme mystérieux marchait doucement, le bruit de ses pas résonnant dans le couloir. Vêtu d’une longue robe noire et d’une capuche qu’il avait rabattue sur sa tête, seuls ses yeux dépassaient, yeux bleus qui brillaient dans ces ténèbres lourdes, qui pesaient sur les épaules. N’ayant aucune torche, lanterne, ou autre source de lumière en main, comme s’il ne voulait pas perturber l’obscurité, l’homme avançait en tâtant les murs pour se repérer. Ceux-ci étaient recouverts de bas-reliefs représentant des scènes importantes de la grande et riche histoire d’Antaros, qui était aussi appelé « Monde des cinq royaumes » par certains sages. L’on voyait donc des scènes comme la création des royaumes par les Titans, la première de toutes les guerres, contre les Seigneurs de la Sombre Tapisserie au fin fond du cosmos ou encore l’avènement des dieux et la disparition graduelle des premiers êtres divins. Personne ne savait pourquoi ils s’étaient retirés, mais autour d’Antaros, divers historiens avançaient leurs hypothèses : certains disaient qu’ils avaient disparu dans le néant pour laisser place aux dieux, le nouveau panthéon, alors que d’autres disaient qu’ils s’étaient retirés à cause du choc que provoqua la première guerre. Certains disaient même que les Titans n’ont tout simplement pas existé, que ce ne sont que des légendes.
Goutte à goutte, de l’eau fraîche s’écoulait du plafond sur le sol dallé en une petite flaque. Peut-être de l’eau de la dernière pluie qui s’était écoulé, ou plus vraisemblablement celle de la pluie qui tombait actuellement. Une forte et immonde odeur, comme un mélange de pourriture, de lait caillé et d’ail flottait dans l’air, et des rats, souris et autres rongeurs circulaient en gémissant parmi des ossements desséchés éparpillés sur le plancher. Même s’il fracassa un crâne avec son pied, l’homme ne s’arrêta pas pour autant. Même s’il entendit d’étranges bruits de pas, autres que les siens, il ne s’arrêta pas. À l’extérieur, le tonnerre sonna et fit vibrer l’ensemble. L’homme s’arrêta enfin, regardant avec attention les alentours, mais reprit sa route comme si de rien n’était. Continuant de marcher dans le sombre couloir pendant un bon bout de temps, l’homme arriva finalement devant un trou béant où les ténèbres devenaient de plus en plus opaques. Un vieil escalier endommagé par le temps descendait dans le trou, comme dans la bouche d’un être gigantesque.
Fouillant dans la poche de la chemise qu’il portait dessous la robe noire, l’homme en sortit une petite pierre bleu fluorescente. Celle-ci prodigua une faible lueur qui dissipa l’obscurité autour d’elle. La tenant bien devant lui, l’homme entreprit de descendre l’escalier, lentement et prudemment. Alors qu’il descendait, des torches accrochées aux murs s’allumèrent d’elles-mêmes dans un courant d’air, comme par magie. À part le crépitement des torches, il n’y avait aucun bruit. Le silence régnait. Arrivé à la fin de l’escalier, l’homme arriva dans une salle pleine de colonnes faiblement illuminée de la lumière des torches qui venaient de s’allumer. Les colonnes étaient couvertes de fresques représentant certaines des infinies légendes qui circulaient autour d’Antaros. Peut-être étaient-ce les plus connues, ou peut-être qu’elles avaient été choisies au hasard, mais pour l’homme, cela n’avait aucune importance, surtout que l’endroit semblait être abandonné depuis des lustres.
Néanmoins, l’homme reconnue certaines de ces légendes. Il y avait celle de La Grotte Béante, qui racontait qu’une étrange grotte était autrefois le repaire d’un géant, et que si quelqu’un osait y passer la nuit, un fantôme venait le traîner dans les limbes. L’homme reconnu aussi la légende de L’Armurerie Maudite, qui racontait qu’un armurier elfe avait forgé une magnifique épée, et que de nombreuses personnes la convoitaient. Un jour, un guerrier finit par la voler, mais il fut maudit, car l’elfe avait piégé son arme d’un sortilège de malédiction. Plus jamais il ne gagna de combat dans l’arène. Sur une autre colonne, l’homme vit une représentation de la légende des Fées des Champs, qui racontait qu’un pâturage était protégé par trois grandes fées. Un jour, un vieil homme osa le labourer et installer sa ferme sur ces terres. L’homme ne se rappelait plus de ce qui se passait ensuite, mais cela lui était bien égal. Se dirigeant vers une colonne dont la fresque représentait un étrange tournoi, et posa la main sur la représentation d’un crâne. Un bruit d’engrenage tel un grand Clac se fit entendre en écho à travers la salle. La porte au fond venait de s’entrouvrir. L’homme ne se soucia pas le moins du monde de la mystérieuse vase qui recouvrait certaines dalles du plancher, ses souliers déjà en mauvais état, et continua son chemin.
Cependant, dans le nouveau couloir, un peu en pente et qui n’était plus en ligne droite car il tournait légèrement vers la droite, l’homme vit que les torches s’éteignaient les unes après les autres. Une nouvelle fois dans l’obscurité pesante et opaque comme de l’encre, l’homme se doutait de quelque chose. Tendant sa main droite devant lui, il ferma les yeux enfin de se concentrer. Sa main s’illumina d’une étrange lumière bleutée, qui frappa les alentours comme un éclair d’énergie crépitante. À quelques mètres à peine de l’homme, des lances sortirent du mur de gauche et se plantèrent de plein fouet dans le mur de droite. Un peu plus loin, des flammes, si brûlantes que l’homme ressentait leur chaleur intense, sortirent du sol, des murs et du plafond. Cela expliquait sans doute très bien les nombreux ossements et autres restes d’êtres humanoïdes qui jonchaient le sol du donjon. Mais ce n’était pas la première fois que l’homme venait ici. Il savait que l’endroit était truffé de pièges, qui venaient à bout très rapidement des chasseurs de trésors téméraires et imprudents. Il savait que plus loin se trouvaient des monstres, qui achevaient les aventuriers qui avaient réussis à franchir les pièges. Or, l’homme savait très bien comment gérer tous ces dangers. Effectuant un geste brusque avec ses mains, un nouveau jet d’énergie crépitante, d’une lueur verdâtre celui-là, frappa les alentours. Les lances tombèrent sur le sol et les engrenages du piègs se brisèrent avec fracas. Les flammes s’éteignirent d’un coup. Magiquement, l’homme avait neutralisé les pièges qui le menaçaient sur sa route. Il pouvait maintenant procéder en toute sécurité. Il ne restait plus que les monstres à faire face, mais l’homme avait bien d’autres tours dans son sac.
Prologue incomplet...