Bonjour ! J'ai décidé de copié-collé le contenue de ma fanfiction En dessous du voile, qui porte sur l'univert de GDCP, plus particulièrement de Tam !
Bonne lecture
Oralady

Chapitre 1 💙: La voix de la neige[]
Tam marchait dans la neige. La poudreuse poisseuse se collait à ses bottes, et des flocons ballottaient dans la bise glacée. Levant la tête vers les nuages, il sentit une sourire enfler sur ses lèvres. Il le réprima aussitôt. Ce qui n’empêcha pas un flot de souvenir l'emporter.
Un carnet argent. Un rire. Une chanson. Une odeur d'aiguilles de pin trempées dans l'océan. Un coffre blanc dissimulé au fond de sa conscience. Exilium.
L'ancien indocile sentit quelque chose monter du fond de son âme.
Oiseau piétinant la glace
Pourquoi la briser ?
Laisse la fine pellicule de givre t'entou...
Tam pulvérisa sa pensée, et rassembla les miettes dans un coffre blanc. Une boite où il fourrait tout ce qu'il voulais oublier. Il ramena sa frange devant ses yeux, et répéta son mantra.
« Sois-toi même
Ne te laisse pas dominer par tes émotions
Protège Linh »
Les nuages ne lui semblaient plus si blanc, à présent. Plutôt gris. Tam tourna les talons, se dirigeant vers le manoir chaleureux où vivaient Wylie, Tiergan, Prentice, Linh et lui. Justement, Linh se trouvait sur le perron. Ses longs cheveux de jais parsemé de mèches d'argents lui firent penser à un un vol de corbeau pleurant des larmes d'... Mais d'où il avait des pensé aussi poétiques ?! Il se réprimanda mentalement, avant de courir vers sa jumelle. Cette dernière agitait les bras pour lui dire quelque chose, mais, même sans mots ou gestes, Tam la comprenait à peu prêt. Sauf concernant les garçons. Et les robes courtes. Et le rose fushia. Et le nom de son sédicate, Princesse Aileronron. Et le sédicate tout court.
Qui pouvait bien acheter un animal doté de crocs venimeux ? Linh, apparemment. Il aurait disjoncté et coupé tout lien avec une personne ayant acheté un sédicate si...si il ne commençait pas à apprécier Princesse Aileronron.Et ça lui coûtait de le dire ! Heureusement, jamais il ne le dirait à personne. Arrivé tout près de sa sœur, il l’entraîna à l’intérieur vers le luminateur. « Foxfire ! » Cria sa jumelle. Tam se contenta de masquer ses émotions derrière un voile impénétrable. Comme toujours, dès qu'il arriva sur le campus, il courut à son cour de ténébrisme. Au moins, même si il arrivait en avance, il était tranquille. Sans empathe pour le surveiller, sans explosions de câlins et de tendresse. Lady Zillah arrivait elle aussi toujours en avance. Pour éviter les foules, selon elle. Plutôt pour éviter de sentir les regards et les murmures qui les suivaient. Mais du plus profond de son être, Tam savait que ce n'était pas pour cella que lui évitait les autres.
Lors du conseil de mi-semestre de leur première année, à Linh et à lui, ils avaient eux 90 ( pour lui ) et 96 ( pour Linh ). Malgré ses résultats, ses parents n'étaient pas venus le féliciter. Juste parce que sa meilleure note était en ténébrisme. Et parce que les ténébreux était mal-vu. Alors avoir une bonne note dans cette matière, pff. Ses parents avaient préféré préserver leur réputations. En fait, ci-tôt leurs examens terminés, les jumeaux avent sautés chez eux. Ils n'avaient découvert qu'il y avait une fête pour la mi-semestre qu'il y a quelques semaines. Partout, Tam y avait vu des parents qui embrassaient leurs enfants, des amis qui riaient... Il se rappelait tout ce qu'il avait cru avoir, et la douleur que cela avait été lorsque il avait découvert que ce n'était que de la poudre aux yeux avait été insoutenable. Il se souvenait avoir pleuré en silence, caché derrière sa sombrume, tenant serré contre lui Linh, laquelle sanglotait sur son épaule. Elle était fragile. Il devait la protéger. Depuis, il restait distant, et ne faisait réellement confiance qu'as Linh. Et à Lady Zillah...
Lady Zillah voyait toujours clair en lui. Et, pour une raison inexplicable, il se sentait mieux lorsque il était avec elle. Elle s'inquiétait pour lui, le questionnait, et n'hésitait pas à le corriger si il faisait une bétise avec son talent. Un peu... un peu comme une mère.
Il entra dans la salle. Cette dernière était plongée dans le noir, mais Tam voyait toujours aussi bien. Sa mentor le regarda un instant, avant de marmonner dans sa barbe. Elle finit par déclarer
-On vas faire une expérience. Tu vas appeler l'hydrombre, et tu vas lui demander de prendre forme humaine.
-C'est possible ?
Lady Zillah sourit
-Mais enfin, Tombre, tout est possible !
Tam lui rendis un petit sourire. Tombre était le surnom que lui avait donné sa mentor. Il récita, à l a manière d'une comptine :
-Tout est possible, dans notre imagination.
La ténébreuse continua
-Donc, tu vas d'abord attirer l'hydrombre dans ton organisme, et tu vas réfléchir à un prénom féminin. Celui qui te parais le plus beau.
Tam ouvrit la bouche pour répondre
-Et tu ne dois connaître personne portant ce prénom, donc ne vas pas me sortir « Linh », Ok mon coco ?
Le « coco » hocha la tête. Lady Zillah n'aimait rien de plus que les surnoms. Le jeune elfe pris une profonde inspiration, puis ordonna mentalement « Hydrombre ! Viens ici ! ». Les ténèbres l'ignorèrent totalement. Tam réessaya, sans plus de résultats. Soudain, il sentit un murmure venir de son cœur. Une mélodie. Qu'il ne connaissait d'ailleurs pas. Les ombres frémirent. Elle lui renvoyèrent sa chanson. Il lui fallut une seconde pour se rendre comte qu'il leur avait murmuré. Et une autre pour remarquer qu'elles semblaient apprécier. Quelques autres notes surgirent dans son esprits, traduites dans cet étrange langue que parlait les ténèbres. Il les murmura également. Presque aussitôt, elles vinrent se nicher sous ses ongles. Tam ouvrit les yeux. Lady Zillah lui souriait.
-Tu as réussit ! cria elle. Mais...il faut que l'on parle. Pourquoi-as tu chanté ?
Tam eu un temps d'arrêt, déconcerté.
-J'ai chanté !?
-Oui, mais dans la langues de l’obscurité. Et...d'un cou, tes ongles sont devenus noirs, et tu a cessé de fredonner. Au passage, tu chante bien.
Tam rougit violemment et se cacha derrière se frange.
-Et...est-ce-que c'est mal ? Il se repris. Je veux dire...est ce que je m'y prends mal.
Lady Zillah soupira.
-Assied-toi. Normalement, je ne parle de ça qu'au ténébreux les plus puissants, à la fin des niveaux d’élites. Mais là... Elle se repris. Je voudrais que tu sache que la puissance des ténébreux proviens des poèmes
-Pardons !?, s'étrangla Tam.
-Tu as bien entendu, Tam. Plus un ténébreux est puissant, plus il y a de pensés poétiques ou de chansons qui envahissent son esprit. Il est alors impératif pour lui de les noter. Et toi...toi, tu a eu le réflexe de chantonner pour appeler l'hydrombre.... Elle se leva, l'air lasse. Le cour est fini pour aujourd’hui. On se voir demain.
Tam pris ses affaires et partit en silence.
Le temps de midi, il demanda à Linh quel était le plus beau prénom féminin au monde. Elle lui répondit Sophia. Il passa le restant de sa journée à éviter les autres. Alors qu'il s’éloignait vers une cours intérieure, Biana apparut devant lui. Il sursauta, porta sa main à son cœur. Biana le suivit un instant, avant de lui poser une question.
-Tam, je ne suis pas dupe. Il y a une anguille sous la roche. Qu'est ce qui te tracasse ?
-Rien, répondit-il
Elle le regarda avec une telle intensité qu'il en rougit.
-Un truc de ténébreux.
Biana baissa les yeux
-Tu sais que tu peux m'en parler
Tam secoua la tête.
-Je...je ne veux pas.
Biana le regarda avec un regard peiné.
-S'il te plait................
Tam soupira
-J'ai juste appris un truc chelou et complètement déconcertant sur mon pouvoir. C'est tout.
-Et pourquoi as-tu les ongles noirs?
Le ténébreux baissa les yeux vers sa main, horrifié. Ses ongles étaient d'un violet foncé peu naturel, teinté ainsi à cause de l'hydrombre. Il cacha ses doigts derrière son dos, avant de balbutier une excuse bidon sur Linh et un relooking. Puis il fila sans demander son reste. Le soir, il pris son repas avec Tiergan et Wylie. Linh, ayant totalement été épuisée par sa séance d'hydrokinésie, était partit se coucher sans manger. Le silence, pesant, était tombé sur la maison. Tam se racla la gorge avant de demander timidement :
-Je...Quel est votre prénom féminin favori ?
Tiergan répondit du tac-au-tac
-Elea. Pourquoi ?
Tam répondit évasivement
-Un truc de ténébreux. Et toi, Wylie ?
Wylie baissa la tête. Il parla si bas que seul Tam l'entendis.
-Cyrah.
Le silence s'était à nouveau installé sur le manoir, aussi lourd qu'une chape de plomb. Tam ne souffla pas mot avant d'être couché. Là, seul dans la nuit, il murmura un vers qui lui avait échappé
-Seul sous la couverture de noir
Muet sous le couvert de silence...
Il n’eus le temps que de pulvériser le poème avant de sombrer dans le sommeil.
Tam se réveilla au beau milieu de la nuit. Soudain, il su quel prénom il allait utiliser en cours de ténébrisme.
Chapitre 2 💚: Hydrombre et compagnie[]
Le matin, Tam pris un petit-déjeuner plein d'entrain avec Wylie et Linh. Ces derniers débattaient sur la façons de comprendre un poème nain. La discussion ne pris fin que lorsque l'hydrokinésiste lança sur le flasheur une bulle d'eau aussi lourde qu'un ballon de basket. Ce qui ne sembla pas déranger Wylie. Il riait de bon cœur. Aussitôt arrivé à Foxfire, Biana l'attrapa et l'attira dans un recoin sombre du couloir.
-Tam, j'ai discuté avec ta sœur hier soir. Et je sais que tu me cache quelque chose.
Tam grogna, et essaya de s'échapper, mais l'éclipseuse l’arrêta.
-Voyons, tu peux m'en parler.
Tam rabattu sa frange devants ses yeux, mais répondit tout de même
-Tu ne comprendrais pas.
-Je t'assure que si, insista Biana.
Tam souffla, et réfléchis aux deux options qui s'offrait à lui : soit l'envoyer bouler, au risque qu'elle revienne à la charge plus tard, soit lui faire peur. Une fois sa décision prise, il la regarda dans les yeux.
-Tu l'auras voulu.
Et il laissa l'hydrombre sortir de ses doigts. On aurait dit que de l'encre sortait de ses ongles. Mais le liquide étrange resta en suspension dans l'air, comme en lévitation. Elle produisait un sifflement menaçant, comme un serpent avant de mordre. Il....
Biana poussa un hurlement et fit un bon en arrière. Elle bégaya
-Tu...tu....
Tam la coupa.
-Voilà pourquoi tu ne comprendra jamais.
Il rétracta l'hydrombre. Ses ongles restèrent violets. Biana se rapprocha de lui,encore tremblante de peur
-Tam, je t'assure que je compr....
Tam la coupa. Il criait, mais qu'importe, le couloir était désert.
-NON ! PERSONNE NE PEUX COMPRENDRE !
Il partit le plus vite possible, laissant Biana immobile, choquée. Une fois à l’abri des regards, il essuya les perles argentées qui avaient roulées sur ses joues
-Personne ne peux comprendre....murmura il
« Sois-toi même
Te te laisse pas dominer par tes émotions
Protège Linh »
Il répéta son mantra jusque à ce que toutes expressions disparaissent de son visage, et se fondent pour former un masque de froideur impénétrable. Il reprit son chemin juste à son son cour de ténébrisme. Lady Zillah n'eu qu'a le regarder pour grimacer.
-Laisse moi deviner. Un de tes amis a teeeeeeellement insisté pour que tu lui apporte des réponses que tu as finis par lui montrer un truc de ténébreux que l'a profondément choqué, et tu as pleuré. Pour répondre à tes questions, Oui, c'est normal que ton ami ai crié eis encore plus que tu ai pleuré.
Tam se laissa glisser contre le mur.
-C'était Biana...
-La fille fan de paillette ?
-Oui
-Et tu lui a montré l'hydrombre ?
-Oui
-Et elle a hurlé ?
-Oui
-Et tu ne comprends pas pourquoi tu as pleuré ?
-Oui
Lady Zillah haussa les sourcils
-Et tu es fan de la diarrhée des alicornes ?
-Oui...que ?
Tam repris ses esprits
-Je voulais dire non.
Lady Zillah lui sourit. Elle s'accroupit à coté du jeune homme et lui demanda
-Sais-tu pourquoi la sombrume peux nous servir à cacher nos émotions ?
Tam haussa les épaules. A vrai dire, il s'en fichait. Il venait faire à Biana la peur de sa vie, alors disons que le pourquoi du comment de son talent lui importait peu.
Sa mentor continua, sans attendre sa réponse
-Parce que nous autre ténébreux en avons besoin
Tam leva vers les yeux vers le doux sourire de sa mentor.
-Comprends-tu, les ténébreux sont en général hypersensibles. Non, ne réplique pas. Pour paraitre fort, nous bloquons nos émotions à l'aide de sombrume, jusque à être froid et antipathique. Et nous paraissons fort car c'est comme cela que nous voudrions être.
-Mais je suis fort ! protesta Tam
Sa mentor repris d'une voie douce
-Je ne dis pas le contraire. Mais les ténébreux se brise aussi facilement que les empathes. Et, comme je te l'ai déjà dis, ils puisent leur force des poèmes. C'est pourquoi, si des poèmes te viennent en tête, tu dois absolument les noter.
Tam semblait totalement abattu. Lady Zillah continua pourtant avec un changement radical de sujet.
-Tu as trouvé le prénom ?
Tam rougit et se cacha derrière sa frange. Il répondit néanmoins
-Je pensais à...
Il s'interrompit net. Lady Zillah le foudroya du regard
-Arrête avec le suspense, ! le houspilla elle. Accouche !
Tam reprit avec un air timide
-Je pensais à Méléa.
-Méléa ?, répéta sa professeur, pensive
Tam devint encore plus rouge
-Ça veut dire "Noir". Je pensais que cela serais approprié.
Lady Zillah sourit doucement
-Tu sais ce qui te reste à faire.
Tam pris une profonde inspiration et...
Chapitre 3 💛Les tréfonds du coeurs[]
-Allez mon coco ! Tu vas y arriver !
Tam se concentra. L'hydrombre sortit de ses doigts semblable à un flot de barbe à papa baveux. Gluant, écurant.
-Modèle-le !
Tam regarda les ténèbres nouvelles. Il s'en approcha. Doucement. Et il imagina la forme qu'il voudrait qu'elles prennent. Une elfe. Une elfe d'à peu près son age, et sa taille. Des yeux bleu très foncés, plus proche du violet que de l'outremer, des joues roses comme celle de Linh. De longs cheveux roux, comme Marella lorsque les flammes se reflétait sur sa tignasse blonde, et qui s'enroulait en spirale, comme ceux de sa mentors. Une tunique mauve, également . Et avec les lèvres de Biana...
L'hydrombre s'enroula sur elle même. Elle ne comprenait visiblement pas ce que Tam voulait faire. Elle demandait quelque chose. Les tenèbres envoyèrent quelques notes de musiques au jeune ténébreux. Celui-ci compris ce qui manquait. Un prénom. Une mélodie. Il chantonna doucement une berceuse que sa mère lui chantait lorsque il ne la détestait pas encore. Et il y ajouta le prénom. Méléa.
Les ténèbres s'enroulèrent encore plus vite, puis, dans un flash lumineux qui éblouit le prodige et la professeure, l'hydrombre disparu, laissant derrière lui un panache de fumé noir. Tam toussa pour expulser de ses poumons cet airs étrange. Sa professeur soupira
-On dirait que tu n'a pas réussi.
Tam regarda ses ongles. Ils étaient d'un blanc immaculé.
-Je crois que la musique ne lui a pas plut.
La grande elfe hocha la tête, et ouvrit la bouche pour lui répondre mais fut coupée par une voix mélodieuse provenant de ce qui restait de fumée
-Non non, la musique était trèèèèès bien. Dix sur dix pour l’interprétation
Tam regarda bouche béa la fille qui venait de sortir du brouillard. Elle avait des yeux bleu très foncés, plus proche du violet que de l'outremer, des cheveux semblables à ceux de Marella lorsque elle y mêlait des flammes et les lèvres de Biana. Et... le sourire narquois de Keefe ?!
L'elfe continua
-Vous faites de ses têtes ! Franchement, vous n'aviez encore jamais vu de ténaitre ?
Lady Zillah reprit contenance la première
-Je...un ténaitre ?
-Quoi ? Vous savez pas ce que c'est ?
-Non
-Bah...bon, je vais vous expliquer. Mais franchement, ténaitre, ça ne vous dit rien ?
-Non
-Ou guerriers de l'ombre ?
-Non
-Hydrille ?
-Non
La fille soupira.
-J'ai du boulot. Bon. Vous êtes des ténébreux ?
Tam, pas encore remis de sa stupeur, hocha rapidement la tête.
-Et on ne vous a jamais dis que les ombres avaient une conscience ?
Lady Zillah fit la tête d'une personne qui aurait croquée dans un citron cru. Elle bafouilla
-C'est à dire que...non! Pas du tout ! Pour nous, vous n'êtes qu'un élément, et absolument pas doué de vie. Et quand je pense à toute ces ombres...
Tam eu soudain l'impression que toutes les ombres de la pièce le regardait en chuchotant. Il frissonna.
-Pardon!?, s'étrangla la fille\ténaitre\hydrille\ ou dieu seul sait quoi . Seul l'hydrombre est doué d'intelligence. Et puis, franchement, ça fait combien de temps que vous êtes ténébreux ? Parce que franchement, être invoqué par des débutants pareil...
-Je suis ténébreuse depuis 746 ans, répliqua la mentor . Et, à ma connaissance, personne n'avais jamais tenté de modeler comme ça l'hydrombre. Et tu...comment on doit t'appeler, déjà ?!
La fille répondit
-Bah, Méléa. C'est comme ça que Tam m'a appelé.
-D'où tu connais mon nom?! S'écria l’intéressé
Méléa ricana
-Bah, tu ne savais pas ? Lorsque l'hydrombre accepte un maitre, elle absorbe tooooooooute ses connaissances et ses souvenirs. Je connais donc tout tes secrets. Mais je n'ai pas le droit de les divulguer sans ton consentement. C'est dommage non, mister Frangette ?
Lady Zillah commenta
-Mister Frangette ? Ce nouveau surnom me plait bien...
Tam sentit le rouge lui monter aux joues. Il refoula l'envie de partir en courant pour demander
-Il y a un moyens pour que tu rentre chez toi ?
Méléa répondit insouciament
-Non. Je ne rentrerais au pays que ci tu meurs ou si la gardienne le souhaite. Par contre, je peux rentrer dans tes ongles.
Lady Zillah murmura
-Il faut qu'on t'inscrive en tant qu'élève à Foxfire.
-PARDON !?
Tam se reprit. Il n'aurait pas dut crier
-Je veux dire....pourquoi ?
La ténébreuse leva les yeux aux ciels
-Parce que sinon, tu vas devoir l'avoir en permanence sur toi. Et un jour, tes ongles vont attirer l'attention. Et aussi qu'il vaudrait mieux éviter que tout le monde sache que le niveau de ténébrise tu atteins.
Dis comme ça, ça paraissait logique. Mais...
-Et pour son identité ? Il lui faut une mère.
-Je sais. Elle se tourna vers Méléa qui suivait avec intérêt l'échange. Est ce qu'il y a d'autres choses à savoir sur toi ?
-Oui. 1. Je suis une grande farceuse, cet établissement vas avoir chaud au fesses, et de 2, je suis fluctuatrice.
Chapitre 4 🧡Qui suis-je ?[]
Nt : Merci pour le commentaire, Liseuse de GDPC ! Je n'arrive pas répondre dans les commentaires...
Tam eu un temps d’arrêt. Il réfléchit à haute voix
- Mais tu n'es qu'une ombre...comment pourrais-tu....et comment le sais-tu ?
Méléa répondit, blessée
-Primo, je ne suis plus une ombre, je suis une personne à par entière depuis que tu m'a modelée. J'ai des sentiments et voilà tout ! Et là, tu m'a vexé, au cas où ça ne serait pas assez explicite !
-Je suis désolée, je ne voulais pas....
-Je sais, le coupa elle. Après tout je suis toi.
-Tu es moi...!?
-ET deusio je le sais parce que tu m'a imaginé comme une elfe réelle, avec des sentiments, ce qui n'est au passage pas habituel, et surtout un talent ! Avec un age où la plupart des elfes ont déjà manifesté le leur. Donc, inconsciemment tu m'as rendu fluctuatrice. Et un peu ténébreuse, aussi. Mais bon, les ombres sont ténébreux de base, alors...
-Je....d'accord. Mais....comment ça tu es MOI !?
Méléa sourit
-Lorsque on invoque de l'hydrombre, on partage son humanité avec elle. Et on deviens un peu hydrombre alors que l'hydrombre deviens une partie de la personne qu'elle a invoqué. Donc je suis toi.
Tam aurait put continuer des heures à converser avec Méléa, mais la sonnerie le coupa. L'ombre soupira.
-Je suppose que tu ne peux pas encore me faire sortir en public.
Lady Zillah acquiesça.
-Mais dès demain, tu feras ton entré au grand jour ! Elle consulta son transmetteur. Tiergan est au courant. Il est d’accord pour que Méléa vive chez lui pour me rendre service.
Méléa sourit et fit un coucou de la main à la mentor avant de....fondre !? Elle redevint un liquide noir et se faufila sous les ongles de Tam. Soudain, ce dernier entendit la voix de sa nouvelle amie dans sa tête. " C'est ton esprit, ça ? Je m'attendais à ce que ça soit moins chaleureux" Tam sursauta violemment avant de balbutier un " comment ?" . " Eh, calme toi, on dirait un lapin sous tension ! J'entends tes pensés comme tu entends les miennes." Tam comprit aussitôt deux choses : un, Méléa entendait toooooutes ses pensés et de deux ça le gênait. Comme par magie, la voix de la fluctuatrice retentit. "Je peux arrêter si tu veux. Mais si tu a besoin de moi, appelle moi". Tam réfléchit. Mais avant qu'il puisse formuler sa réponse, il entendit " Je sais. A plus tard".
Lady Zillah le fit sortir de la salle sombre d'un geste de la main. Tam rassembla ses ombres et s'y dissimula. Il déambula dans les couloirs, au millieu de la foule sans être vu, jusqu'à arriver à son cour d'élementalisme. Son Mentor, Sir Patchouli, lui ordonna de capturer un tsunami. Venant de ce fou, cela ne le surpris même plus. Il sauta vers le lieu que lui avait indiqué son prof pour se retrouver face à une vague de 10 mètres de haut. Ce qui ne lui fit ni chaud ni froid. Avec Linh comme soeur jumelle, il en avait vu d'autre. Il enferma dans un flacon la déferlante sans grande difficulté, et se dépêcha de rentrer à Foxfire. Sir Patchouli marmonna une ratatouille de mots lorsque il vit le résultat et sortit de la salle de classe en laissant son prodige seul. Tam profita de ce moment pour faire le tris fans ses souvenirs et émotions. Il avait encore du mal à croire que Méléa était bien réelle. Il commençait à bien l'aimer. Et puis, elle était si jol....il pulvérisa cette pensée avant qu'elle n'aboutisse. Il soupira longuement. Pourquoi sa vie était elle si compliquée ? Ses ongles le démangeaient. Il avait encore des tas de questions ! Par exemple : qui seront les "parents" de Méléa ? Pourquoi l'ombre était fluctatrice et ne possédait pas le plus beau talent selon lui, l... Tam pulvérisa cette question avant qu'elle ne se forme totalement et balaya les débris pour les rassembler dans son coffre blanc. Dès que la cloche sonna, il partit vers le réfectoire où Linh et Marella l'attendaient. Les deux filles essayaient de deviner quel plat serait le meilleur. En effet, il y a une chance sur quatre que le plat choisi soit immonde, deux chances sur quatre qu'il soit bof et une chance qu'il soit délicieux.
Ce jour là, Linh n’eut pas de chance. Elle avait prit des boulettes violettes constellées de taches roses, lesquelles dégageaient un fumet de poulet fris. Le gout s'était révélé semblable à de la guimolle confite à la terre et plongée durant 6 mois dans la litière d'un sédicate. Mauvaise pioche. Le plat de Tam s'était révélé fade. Comme d'habitude. Il termina rapidement son assiette avant de se diriger sous un pur, loin au fond de la cour. Il s'adossa au tronc. Au loin, l'orage grondait. Il était seul. Il se renferma dans son esprit et partit loin dans les nuages. Des goutes commencèrent à tomber. Protégé par le couvert délicat des branches, il n'était pas mouillé. Mais le doux clapotis des gouttes tombant sur les feuilles l'envoya dans un souvenir...
Chapitre 5 💜Souvenirs[]
Linh et lui, main dans la main. Ils étaient encore à l'école. Dans la cour de récréation, des elfes jouaient, chahutaient, criaient...Tam voulait les rejoindre, mais il ne voulait pas laisser Linh. Les deux enfants allèrent vers un gros groupe de bambins qui faisaient des équipes pour jouer à la conquête. Tam souriait en demandant " Salut ! Est-ce que ma sœur et moi on peu jouer ?" . Le chef du groupe les avaient regardé d'un ait méprisant, et leur avait dit...et leur avait dit
-Vous croyez sérieusement que je joue avec des jumeaux ? Mais vous rêvez !
Les autres enfants avaient fait cercles autour d'eux et criant "Oh, les juuuuumeaux" comme s'il s'agissait d'une insulte. Et leur chef avait tiré les cheveux de Linh. Cette dernière avait crié, et le ciel avait passé de bleu à gris en l'espace de quelques secondes. On les avaient chahutés, et Tam criait "Arrêtez !" mais personne ne l'écoutait, tous étaient pris dans cette frénésie dont sont atteint les enfants lorsque ils voient des personnes différentes. Et Tam avait hurler, et soudain...et soudain un jet d 'eau. Un jet d 'eau violent, qui avait propulsé en l'air le chef. Et Linh qui regardait ses doigts comme si elle les voyait pour la première fois. Et qui murmurait " L'océan...il m'appelle...". Et l'un des sales type qui empoignait violemment sa jumelle en hurlant " qu'a tu fait ?!" Et Linh qui pleurait, qui se demandait pourquoi elle subissait ça et...et qui venait de disparaitre. Toutes les ombres de la pièce avaient changées de place. Et elles s'enroulaient en spirale autour de ses doigts. Les ténèbres lui sursuraient qu'il n'était plus seul. Et le chef que Linh avait propulsé qui lui hurlait " sale ténébreux " et le cou de point qu'il s'était pris. Et ensuite...le noir. Pour éviter le scandale, ses parents les avaient changés d'école. Et Tam avait eu interdiction d'utiliser son talent, tout comme Linh. Un ans après, elle avait inondé l'Atlantide.
Tam secoua la tête pour chasser ce moment où il avait été faible pour réciter son mantra :
"Soit toi même
Ne te laisse pas dominer par tes sentiments
Protège Linh".
Il leva les yeux vers l'orage. Les nuages noirs reflétaient les ombres qui l'entourait, et le vent rabattait sa frange en arrière. Le souffle d'air dispersa les ténèbres qui cachaient son visage. Il se masqua aussitôt. Le temps qu'il se redresse et époussette son uniforme, il pleuvait déjà. Il se dirigea vers l'aile des niveau 6. Leur couleur était le blanc. Il détestait cette teinte. Blanc comme l'innocence ? La légèreté ? Il n'avait ni l'un ni l'autre. Il entendit un rire lointain.
Comme un grelot argentin
Qui éclaire le monde au quotidi...
Tam pulvérisa sa pensée. Soudain, la voix de Méléa lui emplit l'esprit. " On ne t'a jamais dis QU'IL FALLAIT NOTER TES POÈMES, espèce de sasquatch ?" Tam répliqua " Si, mais je n'aime pas cette partie de moi". Une soupir mental lui répondit. Tam en conclu que le débat était clo. Il termina sa journée. Arrivé au luminateur, Biana le ratrappa.
-Tam, je voulais te dire que j'étais désolée pour tout à l'heure. Je...
- Il ne faut pas, la coupa Tam avec une petite voix. Je me suis comporté comme un...un sasquatch.
"Totalement !"
Tam leva les yeux au ciel avant de dire un "au revoir" . Il sauta à Solreef avec Linh. A peine arrivé dans la cuisine, Tiergan le prit à part pendant que Linh et Wylie se gavaient d'éclaterolles.
-Tam, je voulais t'en parler avant mais...bref, une autre jeune elfe vas habiter sous ce toit. Ça ne te dérange pas ?
-Ce n'est pas à moi qu'il faut pauser la question.
Le télépathe soupira
-C'est juste que tu es...disons....mal à l'aise ? or de ta zone de confort, et une autre personne à inclure...je ne savais pas si cela te perturberait .
Tam haussa les épaules. Il grommela un " ça ne me dérange pas" avant de s'approcher du bol de pâtisseries dont le niveau avait diminué de façon flagrante. Tiergan ajouta néanmoins
- Oh, et je vois que tu a enlevé ton vernis à ongle. Je n'osais pas te le dire, mais ça faisait bizarre.
Le ténébreux regarda ses mains et sursauta en constatant quelque chose : Méléa ne s'y trouvait plus. Il l'appela mentalement mais l'ombre ne lui répondit pas. Visiblement, la ténêtre ( même si Tam ne savait toujours pas ce que ça voulait dire ) était sortie de son corps. Il mit la main dans le bol de gâteau et en toucha le fond. Il jetta un oeil dans le récipient pour le trouver vide. Levant les yeux, il vit Linh qui croquait dans un boumobeurre et Wylie qui s'essuyait le coin de la bouche. Il grommela un " Sérieux !?". Il afficha un air indigné, mais au fond de lui, sous le voile de sombrume, il avait envie de rire. Linh lui sourit avec un petit " désolée" un peu taquin.
-Je t'en ai gardé un.
Tam se tourna vers Wylie, surpris.
-Tu m'en a gardé un ?
Wylie envoya au ténébreux un sourire franc.
-Bah, oui. Tu sais, ça vas faire presque 5 mois que ta sœur et toi habitait chez moi . En plus, ce n'est plus maintenant "chez moi" , mais chez nous . Bref, tu es un petit peu comme mon petit frère !
Tam le fixa éberlué. Que..."petit frère" ? Pourquoi est ce que ça le choquait autant ? Non, choquer, ce n'était pas le bon mot. Plutôt....pourquoi est-ce que ça l'émouvait tant ? Il masqua ses émotions pour que le flasheur ne devine pas son trouble. Il dit un " merci" franc après que son....grand frère ?! Lui eu donné une éclaterole menthe-chocolat ( ce qui était en plus son parfum favorit ). Tiergan se racla la gorge, signe qu'il allait faire une annonce.
- Bon. Je voulais vous prévenir à en avance, mais là....bref, une jeune fille vas emménager ici
- C'EST SÉRIEUX !?
Le hurlement joyeux de Wylie fit s'envoler quelques oiseau en train manger sur le bord de la fenêtre et coupa Tiergan. Ce dernier leva les yeux au ciel, mais les fossettes qui se creusaient sur ses joues montrait qu'il était amusé.
-Oui Wylie. Cette jolie demoiselle vivra chez nous pour une durée indéfinie pour l'instant. Elle s'appelle Méléa et est fluctuatrice.
Tiergan se tourna vers Linh et ajouta
-Tu ne seras plus la seule fille !
Les lèvres de ma moitié formèrent le doux sourire que j'affectionne tant. Elle se tourna vers moi et me demanda, l'air soucieux
-Et toi, Tam, ça ne te dérange pas ?
Je secouai la tête négativement, mais étendit mon ombre jusque à Linh. "Je voudrais te parler" lui dis-je. Elle cligna d'un oeil, se qui signifiait "oui" dans notre language de jumeaux. Nous continuâmes notre gouter en buvant un ju de luxuriante et en échangeant des plaisanterie elfiques . Soudain, la porte sonna. Tiergan se leva pour ouvrir. Et entra alors une fille absolument splendide. Elle avant les mêmes cheveux que Marella, les joues de Linh, les lèvres de Biana et le sourire de Keefe ( ce qu'il ne comprenait toujours pas d'ailleurs ). Et avait également des yeux bleus foncé , plus proche du violet que de l'outre-mer. C'était Méléa, mais elle s'était changée. Tam tourna la tête vers Wylie. Celui ci murmura " elle a les mêmes yeux que ma mère". Tam s'en voulu aussitôt d'avoir choisi cette couleur pour les prunelles de la ténaitre. Mais cette dernière, après avoir salué toute la maisonnée, alla vers le ténébreux. Elle lui sourit chaleureusement, du même sourire que Linh, puis lui déclara
-Bonjour, tu dois être Tam. Ma mère m'a beaucoup parlé toi.
Pris de cour, il ne sut quoi répondre. Heureusement, Linh prit les deux mains de Méléa en lui disant qu'elle allait lui faire visiter la maison et qu'elle était sure qu'elles deviendraient de très bonnes amies. Tam passa le reste de la soirée à lire un manuel de ténébrisme tandis que Linh et Méléa discutaient de "truc pas pour les mecs" dans leur chambre. Le soir venu, il se mit en pyjama et se glissa sous le lourd édredon. Il fixait le mur. Il n'avait jamais encore remarqué que sa chambre était peinte en noir ET en violet très foncé qui se dégradaient sur le sol... Soudain, la porte de sa chambre s'ouvrit pour laisser entrer Linh. Elle était vêtu d'une chemise de nuit turquoise et avait Princesse Aileronron dans les bras. Elle s'assit sur le mit de son frère, lequel se redressa. L'hydrokinésiste lui demanda gentiment
-Alors, Tam, tu voulais me dire quoi ?
Tam se mordit la lèvre inférieure. Il ne savait pas vraiment comment annoncer à Linh que sa nouvelle amie n'était pas une elfe, qu'elle était faite d'hydrombre, qu'elle était lui.... et il en passait ! Il finit par dire d'une petite voix
- Je préférerais te le montrer.
-Hum...tu veux dire transvaser avec ton ombre un souvenir ?
Dit comme ça, le procédé semblait étrange. Mais c'était une compétence que même le moins puissant des ténébreux possédait. Il suffisait de transmettre à la place de parole un souvenir. Tam se concentra et...
Linh recula d'un bon. Elle écarquilla ses yeux bleus argents et lui souffla
-Je....attends....TU AS PARTAGÉ UNE PARTIE DE TON HUMANITÉ AVEC DE L'HYDROMBRE POUR CRÉER UNE ELFE !?
Tam grimaça sous le flot d'inquiétude et de reproche que Linh lui envoyait en plein la face. Il fut surpris lorsque sa jumelle ajouta doucement
-Tu sais....je ne t'en veux pas. Je pense que tu as fais ce qu'il fallait.
-Tu crois ? Lui demanda Tam plein d'espoir
-Oui. Mais tu me dois une faveur.
Tam grogna.
-et ca seras ?
-Tu veras ! Ajouta sa soeur avec un sourire malicieux.
Elle se pencha pour enlacer son frère. Lorsque les cheveux de Linh lui touchèrent le bout du nez, il respira son odeur d'épines de pin trempés dans la mer. Il lui murmura
-Je t'aime, Linh
Sa soeur lui sourit avant de lui répondre
-Moi aussi
Nt : Je fais la suite bientôt Lune de Fleur. Merci pour ton commentaire ! 😁
Chapitre 6 🖤 Mal assortit[]
Le lendemain matin, Tiergan ayant faire des boumobeures, et les ayant fait brûler, les prodiges n'eurent comme petit déjeuné qu'un reste de guimolle oublié dans un placard depuis une semaine. Cela n'empêcha pas Méléa et Linh de rire aux éclats et d'être d'excellentes humeur. Wylie, lui, était un peu contrarié. Et jaloux, aussi. Très jaloux. Il était vrai qu'à l'accoutumée, c'était lui qui riait à la place de Méléa. Tam riait intérieurement de sa mine boudeuse. Une fois habillés, coiffés et rassasiés, les adolescents se dirigèrent vers le luminateur. Il se trouvait dans une tourelle aux murs de verres. Il neigeait toujours. Les flocons ressemblaient à des plumes de colombes voltigeants dans les cieux. Tam pulvérisa cette comparaison. Il regarda Wylie crier " Foxfire" et pris la main de Méléa, Wylie celle de Linh. Ils se matérialisèrent sur le campus où il pleuvait des grelons à moitié fondu. " Comme des rêves brisés se cristallisent sur Terre ". Encore une pensée qui finit dans la boîte blanche.
Ils allèrent tous à l'orientation, où Maitre Leto faisait les annonces du jours. Tam essayait de se concentrer sur les dates d'histoire qu'il devait retenir. Contrairement à la plupart de ses amis, il aimait l'histoire. Rien ne le passionnait plus que de comprendre comme t la communauté elfique était devenu aussi injuste envers les jumeaux et les sans talents. Soudain, le principal déclara
-Et aujourd'hui, nous accueillons une nouvelle élève. Elle est fluctuatrice. Je vous pris de faire un bon accueil à Méléa Zillah !
Tam eu un temps d'arrêt. Zillah ? Il compris soudainement que sa mentor de ténébrisme était la "mère" de Méléa. Il sourit légèrement, avant de de réprimer ses émotions et d'applaudir de façon monocorde. Il partit vers sa salle d'histoire. Mais Keefe le rattrapa avant.
-Qu'est ce que tu me veux, Grassecoife ?
Keefe leva les yeux au ciel.
-Bonjour la maturité. J'ai juste une question.
-Accouche.
-Est-ce que je pourrais passer chez toi ce soir ?
Hein ?
- Je... pourquoi ?
- Il y a un truc pas clair avec la nouvelle. Je je ne ressens pas ses émotions ! Comme avec toi. Et puis Linh m'a dit que Tiergan a fait des éclateroles .
Tam soupira et étira son ombre jusqu'a l'enquiquineur magistrale.
" Tu veux savoir QUOI au juste ?"
"Qui elle est et pourquoi elle ne porte pas de pendentif d'identification ".
Tam soupira et repris à voix haute.
-Tu rentre avec moi ?
-Oui.
Le ténébreux, que cette perspective ne ravissait pas, grommella une ratatouille de jurons dans la langue des ténèbres. Il entra dans sa salle de cours où sa mentor, Lady Stoumpf, lui donna une feuille de 46 questions sur la présence des elfes dans la première guerre mondiale. Il n'eu qu'a se concentrer pour entendre la voix de sa mentor retentir dans son crane. Le cour complet lui revint à l'esprit et il complèta la fiche facilement. Il se rappelait très bien lorsque ses parents avaient découvert sa phénoménal mémoire auditive.
Il était dans le jardin de Choralmer avec Linh et sa mère. Il révisait dans un contrôle. Tam n'ayant jamais entendu le cours, cela faisait une heure que Maï Song désespérait. Impossible de retenir la moindre information. Son père grondait. À un moment, Linh avait récité par coeur le cour. Il l'avait imité juste après. Il se souvenait de l'exaspération de son père : il disait que son fils faisait exprès de ne rien retenir, juste pour le faire tourner en bourrique. Évidemment, c'était faux. Heureusement, sa mère lui avait dit qu'il avait juste une mémoire auditive, tout comme elle. ela lui avait évité de se faire passer un savon. Tam rendit son controle dans les temps. Une fois que la sonnerie eu sonné, il partit en ténébrisme. Il poussa la porte en disant son habituel " Bonjour Mylady" et se retrouva face à Tiergan en train de se disputer avec Lady Zillah. Au fond, assise sur une banquette, se trouvait Méléa, visiblement amusée. Il s'assit avec elle en écoutant les deux adultes se chamailler. Visiblement, ils ne l'avait pas remarqué.
-MAIS NON DE DIOU, POURQUOI TU NE M'AS RIEN DIT ?
-PARCE QUE JE SAVAIS QUE TU RÉAGIRAIS COMME ÇA,ESPECE DE PACHYDERME OBÈSE !
-TU AS LAISSÉ MON FILS ou presque PARTAGER SON HUMANITÉ AVEC DE L'HYDROMBRE, COMMENT VOULAIS-TU QUE JE RÉAGISSE !
Son fils ?Tam rougit doucement
-SI TU RÉAGIS COMME ÇA, JE NE TE DIRAIS PAS LA SUITE
- QUELLE SUITE !? DE TOUTE MANIÈRE, RIEN NE POURRAIS ÊTRE PIRE !
-Il se pourrait que j'ai enregistré Méléa comme notre fille au service des identités elfiques...
Tiergan eu un temps d'arrêt, éberlué
-Attend...TU A SOUS ENTENDU À L'ADMINISTRATION QUE NOUS AVIONS EU UNE FILLE SECRETE ENSEMBLE !
-Parfaitement, espèce de crottin d'alicorne!
-MAIS NOTRE RELATION DEVAIS RESTER SECRETE, IL ME SEMBLE !
Méléa fit son sourire narquois de Keefe
-Si je puis me permettre, vu comme vous l'avez crié fort, il n'y a plus de secret. Toutes mes félicitations, au passage.
Les deux adultes rougirent de concert. Ce qui n'empêcha pas Lady Zillah de hurler sur son petit ami
-ET PUIS FRANCHEMENT, LA DISCRÉTION TU CONNAIS, ESPÈCE DE FESSES DE SASQUATCH !?
Et Tiergan de renchérir
-PARDON, MAIS ON FAIS TOUS DES ERREURS
-MOI.J'EN AI JAMAIS FAIT D'AUSSI /censuré/ ! ET C'EST BIEN POUR ÇA QUE CE SOIR J'EMMÉNAGE CHEZ TOI !
Tam et Tiergan s'étranglerent en coeur
-QUOI!
Lady Zillah répondit calmement
-Et oui. Tu as 4 enfants chez toi je te rappelle. Et ils ne vont pas survivre sans une personne qui sait préparer les éclateroles sans les brûler. Et ils ont besoin de la tendresse d'une mère, n'est ce pas Tombre ?
Tam palit
-Je suis obligé de répondre ?
Tiergan regarda sa ( tyrannique ) petite copine.
-...d'où tu sais que j'ai fait brûlé les éclateroles🍩🍩🍩 ?
-Tu sens le brûlé.
-Je n'ai pas voix au chapitre ?
-Laisse moi réfléchir...BIEN SUR QUE NON, ANDOUILLE !
Tiergan siffla entre ses dents. Il grommela
-Trèèès bien.
Et il sortir en se drapant dans une dignité outragée.
Méléa éclata de rire, suivi par Lady Zillah. Elle s'essuya le coin des yeux.
-Alors, mon gentil Mister Frangette, quoi de neuf ?
La seul chose que réussi à bredouiller '" mister Frangette" fut :
-Depuis combien de temps vous êtes ensemble ?
Lady Zillah compta sur ses doigts
-Ça vas faire 350 ans en mars.
-350 ANS !
Tam et Méléa avaient criés en coeur. Lady Zillah entortilla l'une de ses mèches caramel autour de son doigt, visiblement amusée.
-Que voulez-vous, l'amour est coriace !
-Mais pourquoi ne pas vous être enregistré auprès de bureau des unions, Lady Zillah ?
La mentor poussa un soupir.
-Parce que nous sommes mal-assortis.Elle jeta un regard triste à Tam. Voyez-vous, les ténébreux ne sont jamais assortis avec des personnes possédant un talent rare. De plus, j'ai une soeur jumelle. Flasheuse. Nous nous sommes disputés cruellement et je l'ai perdu de vue. Avant que tu ne me pose la question, oui, elle me manque. Personnellement, je m'en fiche d'être mal-assorti, mais pas Tiergan. C'est pourquoi notre relation n'est pas officielle.
Tam n'en croyait pas ses oreilles. Lady Zillah avait une jumelle. Lady. Zillah était mal-assortie. Une questions lui brûlait les lèvres.
-Lady Zillah,mais... avez vous déjà regretté d'être jumelle ?
-Pas de Lady entre nous. Je m'appelle Ayca. Et...jamais je ne le regretterai.
Ayca sourit à Tam. Elle lui caressa doucement la joue. Tam sentit comme un courant électrique lui traverser le corps et le cœur. Et cette émotions...et ce que ce serait... La même chose que lorsque sa mère lui peignait les cheveux en lui chantant une berceuse....de l'amour ?! Tam sentit son corps s'amollir,et une envie irrésistible de se blottir contre sa mentor le prenait. Le vide profond qui s'était formé lorsque ses parents l'avait abandonné réclamait des larmes. Avant qu'il ne comprenne ce qui se passait, il s'agrippait comme à une bouée de sauvetage à Lady, non, Ayca, comme Linh l'avait fait avec lui. Il se sentait trembler. Il en avait mare d'être fort. Il senti une goutte rouler sur sa joue. Puis une autre. Sa mentor traçait des ronds dans son dos, et lui sentait son cerveau comme transpercé par des éclats de souvenirs triste, et le vide dévorant qui menaçait de l'engloutir...et...le noir....
Chapitre 7 Peur du noir ☻[]
Depuis qu'il était tout petit, Tam avait peur du noir. Un comble pour un ténébreux. Pour s'endormir sans avoir peur des monstres cachés dans l’obscurité, aujourd'hui encore, il devait envelopper d'une couche de sombrume. Il se sentait dériver vers la frontière flou entre passé et présent, il allait...
-TAM !
Un cri qui lui semblait familier. Un souvenir. Une chaine d'argent fondu, et des cheveux noirs de jaie qui trempaient dedans. Une petite main gnomide enserrait la sienne. Un amour dévorant pour deux personnes : sa jumelle et...
-Tam...Titi vas me tuer si tu ne te réveille pas...
Ce murmure lui semblait familier. Il fallait ouvrir ses yeux. Il les ouvrit. Tout lui revint. Linh. Ayca. Tiergan. Méléa. Il ouvrit la bouchee pour parler, mais ne vit au début qu'un épais tissu blanc. Il se débattit pour sortir la tête d e cette camisole avant se rendre comte que son linceul n'était autre que la cape de sa mentor, et qu'il était allongé sur la banquette moelleuse de sa salle de classe . Et aussi qu'il était complètement ébourifé.Devans les yeux plein d'inquiétude de Ayca, il ne parvient qu'a dire :
-Titi ?
Lady Zillah poussa un soupir de soulagement, presque aussitôt suivie d'un chapelet de juron troll qui aurait même fait rougir Ro - c'est dire-.
-Tombre....voyons....LA PROCHAINE FOIS QUE TU ME FAIS UNE PEUR PAREIL, JE TE TEINS LES CHEVEUX EN ROSE !
Tam grimaça. Il demanda
-Vous appelez Tiergan Titi ?
-Tu viens de tomber dans les éclateroles, et c'est la seule chose que tu retiens ?! Et pour répondre à ta question, oui. ET PAS DE COMMENTAIRE !
Le jeune elfe grimaça.
-J'ai dormi combien de temps ?
-3 minutes au tout plus. Mais tu m'as fait peur. Très peur.
Si Linh l'apprenait, cela l'inquiéterai... et Tam haïssait faire peur à sa jumelle...
-Est ce que ça peux rester entre nous ? Je préférerais éviter que Linh l'apprenne.
-Très bien. Mais ça vaux aussi pour Tiergan. Tope là ?
Le ténébreux hocha la tête et frappa dans la main tendue de sa mentor. Soudain, une voix douce accompagné d'un sourire narquois intervint
-Il faudrait peut-être que tu ailles faire un tour au centre Foster. Juste au cas où ce serait grave.
Lady Zillah demanda, songeuse
-Mais comment éviter que Linh et Titi n'ai des soupçons ?
Méléa comtempla ses phalanges d'un air pensif. Avant d'envoyer son poing dans le nez de Tam. Lequel émis un bruit sinistre.
-NON MAIS ÇA VAS PAS ????
Le garçon était furieux. La ténaitre souriait au contraire avec une satisfaction non dissimulée.
-POURQUOI TU AS FAIS ÇA !?
-Bah, tu as trébuché dans un couloir et du cou du vas au centre de soin.
Tam essuya le sang qui coulait de son nez en grognant. Il avait envie de pleurer, mais il était tellement plus simple de laisser la colère l'envahir... c'est pourquoi il sortit de la salle de classe en trombe, claquant la porte au passage. Il partit au centre de soin, essayant de retenir sanglots et sang. Aussitôt arrivé, Elwin lui fit avaler toutes sortes d'élixirs répugnant. Et lorsque il demanda au médecin s'il ne remarquait rien d'anormal, ce dernier lui répondit un "Non, pourquoi ?". Avant de lui tendre une peluche en forme de licorne noire nommée "Lilou la licorne ". Autant dire qu'il la fourra dans son sac aussitôt après l'avoir renommé "Nocturne".
À midi, Méléa le ratrappa dans la file d'attente. Il fit semblait de l'ignorer jusque à ce qu'elle lui dise vivement
-NON ! Ce plat est insipide ! Prend plutot ça !
Tam leva un sourcil, surpris
-Comment tu peux savoir si il est mauvais ?
Méléa soupira puis lui demanda simplement
-Tu as lu sa sombrume ?
Tam s'exécuta.... Et poussa un petit cris des plus comique.
-Mais...mais...ce plat a une quantité de sombrume non négligeable ! Tandis que celui-ci n'en a pas !
L'elfe d'hydrombre sourit
-Maintenant, tu sais lequel prendre.
Pour la première fois depuis des semaines, il se régala. En apparence, son plat ressemblait à de la bouille grossière d'artichaut moisi, et il dégageait des effluves ressemblant à un parfum à la pomme humain périmé depuis une dizaine d'années. Étonnant, il avait le gout d'une flamenkeche au saumon, plat que Tam aurait adoré si il était humain et pas végétarien. La simple idées de manger un animal lui donnait haut-le-cœur. Il finit son repas avec appétit, tandis que Linh mastiquait avec dégout une part de quiche rose.
À l'heure d'étude, il termina une rédaction portant sur les ogres et se mit entre Linh et Keefe. Pour ce dernier, il n'avait pas eu le choix. Hélas. Une boulette de papier le frappa la tête. Il la ramassa et la déplia. Le papier crissait doucement sous ses doigts. Il lu les lettres fines qui s'y étalaient. Il était écrit : retourne à Exilium, sale ténébreux !🤢🤢🤢.
Tam ne réagit pas. Au contraire, Keefe, à sa droite, sursauta. Il lança un regard incrédule au ténébreux. Ce dernier se rendit compte qu'il avait oublier de barricadé ces émotions. Erreur qu'il rectifia aussitôt. Or de question que l'empathe sache qu'il était amoureux de...
-Tam ! C'est Fitz !
Tam soupira puis étendit son ombre avec précaution. Il demanda
-Il y a un problème ?
-C'est Biana ! Elle n'arrête pas de parler de toi ! Je te préviens, si tu la touche...
Tam leva les yeux aux ciel
-Franchement, tu me contact par télépathie pour ça ? Au passage... je t'assure que je ne suis pas amoureux d'elle.
Enfin, il l'espérait...
Lorsque le carillon mélodieux de la fin des cours retenti, il partit vers le luminateur. Keefe le ratrappa.
-Et, mister frangette, tu n'a pas oublié ?
Tam murmura "non". Il attrapa la main de son meilleur ennemi et cria le nom de l'île privé où. il habitait. Puis il fit un pas dans le rayon lumineux.
Chapitre 8 💖: Le jour où Keefe...[]
La première chose que dit Keefe en arrivant dans la coupole enneigée qui abritait le luminateur fut " Non d'un gulon !". On ne pouvait pas lui en vouloir. La demeure du télépathe était en effet grandiose. La tour où les deux garçons avaient atterris était entièrement taillée dans le cristal de roche qui servait habituellement à fabriquer les fenetres. Les flocons de neiges qui valsaient devant les vitres rendaient encore plus agréable la douce chaleur qui avait envahie la maison. L'empathe était encore à comtempler la pièce lorsque Linh apparue. Visiblement furieuse.
-Tam ! Tu étais censé m'attendre !
Elle allait continuer, mais la vue de Keefe en compagnie de son frère suffit pour lui faire perdre ses moyens. Derrière elle, Méléa souriait avec un air goguenard. Le même que Keefe. Soudainement troublé, le malaise de Keefe était presque palpable. Tam l'attira dans sa chambre.
Comme il n'avait pas prit la peine de la décorer, rien ne pouvait trahir que c'était sa chambre. Hormis les vêtements dans les armoires et les lotions pour les cheveux dans la salle de bain, seul un portrait de Linh pouvait attester d'une quelconque présence ici. Keefe souffla et s'assit sur le lit parfaitement fair de son "ami". Il avait un air mi incrédule, mi triste. Il constata
-On ne dirait pas que quelqu'un habite ici.
-Je sais.
Le malaise retomba sur les deux garçons, pesant. Un raclement de gorge de Keefe brisa le silence
-Hum...je...du coup...Méléa, c'est qui exactement ?
Tam soupira.
-Il suffit de lui demander.
Keefe pris un air horrifié
-Non ! Je...je la connais même pas !
La situation était complexe, Tam le savait bien. Il ne pouvait néanmoins pas s'empêcher de ressentir un sentiment d'amertume, souligné d'une pointe de ressentiment. Il esquissa un sourire triste
-Non, tu la connais. Et tu la déteste.
Keefe répliqua
-Elle m'intrigue, c'est tout ! Et je ne la déteste pas. Je ne la connais pas, c'est tout.
L'ancien indocile soupira. Il devait appeler Méléa. Mais... il savait pas comment faire. Il sentit un appel qui montait du fond de son coeur. Des notes. Sa raison lui criait " TAM ! TU NE DOIS PAS CHANTER DEVANT KEEFE, SINON TU T'EXPOSE À 3 SIÈCLES DE MOQUERIES !". Mais il savait qu'il n'avait pas le choix. Ainsi, il sentit vibrer sa gorge, qui lui sembla contenir des centaines de papillons. Leurs ailes le chatouillait, le pressait d'ouvrir la bouche. Il leur obéit. Et une mélopée dans le language des ténèbres roula sur sa langue...le temps sembla se suspendre. Les quelques secondes qui passèrent semblèrent des heures. Lorsque Tam cessa de chanter, ses joues étaient d'un carmin soutenu. Il se cacha derriere sa mèche argentée. Ses joues étaient tellement brûlantes qu'il aurait facilement faire cuire un oeuf dessus. Keefe, lui, semblait médusé. Il était blème, et fébrile. Il murmura
-Tu...tu...tu viens de chanter ?
Tam devint, si c'était possible, encore plus rouge. Keefe l'imita lorsque il continua
-C'est...Ce que...c'était magnifique.
Tam aurait voulu répondre mais...Méléa se matérialisa avec un "plop" retentissant. L'empathe bondit et hurla :AHHHHHHH!!!!!!NONMAISSÉRIEUXCOMMENTUFAISPOURAPPARAITRECOMMEÇA??????????"
La Fluctatrice s'exclafa.
-Quoi ? Tu n'avais jamais vu de ténaitres répondre à l'appel de leur maitre ?
L'air renfrogné de Keefe se brisa lorsque il réalisa
-De quoi ?
Il se tournait vers Tam comme si il possédait toutes les réponses.
-Ne me regarde pas comme ça, je ne sais rien.
Méléa soupira.
-Vu que ton ami...
-Ce n'est pas mon ami !
Les deux garçons rougirent lorsque ils réalisèrent qu'ils avaient parlés en même temps. Méléa pouffa. Ce qui ne l'empêcha pas de continuer.
-Je disais : vu que ton ami m'a vu apparaitre, je vais lui expliquer.
Keefe la considèra avec méfiance
-Avant toutes choses : qui es tu ?
La ténaitre répondit avec insouciance
-Je suis Tam, pourquoi ?
L'empathie est un mouvement de recul. Il cria
-Tu es QUOI !???
-Bah, Tam.
Keefe éclata de rire
-Vous me faite une blagues, c'est ça, s'écria il en essuyant les coins de son oeil droit, hilare. C'est bien joué, mais jamais vous ne ferez mieux qui l'incident du grand gulon !
Un raclement de gorge de Méléa et l'air exaspéré de Tam le fit se départir de son rire. Il ouvrit grand les yeux, soudain blème.
-Vous...vous ne plaisentiez pas ?
La ténaitre soupira
-Non. Mais je vais éclairer ta lanterne.
Elle éclaircie la gorge et commença à raconter :
- Depuis la nuit des temps, l'hydrombre et la quintessence se côtoie dans les cieux. Elle planent en attendant de pouvoir rejoindre votre monde pour y vivre. Lorsque elles se matérialisent sur terre, prenant une forme humaine, elles sont douées de vie et d'émotions. Un jour, un éclat d'hydrombre est tombé fou amoureux d'un éclat de quintessence. Ils réussirent tout deux à prendre forme humaine pour vivre ensemble. Hélas, ni la quintessence ni l'hydrombre ne voulait que ces deux morceaux vivent et s'aiment. Unissant leur force, les deux éléments poursuivirent les deux amoureux. Se trouvant acculés dans un cratère profond, les deux amants se fondirent l'un dans l'autre. Cette union contre nature provoqua une explosion à la puissance démentielle. Horrifiés par ce qu'ils avaient fait, les deux peuple et le nouvel élément créé par l'assemblage d'ombre et de lumière, qu'on appela lumonbre décidèrent que désormais ni hydrombre ni quintessence ne pourrait désormais venir sur Terre pour devenir humain ou elfe, sauf si elles étaient invoquées par un ténébreux ou un flasheur au cœur pur. La lumonbre décida en guise de pénitence qu'elle se porterait garante de la douane entre terre et cieux. Mais elle ne pouvait se fixer sur terre que si une personne mourrait et souhaiterai revivre habitée par ombre et lumière. Par chance, la vie d'une jeune sans-talents avait été fauchée par le souffle de l'explosion. Elle choisit de revivre en tant que gardienne. C'est ainsi qu'aucun être des ténèbres, également nommé Ténaitre ou Hydrilles n'a posé le pied sur terre sans la permission de la gardienne. Cela faisait deux millénaires que l'hydrombre n'était pas devenue elfe avant que Tam ne m'invoque. Et absolument personne n'avait jamais entendu parler de ténaitres avant que j'arrive...ce que je ne comprends toujours pas.
Keefe haussa les sourcils.
-Ouuuuuua....donc..... tu n'es pas une Elfe mais une espèce d'ombre bizarre doté de penser et de sentiments ?
-Parfaitement.
Tam.jetta un oeil à travers la fenêtre. La nuit était déjà tombé, et le lendemain serait samedi. Il sentit une terreur familiere l'envelopper lorsque il posa les yeux sur un placard noir qui pouvait contenir un monstre...il s'envellopa de sombrume pour contenir sa peur irrationnelle. Il passa le reste de la soirée à discuter avec Keefe. Lorsqu'il ne blaguait pas, c'était un camarade enjoué et agréable. Cela lui coutait de l'admettre, mais...il commencait à beaucoup l'aimer...Et ça lui coutait de le dire. Tiergan toqua à la porte.
-Entrer !
Tam souriait sincèrement. Mais Tiergan eu un temps d'arrêt lorsque il vit les dents de son "fils".
-Tam, tout vas bien ?
-Oui, pourquoi ?
-Comme ça. Je.me suis arrangé avec Lord Cassius et Ro. Keefe reste dormir.
L'intéressé bondit de joie.
-YOUPI ! JE SUIS DÉBARRASSÉ DE LORD SNOBINARD ET DE TATIE RO POUR UNE NUIT !
Tam ne pouvait lui en vouloir. Mais il Ethan néanmoins jaloux. Au moins, son père comprenait son talent. Lui, personne de pouvait comprendre le fardeau de l'hydrombre. Linh leur apporta des sacs de couchage, et les deux garçons discutèrent jusqu'à point d'heures
-Tu avance avec Sophie ?
La question de Tam avait fusée. Keefe avait soupiré doucement. Et lui avait répondu
-Je...je ne sais plus trop où on est. Je ne suis même pas sure de l'aimer... et on est pas ensemble....je...ne sais pas...
Aux ale tours de 3 heures du matins, Tam s'était endormi. Pas Keefe. Méléa apparut avec un "plop".
-Tu ne sais pas quoi penser de lui
Keefe acquiessa
-Je ne sais pas qui il est...
-Je peux te le montrer.
Keefe tendit ses mains à la ténaitre, et....
"Tam pleurait. Il était caché derrière un rocher à Bois sauvage. Il sentait le vide dans son coeur...il se rappelait vaguement une chanson que sa mère fredonnait. Une ode à l'amour et à la paix. Il n'avait ni l'un ni l'autre. Pourquoi ? Il ne savait plus....il masqua ses larmes à l'aide de sombrume et sourit à Linh lorsque il la rejoignit."
"Une tête à la chevelure noire, encore lisses et absente de tout argent. Un chaudron écumant. Sa mèche dans sa main. L'odeur de cheveux brûlés. Et le vide qui se creusait'
"Une gnomide vêtue d'une robe de paille. Elle souriait de toutes ses dents vertes. Elle ouspilait gentiment le jeune homme curieux et attentif qui la questionait sur les plantes comestible. Elle s'appelait Florie"
"Un élève qui lui crachait dessus, criant "sale ténébreux ". Les larmes qu'il retenait."
"Bulhorn qui hurlait. Une ombre visqueuse qui sortait d'un corps inanimé. Une fatigue dissimulée...et Fitz qui hurlait de peur en voyant l'ombre se liquéfier "....
Keefe lacha les mains de Méléa. Il secouait la tête. Tout le Tam su'il connaissait n'était qu'invention...il laissa tomber sa tête dans son oreiller et s'endormit.
Chapitre 9 💗Vive les glaçons ![]
Le soleil.coulait à flot lorsque Tam ouvrit les yeux. Blottit dans don duvet, il sentait la fraicheur de l'air matinal sur ses joues. Et deux pois sur la taille. Il se redressa, totalement ébouriffé, pour voir un gulon en peluche posé sur son ventre. Accompagné de la tête d'un garçon blond...Tam se leva d'un bon, laissant tomber le crane de l'empathe par terre. Ce dernier se releva en se massant les tempes à deux mains en grommelant contre les ténébreux trop du matin. Il se vengea en mangeant toutes les clémentines destinées au petit déjeuner. Linh n'adressa pas la parole à son jumeaux, caressant le ventre de Princesse Aileronron. Laquelle semblait aimer. Keefe se baffra, se régala, plaisanta...tandis que Tam grignota, mutin, jetant des regards à la dérobé à Linh qui lui faisait la tête. La dernière miette venait de disparaitre du plateau lorsque un grelot argentin tinta. Tiergan se redressa.
-Ça doit être Ayca...
Keefe jetta un regard perplexe au mentor de télépathie, rouge comme une tomate. Il s'éventa de la main.
- je ne sais pas qui est cette Ayca, mais l'amour que je ressens en ce moment précis est déroutant. Ça fait longtemps que vous êtes ensemble ?
La réponse gênée de Tiergan fut noyée par le cri de Wylie
-QUOI !? TIERGAN, TU ES AMOUREUX ET TU....tu...ouah...tu as une vie sociale ?
Tiergan devint encore plus pourpre.
Tam le prit en pitié. Il se leva et déclara
-Je vais saluer Lady Zillah.
Grossière erreur. Il reçu en stéréo un nombre de hurlements effarants
-Quoi ! TU ES FOU DE LA MENTOR DE TAM !? ( Keefe )
-TAM ! TU ÉTAIS AU COURANT ET TU NE M'AS RIEN DIS ! ( Wylie )
-JE VAIS AVOIR UNE BELLE MÈRE TÉNÉBREUSE ? ( Linh )
-POURQUOI TU LEUR A DIT !?????? ( Tiergan )
A la fin, le pauvre elfe les tampons qui sifflaient . Et cela aurait pu continuer plusieurs minutes encore . Il fut heureusement sauvé par l'arrivée de sa mentor dans la cuisine . Elle portait une longue robe mauve et un bonnet noir. Elle serait contre son cœur un gros plat chaud ( sans doute un gratin) et semblait visiblement dérouté par les cris qui retentissaient partout . Lorsque miraculeusement le silence se fit , elle demanda
-Titi....TU NE LES AVAIS PAS PRÉVENU POUR NOUS, ANDOUILLE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
-PARDON, MAIS ILS M'AURAIENT PRESSÉ DE T'INVITER !
-J'ATTENDS TOUJOURS UNE INVITATION !!!!!
-OUAIS, BAH C'EST PAS EN ME CRIANT DESSUS QUE TU VAS L'OBTENIR !
-MOI, JE TE CRIS DESSUS ?
-Oui
-A !..a bon....
La ténébreuse posa le plat sur la table.
-Un gratin de Filleherbes.
Elle tourna un instant sur elle-même, faisant tourner les pans de sa cape argentée dans les airs. Après quoi seulement elle salua l'assemblée. Une quinte de toux lui répondit. Keefe s'était étranglé avec un boumobeure. Après lui avoir tapé dans le dos, elle engagea une discution avec Linh et Wylie sur le fluidité des éléments. Puis, riant, elle raconta des anecdotes sur Tiergan et un bébé Licorne.
-Et là, il a hurlé " MON DIEU MAIS C'EST QUOI CE MONSTRE TOUT GLUANT ?!!!".
Toute la tablé éclata d'un rire joyeux. Sauf Tam. Ayca s'en aperçu. Et raconta une blague
-Qu'est-ce qui se court et se jette ?
-Je ne sais pas...
-Une courgette !
Elle profite à ainsi de l'hilarité générale pour étirer son nombre jusqu'à celle de Tam .
« Tombre...qu'est-ce qu'il y a ?»
« Rien... rien du tout. Je.... j'étais juste dans mes pensées »
L'elfe leva un sourcil
« Et pourquoi donc est-ce que tu n'arrêtes pas de passer les mains autour de tes oreilles depuis tout à l'heure ? Voyons, ton nom je ne suis pas dupe . Et ... tu rougis chaque fois que je prononce un prénom commençant par K . Tu regardes également la fenêtre de façon rêveuse . Tu présentes tous les symptômes d'une personne ... »
« Je ne suis sur de rien...et...j'ai un peu mal à la tête.»
« et si tu allais dehors ? L'air frais te revigorgera. Et en plus, tout est tellement beau que tu devrais avoir plein de poèmes qui surgiront dans son esprit , et tu deviendras encore plus puissant ! À condition que tu les notes bien évidemment»
Tam évalua les risques. D'un côté, il avait l'impression d'avoir un verminion qui lui mangeait le cerveau et pour sur l'air frais lui ferait du bien, mais d'un autre côté il n'aurait pas l'occasion de se faire pardonner par Linh. Même s'il n'avait toujours pas compris ce qu'il avait fait ...
- Je vais aller faire un tour dehors , annonca à Tam en saisissant son grand manteau noir brodé d'argent rembourré de crain de licorne .
- Je l'accompagne , ajouta presque aussitôt Keefe.
Tam leva les yeux aux ciel. L'empathe ressentait ses émotions, pourquoi ne sentait-il pas qu'il avait envie d'être seul ? Mais il se rappela d'un détail : il camouflait ses sentiments avec sa sombrume. Mais il sentit soudain comme un chatouillement dans son coeur et...
"Enfant barricadé
Mal-être dissimul..."
Tam pulvérisa le poème. Il tritura sa mèche un instant avant de sortir par la grande porte d'entrée en cristal. Les flocons tourbillonaient, et il aurait voulu se fondre en eux, devenir boule de neige et geler sans douleur. Il aurait voulu mettre le temps en pause, pour rester tout l'éternité sous la brise hivernale. Sentir le froid s'insinuer en lui, la glace se figer sur ses joues et y fondre éternellement. Il aurait voulu oublier les pensées et les émotions qui tourbillonnaient en lui. Il aurait voulu pleurer. Il aurait voulu faire tomber son masque, remplacer les ténèbres par la lumière et serrer Linh contre son coeur. Il aurait voulu cesser de s'autocensurer, de pouvoir crier ce qu'il ressentait à mille lieu à la ronde...Il aurait voulu mourir. Ou plutot vivre. La vie n'était que contradiction. La mort aussi. La sang, la sève. La haine, l'amour. On pouvait passer de l'un à l'autre en quelques secondes. Ou minutes. Il regarda le flot glacé de la rivière qui charriait des blocs e glaces. Il serait facile de sauter dedans, et ainsi mourir. Ca serait facile, et cela faciliterait la vie de tout le monde. Il fit un pas en avant. Puis un autre. Plus qu'un pas et il plongeait dans le torrent gelé. Il prit un profonde inspiration. Et...
-Tam, ça va ?
Le ténébreux tressaillit. Il avait totalement oublié la présence de Keefe. Il masqua son visage derrière sa frange avant de se retourner
-T'es pas empathe, Grassecoiffes ?
Le jeune elfe leva les yeux aux ciel
-Mister Frangette, tu m'empêche de lire tes émotions.
-Il y a peut-être une raison à cela.
-Ouais, bah lorsque tu regarde avec envie un tas de glaçon qui flotte, pardon, mais moi je m'inquiète.
-Mais il n'y a pas de raison pour que tu t'inquiète !
Keefe rougit. Il s'approcha de Tam. Se dernier sentait le souffle chaud de l'empathe sur sa joue. Le temps parut se figer. Les deux garçons se rapprochèrent un peu plus. Brutalement, Keefe agita la main devant le visage de son ami. Les ténèbres qui masquait sentiments à l'empathe se dissipèrent. Tam recula violement. Il se tenait le visage à deux main. Keefe aussi. Il se tenait le crane à deux mains de douleur. En l'espace de quelques secondes, le ténébreux passa de la stupeur à la colère. Il masqua presque aussitôt ses émotions. Keefe était blème. Il murmura.
-C'est...comment tu fais pour masquer tout ça ?
Tam se tenait sur la défensive. Il serrait ses bras contre son torse. Blafard. Il tremblait légèrement.
Keefe s'approcha de son ami doucement, comme pour approcher une bête sauvage.
-Tu te rends conte ? Même avec Sophie je n'avais ressentit une telle décharge d'émotions...tout était...confus. Comment fais-tu pour vivre dans se flou ?
Il se rapprocha en core. Tam eu un mouvement de recul. Il parla sèchement
-Je vis
-Je n'appelle pas ça vivre.
Il franchit un dernier espace entre Tam et lui. Le ténébreux fit un pas en arrière. Juste le temps de voir l'expression de terreur pure se peindre sur le visage de Keefe et...
L'eau. La glace. La sève. Le sang. La vie. La mort. Tam n'avait pas mal. Il avait juste...froid. Pas d'émotions. Juste des ailes de papillons qui affleuraient dans son ventre. Et la sable qui lui rapait la joue. Le sable ? Tam ouvrit les yeux. Il était étendu sur la berge. A coté de lui, Keefe, parfaitement sec, à bout de souffle. L'empathe cria
-TU TE RENDS COMTE QUE TU PESE UN MAMMOUTH MORT ?
Tam avait la gorge rapeuse. Il grommela
-Comment ?
-Télékinésie.
-Je...merci.
Il remarqua que le voile de ténèbres qui enserrait son visage était déchiré. Il le retissa. Keefe tendit son manteau au ténébreux.
-Non, inutile. Prends-le.
Tam claqua des doigts. Aussitôt, une chaleur médusante s'échappa de son corps. Ses vêtements se séchèrent en rien de temps. Sa frange aussi. Keefe se rapprocha de lui
-Ton nouveau surnom, c'est chauffage central.
Tam se décala, puis tendit sa main à son nouvel ami.
-Viens.
Ensemble, ils lévitèrent jusque à sa chambre, où ils se débarrassèrent de leur manteau. Keefe s'étendit sur le lit de son camarade. Il souffla doucement en regardant le plafond noir.
-Tam... Lorsque j'ai dissipé le voile, j'ai ressentis comme...comme un tourbillon. Une bourrasque. Des éclairs. Tout s'est additionné pour former un ambroliguo de sentiments. Il y avait de la stupeur...de l'appréhension. De l'amour, de la surprise, du choc, de la trahison.De la detresse. Mais surtout de la peur. Une terreur comme je n'en ai jamais ressentis. Ca faisait mal. Et j'avais l'impression d'avoir un trou béant à la place du coeur. Et comme des fissures dans mon esprits. C'était...bizarre...bizarre et intense. Etre toi...ça ne dois pas être de tout repos
Tam s'assit dans un fauteuil violet foncé. Il soupira avant de répondre
-Je ne fais que ce que tout les ténébreux font et on l'habitude de faire.
Keefe fit une moue dubitative.
-Vu la quantité d'émotions.... Je veux dire, c'était un ras de marée ! Même lorsque que Sophie m'optimise, je ne ressens pas les choses aussi intensément. Je ne sais pas pourquoi, mais...ça m'inquiète.
Tam leva les yeux au ciel. Il pouffa doucement, mais sans joie.
- Tu exagère.
-Je n'avais rien ressenti d'aussi intense depuis....bah, j'avais juste jamais ressenti ça.
Tam sentit tressahire une corde sensible au fond de lui même. Elle fit monter un accord doux amère vers son coeur...et sentit comme un flot de lave bouillonnante la brûler de l'intérieur. Une douceur étrange, Méléa d'espoir.
Il se reprit. Keefe le regardait d'un oeil inquiet. Mais il avait la sensation d'être un spectre invisible. Une mélodie. Des notes se chevauchent, et des dizaines de voix y lisaient d'une noirceur douce. Keefe se rapprocha à nouveau. Le ténébreux, hypnotisé par la mélopée, ne le remarqua pas. Les entrelats de sons lui montaient à la gorge. Il voulait ouvrir la bouche, laisser s'échapper cette chanson qui pulsait à l'unisson de son coeur, qui clapotait et le brulait comme la lave qui lui carbonisait le coeur dès qu'il y songeait. Il avait mal. Les notes se firent plus pressantes, forcaient pour sortir de sa gorge. Tam sentit son coeur s'affoler. L'air refusait de s'engouffrer dans ses poumons. Il étouffait. Tam saisit sa gorge a deux mains. Il gémit. Keefe se rapprocha encore.
-Tam ? TAM ! Le ténébreux ne l'entendit pas. Sa vue était brouillée, des larmes remplissaient ses yeux couleurs de lune. Soudain, une douleur fulgurante lui lacera le dos. Il hurla. Enfin, la délivrance. Il respirait. Il toussa deux ou trois fois, puis il leva la tête vers Keefe. Ce dernier paniquait - TAM !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Mister Frangette, réveille toi ! Je ne moquerais plus jamais de ta frange !!!!!!! Meme que j'en porterai une ! La même que toi ! Je le jure ! REVEILLE TOI !
-Je prend note....
La voie seche et arides de Tam fit crier Keefe.
-TAM ! Ne me refais jamais une peur pareille !
Tam toussa sèchement dans son coude. Il répliqua
-Il n'y a aucune raison de t'inquièter.
-On dirait Alden.
...Tam ne trouva rien à y répondre. A part...
-C'était rien de grave, d'accord ? Ne dis rien à Linh !
Keefe ouvrit la bouche, mais la porte s'ouvrit à la volée sur une chevelure noire incrustée d'argent et des yeux couleur de lune. Linh. Elle entra comme une furie dans la chambre de son frère. Ses cheveux cinglèrent l'air lorsque elle se pencha sur son jumeau. CE dernier balbutia :
-Linh....Qu'est ce qui t'amène ?
Sa soeur lui jeta un regard assassin. Elle cracha
-Tam Quan Song ! Tu ose me demander ? Tu viens de t'étouffer !
-Ce n'était rien, protesta Tam. Et même, ce n'est pas la première fois.
-EN PLUS !
-Mais...heu...Linh ! Je t'assure...Il n'y a rien ! Je...je vais parfaitement bien.
Sa jumelle s'approcha et murmura
-Tu sais quel est le point commun entre les sédicates et les banshee ? Toutes les deux savent lorsque une personne est en danger de mort. Et devine qui a crié lorsque j'étais en bas avec Méléa ? J'appelle Elwin.
-NON !
Tam avait crié. Sa soeur se figea. C'était la première fois qu'elle voyait son frère aussi en colère. Tam sentit le voile de sombrume se déchirer, laissant à découvert des joues rouges et son air furieux. Son air déboussolé.
-Linh. Non. Je. Ne. Veux. Pas.
Linh capitula et quitta la pièce à reculons. Keefe se tourna vers son ami
-Elle s'inquiète pour toi.
Tam secoua la tête.
-C'est à moi de s'inquièter pour elle, et pas l'inverse.Keefe voulut répondre, mais il se résigna.
-Et puis il faut que je te la fasse, cette frange.
L'empathe eu un mouvement de recul.
-Quoi ?Non!
Tam laissa un sourire transparaitre.
-Tu me l'avais promis.
Keefe regarda sa tignasse ébouriffée dans la fenetre. Il se tourna vers Tam, soudain sérieux.
-Je te laisse faire.
Nt : En relisant le seul passage de la série où on voit Lady Zillah, je me suis rendue comte que le caractère de "ma" lady zillah ne correspondait pas. Oups......
Chapitre 10 ❣ Pointes de cuivre[]
Tam plaisantait. Il fut prit de cour lorsque Keefe accepta. Il bégaya
-Mais....je....je plaisantais....
Keefe, le regard brulant, soudain les yeux de lune du ténébreux. Il s'expliqua
-Toute ma vie, mon père m'a rabaissé. Ma mère m'a trahi, et tout le monde croit que je ne suis qu'un trublion bavard. Sophie ne va pas au dela de cet image. Biana et Fitz aussi. En fait, personne ne sais qui je suis. Je veux prendre un nouveau départ. Une nouvelle coupe serait un début.
Keefe attrapa un ciseau de bureau posé sur la table de chevet de Tam et lui tendit.
-Je te laisse faire.
Le ténébreux prit le ciseau. Il contempla un instant la blondeur angélique de son ami, puis attrapa une mèche. Il imagina la coupe idéale et....
Clac. Clic.
Le bruit des ciseaux seul venait briser le silence. Un petit tat de cheveux s'amoncelait sur Tam alors qu'il taillait.
Clac. Tchac.
Lorsque l'enfant des ombres coiffa délicatement son ami avec un peigne en cuivre, Keefe n'était plus le même. Le changement était flagrant tout en étant discret. Keefe était mature. Beau.
Il se tourna vers Tam, et attrapa le peigne.
-Tu y tiens ?
-Tu veux en faire quoi ?
-Le fondre.
À la fin de la journée, Keefe arborait des pointes roses métalliques.Elles chatoyaient, jouant sur la lumière du coucher de soleil. La couleur de ses yeux répondait à la neige qui scintillait en contrebas. Il se tourna vers son ami, et demanda.
-Est ce que toi aussi, tu a eu cette sensation ?
Tam leva un sourcil, perplexe. Il luttait pour maintenir son voile en place. Trop d'émotion.
-Laquelle ?
L'Empathe ouvrit la fenetre en grand. Un vent glacial soufflait dehors. Il se déversa dans la chambre du ténébreux. Les cheveux aux vents, Keefe répondit
-Cette sensation de liberté que peut t'apporter une coupe.
Tam sentait les ombres glisser de ses joues. Il essaya de les maintenir. En vain. Ses émotions se retrouvèrent dévoilées. Dans un mouvement de panique, il cacha son visage à deux mains. Ilse tourna vers le mur, tentant de reprendre le controle. En vain. A nouveau, le placard. Le monstre. Tam sentit sa respiration s'accélérer. Il entendit Keefe, derrirère lui. Il criait.
-Tam ? Que....
Il s'approcha pour prendre le bras de son ami. Ce dernier recula. Le placard. Le monstre. Le noir. Les ombres. Le monstre. Le placard. La peur. La peur. Keefe parlait, mais Tam n'entendit rien. Sa tete lui tournait. Il avait peur. Peur. Il haletait. Les ombres ne lui obéissait plus. Il n'essayait plus. Il avait envie de vomir. Il avait chaud. La tête qui tourne. La peur. La peur. Le monstre. Le noir. Son père. Angoisse. Le voile qui volait en éclat. Peur. Peur. Pur. Peur... LE monstre allait le tuer. De tout façon, il était nul. Linh le détestait, Keefe allait l'imiter maintenant qu'il savait ce qu'il ressentait. Peur. Douleur. Tam se força à prendre une profoned inspiration. Angoisse. Peur. Noir....trop de noir. Tam se calma petit à petit. Dès qu'il ouvrit les yeux, il vit Keefe, avec ses mèches rosées. Il rappela les ombres. Elles lui obéirent, cette fois. Keefe s'approcha de son ami comme si il était un chiot. Il s'approcha.
-Tam....
Tam le repoussa brutalement. Keefe le toisait.
-Tu ne peux pas me dire que ce n'était pas grave.
Tam s'entendit à peine hurler
-PARS !
L'empathe tressaillit. Il murmura, blessé
-Très bien.
Il sauta. Tam n'arrivait pas à se calmer. Son cerveau bloquait sur l'expression de Keefe avant qu'il n'entre dans le rayon lumineux. La pitié. Il la repoussa. Comme il repoussa rageusement ses larmes. Soudain, la chanson. Elle revenait. Tam refusait de chanter. Il regarda à travers la fenetre les blocs de glace sur la rivière. Ils étaient comme lui. Impuissant. La tête de Linh lorsque elle avait quitté la pièce lui revint puissance 2000. Le dégout. Voilà ce qu'elle ressentait. De la pitié et du dégout... Voilà ce qu'il inspirait. Des perles d'eau coulèrent de ses yeux argentés. Le gouffre entier qui existait en lui depuis que ses parents...que ses parents l'avait abandonné avait engloutit son coeur. Il avait mal. La boite blanche lui pesait. Tout les mots qui s'y trouvaient bataillaient pour en sortir. Il essuya ses larmes, se redressa. Juste à temps. Méléa venait d'apparaitre. Est-ce qu'elle aussi le détestait, comme ses parents, ses mentors, tout ceux qui se servait de lui ? Sans doute.
-Mister Frangette, il y a Marella, Maruca et Biana qui veulent te voir. Elles sont au salon.
Tam masqua son visage, ses émotions. Il demanda, comme si rien ne l'atteignait
-Et Linh ?
-Elle est partie pique niquer avec Dex et Wylie, répondit la fluctuatrice avec nonchalance.
Tam obscurcit son voile. Il redevenait celui que tout le monde connaissait : froid, bourru, insociable. Si un jour quelqu'un découvrait ce qu'il y avait en dessous du voile...Il traversa les couloirs entenebré de Solreef. Dehors, le temps était à l'image de son humeur. Gris. Il pénétra dans le salon. A travers la bai vitrée, des centaines de flocons dansaient. Les trois filles riaient, avachies sur des poufs. Dès qu'elle le vit, Biana invita d'un tapotement de main Tam à s'installer à coté d'elle. Tam obéit. Aussitôt, Marella se leva, et se racla la gorge. Elle rougissait doucement.
-Tam...Je...on, pardon, on voulait te dire...
-Qu'on trouve que Sophie se conduit de manière incorrecte, la coupa Maruca.
Le tenebreux eu un temps d'arrêt. Il demanda, trop brusquement
-C'est à dire ?
Biana se leva également, avec un air peiné.
-Marella et Maruca ont la sensation que Sophie les considère comme des mouchoirs.
-Oui, la comparaison est bonne, poursuivit Marella, en faisant danser des flammes dans sa paume. Sophie se sert de nous. Elle est partie avec tout le groupe, m'a laissé seule. Puis elle m'a récupéré pour ma mère, une fois qu'elle à eu ce qu'elle voulait elle m'a jeté et a finit par me récupérer pour ma pyrokinesie.
Le tenebreux sentait que ses paroles faisaient échos dans son coeur. Elle firent vibrer une corde sensible et...Non. Oh, non !
-Elle a fait la même chose pour Linh et Dex. On voulait te demander si c'était la même chose pour toi.
Tam acquiessa. Oui. Sophie ne s'était intéressée à lui que lorsqu ça lui chantait. Oui... Biana posa alors une question sans aucun rapport.
-Linh est en colère contre toi, que s'est il passé ?
Gloups. En dessous du voile, Tam baissa les yeux. Il répondit avec une fausse nochalence
-Elle s'inquiètait pour moi.
L'éclipseuse ne lacha pas l'affaire
-Mais, c'est une bonne chose, non ? Ca veut dire qu'elle tient à toi !
Le ténébreux sentit un écho douloureux dans son coeur. Non, il dégoutait Linh... Et il le savait. Il haussa les épaules
-Il n'y a aucune raison de s'inquièter.
-On dirait mon père.
-Oui, mais là, c'est justifié.
Tam se leva brusquement.
-Bon, ba désolé, mais vous avez d'autre choses à me dire ?
-Non, mais...
-Parfait.
Il quitta la pièce avant que la conversation ne tombe en terrain glissant. Il partit vers la cuisine. Le gratin de Filleherbe y était encore posé, et il dégageait une odeur suave. Il donna à Tam envie de vomir. Il partit vers la porte d'entré de Solreef, toute en cristal et paillettes d'argents. Comme dans les yeux de sa soeur... Sa jumelle, sa moitié qui le détestait. Il avit à nouveau envie de vomir. Le fils des ombres partit vers la rivière, là ou Keefe avait dispersé son voile. Il se souvenait de la douleur que cela avait provoqué. Il se rappelait caques détail du visage plissé de douleur de son ami. Les fissures dans son esprit s'agrandirent. La culpabilité. Le vide dans son coeur aussi. Il avait blessé Keefe. Il lui avait crié dessus. Il avait crié sur Linh. Elle le détestait, maintenant, c'était sur. Le coffre blanc lui revint en mémoire. Il lui pesait lourd de le tenir fermé. Un instant, il fut tenté de l'ouvrir. De laisser les poèmes s'échapper, de disparaitre sous le flot de mot. Sous cette partie de lui qu'il détestait. Mais il ne voulait pas sacrifier ce qu'il était, car les autres l'aimait comme il était... Les autres l'aimait. Non, les autre le détestait. Le DÉTESTAIT. DÉTESTAIT. DÉTESTAIT. DÉTESTAIT. DÉTESTAIT. DÉTESTAIT. DÉTESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT.
Le mot s'étirait à l'infini dans la tete de Tam.
DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT....
Pourquoi se battre lorsque les autres te deteste ? Tam sentit les fissures s'agiter. Crac. Il tibuba jusque à la rivière. Remonta lentement son cour jusque à trouver...Une cascade. De l'eau...Il tendit à main à travers la cute d'eau et rencontra un espace vide. Une grotte. Il traversa la cascade. Le sgoutes glacial lui dégoulinèrent sur ses cheveux, faisant briller de milles feu sa fra,ge d'argent. Il sentit le vide l'appeler.
DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. DETESTAIT. ....
Au fond dee la grotte scintillaient une poignée d'opale. Comme la lune sous laquelle il était né. Se ménageant une place dans la roche, il s'assit. La tête embrumé, il se sentait partir. Il le savait, son esprit partait en lambeau. Cric. Crac. Puis tout à cou...
Son monde se brisa. Des éclat de souvenirs vinrent danser sous ses yeux. Et soudain... Une musique. Une chanson que Sophie leur avait fait écouter. Soudain, il se souvint de son titre, et de ses paroles. Je suis née sous la Lune.De Kolinga. Comme lui. Comme... Cette fille avec qui il avait tout partager. Sa jumelle. Il ne se souvenait plus de son nom. Ni de sa tête. Juste de son odeur. Une odeur d'aiguille de pin trempée dans l'océan... Et la musique. Il s'accrocha à ses paroles tandis qu'il partait pour un voyage sans retour...
Je suis née sous la lune,
par une fraîche nuit d’été
Bénie des éléments, mon arrivée a fait sourire les Dieux
Je suis née sous la lune… Enrobée de sa lumière et de sa clarté,
J’entends encore son murmure nacré,
chanter… “Aah Ah Ah…
Aah Ah Ah...
Ce soir ma fille,
s’allume en ton âme un feu sacré
Que personne, personne
n’a le droit d’étouffer
Nous danserons sur le même rythme
Impermanentes et libres d’improviser
Nous chanterons le même hymne
Dans un silence que parfois tu voudras briser
Aah Ah Ah…
Aah Ah Ah…
Ne t’arrête pas au monde visible
l’Univers et ses mystères te seront dévoilés
Crois en tes rêves ils sont possibles
Tu as toujours été si grande,
à toi de ne pas l’oublier…”
nt : Je pense qu'il faut que j'arrête avec le dramatique. Je le fait beaucoup trop souffrir, ce pauvre Tombre... Merci à tout ceux qui lisent cette fanfiction. Et ceci n'est pas la fin ! Je vous le promet ! Si vous voulez écoutez la musique, uttilisez ce lien Je suis née sous la lune
Chapitre 11 🐚 Perle[]
Tam se trouvait dans un jardin ensoleillé. Partout, des cascades bondissaient, des arbres fredonnaient et le vent bourdonnait. Il devait avoir 6 ans, mais, il n'y pensait pas. Il riait aux éclats, perché sur une balançoire bleu. Il chantonnait de sa voix juvénile
-Un éléphant, qui se balançait, sur une toile toile toile, toile d'araignée, il trouvait ce jeu tellement amusant que tout à coup...
Il sauta, et le vent le porta un instant avant de le relâcher. Tout n'était que lumière, beauté. Il atterrit avec légèreté sur l'herbe, puis, ramassa un plein bouquet de fleur. Elles étaient toutes noires, sauf une qui était bleue. La plus jolie. Il se demanda un instant à qui il allait l'offrir. Se penchant par dessus une mare luxueuse, il trouva une huitre, où reposait une perle. Une... Linh ? Non, décidement, il faillait qu'il l'offre à la perle. Il jeta les fleurs dans l'eau, et cella faisait comme des étoiles noires ourlée de turquoise. Magique. Le soleil se coucha. Un murmure descendait des étoiles. Soudain, une voix douce. féminine. Et des mèches de cheveux noires bordées d'argent.
-Brille, brille petite étoile, comme une aurore boréale...Tout en haut du firmament, tu scintille comme un diamant...
Le petit garçon, comme hypnotisé, se rapprocha. Sous la lumière de la lune, il vit une fille sortir de la perle. Une adolescente. Splendide. Elle avait des joues roses pales, et ses yeux étaient pailletés d'argenté. Soudain, l'apparition se tourna vers lui. Elle s'approcha. Lui caressa la joue. Soudainement, le garçon eu les yeux mouillés.Pourquoi ? La fille parla alors, avec une voix caressante
-Tam...
Qui était Tam ? Il ne le savait plus.
-Tam... Qui es-tu ?
-Je...je ne sais pas. Qui est-il ?
La fille ouvrit sa bouche pour sourire, mais elle était bordée de cros sanglants. La voix changea. Menaçante. Elle voulait attirer le petit dans sa gueule de néant. L'elfe ouvrit la bouche pour crier, mais... Il vit les dents acérées de la fille, non du monstre. Puis sa glotte, et pour finir... Le noir.
Il flottait dans une immensité de noir. Noir.Noir. Noir.
-J'ai peur...
Le noir s'ouvrit, et des centaines de visions cauchemardesques se déversèrent. Tam hurla.
Ce fut la dernière chose qu'il vit.
Fin
( Nt : Je vous assure, à la fin, c'est un happy end ! )
...................................... ? ..................................... ?
Dans la tête de Lady Zillah.
Ayca cuisinait. Elle étalait la patte d'une tarte, qui, ma foi, allait être excellente. Elle saupoudra sur la mixture rosée des pétales de téné brules confites. Tam allait adorer. Mine de rien, elle l'aimait de tout son coeur, son petit Tombre. Il était le seul qui l'avait compris. C'était son fils. Pour elle, en tout cas. Tam la considérait-il comme sa... mère ? Ses mains tremblèrent doucement. Elle stressait. En même temps, elle avait décidé la veille que ce soir, elle lui annoncerait que... Un hurlement féminin l'interrompit. Elle hurla
-QU'EST CE QUI CE PASSE ?
Avant de se ruer à l'étage. Manquant de déraper sur les marches de diamants de l'escalier, elle arriva dans le couloir, où Méléa s'était écroulée, blème. Zillah se précipita vers elle.
-Ca va ?
Les yeux de la ténaitre étaient écarquillé. Elle respirait faiblement. Elle murmura, dans un rale.
-Tam... Il se brise..
-OU EST IL !?
Méléa souffla, puis, les jambes tremblantes, se dirigea vers la fenetre. Et sauta. Lady Zillah l'imita puis, se propulsant en lévitation, vola après la fluctuatrice. Elle filait à toute allure, portée par l'énergie du désespoir. Le temps paraissait se ralentir, chaque instant durait un siècle. Tam...Où es tu ?.
Enf in, portée par le lien qui l'unissait au ténébreux, Méléa s'arrêta devant une cascade. La ténébreuse sentit son coeur s'arrêter. Et si il était mort noyé ? Mais l'éclat d'hydrombre traversa la chute d'eau pour se trouver nez à nez avec... Tam. Inconscient. Ayca se laissa glisser à ses pieds, et prit son poul. Il battait vaillamment, mais de manière complétement irrégulière. Méléa s'écroula soudainement au sol, à bout de souffle. Elle devenait peut à peu transparente.
-Méléa !
-Tout...Il...Je...ne vais pas mourir, juste entrer en veille. Je me réveillerai en même temps que lui... J'espère.
Et elle disparut, en un plop retentissant.
-MELEA !
Lady Zillah se laissa aller au larmes. Puis, elle se rappela d'un détail. Tam était brisé. Et Sophie peut le sauver. Y mettant tout l'espoir qu'elle trouvait, elle murmura
-Montre moi Sophie Foster.
Nt : Ce n'est toujours pas la fin.
Chapitre 12 : ⏳Colmater les failles[]
Tam volait, planant entre vision d'horreur et son attirant. Il n'avait pas peur. Même si tout était déformé, il était rassuré par ces illusions illogiques. Elles lui rappelait le souvenir brisé d'un monde qui ne tournait plus rond. Il se souvenait de la candeur passée des secondes, et des souvenirs d'avant défilaient. Les couleurs étaient comme inversées et les sons aussi. Soudain, une chanson. Une chanson qui provenait d'un souvenir presque net. Un instant où il jouais avec cette fille...son prénom c'était....L...non, Perle. La mélodie arpenta son cœur quelques instants avant qu'il ne saisisse son sens enfantin. Il sourit.
« Mon pantalon ».
Est décousu.
Si ça continue, on verra toutes mes fesses.
Mon pantalon
Est décousu.
Si ça continue, on verra tout mon…
"Pantalon"
Tam prit soudainement conscience qu'il s'appelait jumeau… et qu'il avait 15 ans et était toujours autant paumé. Il savait au fond de lui que s'il retrouvait qui il était, il pourrait retrouver Perle. Il fredonna quelques notes et, comme par magie, des éclats de souvenirs le laissèrent passer. Mais l'un d'entre eux attira son attention.
Un regard plein de dégoût.
Des yeux couleur de lune.
Tam hurla. Et soudain… Un remous. Et un sédicate. Un sédicate noir et argent. Avec des prunelles d'un mauve bordé d'or… Suivant son instinct, il bondit sur son dos écailleux. Ce dernier commença à nager parmi une constellation de souvenirs fragmentés, semblables à un million d'étoiles. Il fila de plus en plus vite, et le ténébreux fit tout ce qui était en son pouvoir pour s'accrocher. Les secondes passaient comme des heures, et les minutes semblaient durer un an. Enfin, le chaton géant le fit tomber à terre, avant de rapetisser. Et de se blottir sur les genoux de Tam pour y ronronner. Ce dernier lissa les écailles de son nouvel ami. Il murmura doucement.
– Qui suis-je ? Et toi ? Quel est notre rôle ? Qui décide de notre destin ? Qui est Perle ? Pourquoi ai-je besoin de la retrouver ? Est-ce que mon amour est réciproque ?
Le sédicate leva vers lui ses yeux ourlés de velours et miaula doucement. Lui non plus ne savait pas. Pourtant, on est tous quelqu'un. Soudain, Tam songea à un prénom, venant du tréfonds de ses entrailles.
– Ombrage.
Le sédicate ronrona. Visiblement, il aimait son nouveau prénom.
– Et moi, c'est quoi mon prénom ? Tu sais, Ombrage, je ne m'en rappelle même plus…
Un nouveau miaulement. Ombrage grimpa sur ses épaules et cala son menton et ses pattes autour du cou de Tam.
– Il faut que je le cherche. Tu vas m'aider ?
Le sédicate mordit gentiment son lobe d'oreille, comme pour dire : « Qu'est-ce que tu raconte ? » Bien sûr que oui !
Tam se releva et épouseta l'uniforme noir d'encre qu'il portait. Il leva les yeux autour de lui. Il se trouvait dans un bois coloré, où des rires enfantins retentissaient. Partout, des gnomes plantaient des légumes verts et charnus, et des lianes fluorescentes pendaient aux arbres. Soudain, un prénom, comme un boulet de canon.
– TAM ! REVIENT ! S'il te plait ! Linh est dévastée sans toi ! Et aussi Ayca ! Revient !
Tam vit soudain un point lumineux rouge traverser ses vêtements. Il soupira.
— T'y comprends quelque chose, toi, Ombrage ? Bah moi non plus.
Il escalada les branches d'un arbre proche pour voir une fille. Une adolescente avec des yeux bruns et des cheveux blonds. Elle sembla soulagée de le voir.
-Tam ! Tu es là. Bon, suis-moi, c'est dangereux ici.
Le garçon sentit soudain son rythme cardiaque s'affoler. Et surtout, il grandissait. Il devait avoir dans les 15 ans.
– Allez ! Viens !
Tam sentit sa voix s'érailler à mesure qu'il croissait.
– Pourquoi ? Et qui es-tu ?
La fille le regarda avec un air si peiné qu'il crut qu'il avait écrasé son sédicate.
— Je suis Sophie Foster, et, accessoirement, celle qui va te sortir de là. Tu es brisé, continua-t-elle si gravement que l'adolescent comprit que ce mot recelait tous les malheurs du monde.
– Et moi, je suis quoi ?
– Tu es Tam. Le jumeau de Linh. Le fils de Lady Zillah.
Ces prénoms ravivèrent en lui un feu éteint. Il maugréa.
— Qui d'autre me connait ? Je veux ces preuves.
Inconsciemment, il modifia les ombres autour de lui pour faire perdre à son visage toutes ces courbes enfantines.
Il y a Tiergan, Wylie, Fitz, Biana, Marella, Ayca, Moi, Silveny, Dex, Edaline, M. Forkle…
Chaque prénom était accompagné de souvenirs. Soudain, Tam sentit quelque chose de prisonnier dans ses souvenirs. Plissant le front sous l'effort, il déterra une portion de souvenir intact. C'était un garçon blond avec des pointes de cuivre, un sourire taquin. Derrière lui, une fille aux cheveux noirs et aux pointes d'argent qui semblait furieuse. La réaction de la blonde – Sophie, si son souvenir était exact – fut immédiate.
-Linh... Elle ne t'en veut pas, tu sais. Elle était juste un peu inquiète et jalouse.
– Et l'autre ?
Sophie hésita,
– On dirait Keefe, mais…
Le prénom déclencha une sorte de tremblement de terre dans l'esprit de Tam. Des centaines de souvenirs défilèrent. Tous représentaient Keefe, son sourire. Sophie les repoussa violemment, avant de se tourner vers lui, une détresse palpable dans la voix.
– Tu l'aime ?
TAM tremblait légèrement.
– Je ne me souviens de rien.
Sophie le regarda soudain d'un calme affreux.
— Ecoute Tam. On va faire un marché : tu ne restes plus jamais seul avec Keefe et je te fais sortir de là. Comme ça, tu pourras revoir Tiergan, Linh, Wylie…
Les prénoms lui étaient familiers. Et il ne se souvenait même pas de ce Keefe, alors…
-Oui. Va-y.
Et la boite blanche explosa.
Dans la tête de Lady Zillah
Il lui semblait que cela faisait des siècles que Sophie était rentrée dans la tête de Tam. Linh, à côté d'elle, pleurait silencieusement. Elle était persuadée que c'était sa faute si son frère était brisé. 3 jours s'étaient écoulés avant qu'Elwin ne donne son accord. Étrangement, le jeune ténébreux ne bougeait pas. Il ne cria même pas. Excepté son absence de conscience, il semblait normal. Elle essuya pour la 4e fois le coin de ses yeux. Pourquoi Sophie mettait-elle autant de temps ? Soudain Toutes les ombres de la pièce commencèrent à bouger. Elles ruisselaient du visage de Tam, comme un flot de barbe à papa gluante et noire. Il trembla légèrement. Ayca cessa de respirer, mue par un étrange espoir. Enfin, la paupière gauche de son apprenti se souleva. Une prunelle couleur de lune se révéla peu à peu. Ayca ne se sentit pas crier. Elle savait seulement qu'elle le faisait.
-Tam !
Chapitre 13, 🤫Pourquoi dissimuler son angoisse ?[]
Un desespoir intense s'empara de Tam à mesure qu'il sentait les émotions liées à ses souvenirs revenir. Il reprit peu à peu conscience. Et fondit en larme. Il sentit 4 paires de bras s'entourer. Wylie, Ayca, Tiergan et Linh. Linh... plutot Perle. Il était encore confus. Il marmonna, sa voix rauque
-Linh... Est ce que tu m'en veux ?
Sa soeur se planta devant lui, du feu dans les yeux. Avant de commencer à crier
-TAM SONG ! TU ES MON FRERE ! TU M'A CACHE QUE TU FAISAIS DES CRISES D'ANGOISSES, QUE TU ALLAIS MAL ! J'ai peur pour toi, Tam. Tu es mon frère... Et tu te masque derrière de l'ombre.
-Comment tu le sais ?
-J'ai parlé un peu avec Keefe.
Keefe. La personne qu'il avait accepté de ne pas revoir. L'une des personnes qui comptait le plus pour lui. Une personne qu'il n'avait plut le droit d'approcher. Une personne qui était dégoutée par lui... Il rappetissit lorsque Linh se rapprocha, les mains sur les hanches.
-Et pour répondre à ta question, Tam... Je ne te déteste pas. Et jamais je ne pourrais t'en vouloir.
Elle lui caressa la joue doucement.
-Tu sais, Tam... Je te préfère sans les ombres. Et parle-moi avant de te briser. S'il te plait.
Enveloppé par la douce chaleur de l'amour, Tam ne se sentit pas lui répondre, quant soudain...
-Oiseau piétinant la glace
Pourquoi la briser ?
Laisse la fine pellicule de givre t'entourer
A quoi bon ignorer ce qui ce passe ?
A quoi bon briser ses pensés
Pourquoi dissimuler son angoisse
Derrière un voile dissimulé ?
Tam se couvrit la bouche, atterré. Linh poussa un petit gloussement de surprise. Mortifié, son frère jumeau sentit les ombres ondoyer pour le couvrir. Mais..
-TAM ! SÉRIEUSEMENT ! TU BARICADAIS TES POEMES ?! MAIS FAUT ETRE COMPLETEMENT BARJO ! TU VEUX DEVENIR FOU !?
La face rouge, Lady Zillah se tenait devant lui, tiraillée par un mélange d'émotion contradictoire. Soulagement, anxiété, colère, et surtout... inquiétude.
-JE T'AVAIS POURTANT BIEN DIS, mon petit Tombre, QU'IL EST DANGEREUX POUR NOTRE SANTEE MENTALE DE NOUS MUSELER !
-Je sais...mais je n'aime pas cette partie de moi.
Menaçante, Ayca continua
-Alors, mon chou, tu va me suivre, je vais te donner un trèèèès joli carnet dans lequel tu va écrire tes poèmes. Puis tu va prendre un bain, et après tu va prendre le repas avec nous, SANS te masquer avec ta sombrume. Il faut que tu assume qui tu es.
Tam aquiessa. Il sortit de la chambre froide dans laquelle on l'avais déposé durant les 3 jours où il avait été brisé. Il partit vers sa chambre, où il prit des vêtements. Il y trouva un magnifique carnet noir ourlé d'argent. Soudain...
-Miaouble ! Mia !
-Pousse toi, le sac à puce, il faut que je sorte de ce placard !
Tam sentit un sourire s'installer sur ses lèvres. Il ouvrit la porte de son armoire et... fut percuté par une fluctuatrice en colère et par un sédicate aux "yeux mauves bordé d'or. Il cria
-Méléa ! Ombrage !
Méléa épousseta sa robe en pestant à mi voix. Avant de commencer à hurler
-Tam ! POURQUOIESTCEQUETUAINVOQUEUNSEDICATEAVECMOIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! JE DETESTE CES BETES, MEME EN HYDROMBRE !
Tam éclata de rire. Un rire joyeux, enfantin, le premier vrai rire depuis son bannissement. Méléa le foudroya du regard. Soudain, il tilta
– Attends… j'ai créé Ombrage en hydrombre ?
— OUI, ESPECE DE CROTTIN DE SASQUATCH !
Tam ne sut quoi répondre. Il caressa distraitement les oreilles d'Ombrage, lequel ronronna. Il finit par déclarer.
– Je vais me laver.
Si Méléa partit vers la cuisine, Mais Ombrage suivit son petit maitre jusque dans la salle de bain. Le ténébreux se déshabilla. Le miroir lui renvoya une image de lui. De son corps couturé de cicatrices, malmené par 3 années de bannissement et 1 de harcèlement. Il fit couler de l'eau dans la baignoire. Le sédicate plongea dedans. Il caressa ses écailles lisses et fraîches. Tandis que le chaton pataugait dans la mousse, il se frotta, comme si le savon pouvait effacer les marques du passé. Il lava sa mèche argentée sans soin. Elles lui rappelaient trop Keefe pour qu'il s'y attarde. Il se sécha et s'habilla. Il rejoint les autres dans la cuisine. Un silence l'accueillit. Tiergan se raclala la gorge, et, de sa voix rauque qu'il enforçait de rendre douce, il demanda.
— Ayca, tu n'avais pas fait un grattin de filleherbes ?
-Si.
– Et on peut le manger ? J'ai faim.
– Gros goulu ! ! Répliqua Ayca sans une once de compassion.
Tam s'installa à table avec l'impression d'être un étranger. Il mangea en silence. Ombrage semblait avoir disparu. Il but son verre d'eau lorsque Tiergan posa son couteau.
– Tam, on voulait te dire… On va essayer d’oublier ces trois derniers jours. Mais en échange, on voudrait que tu trouve qui tu es. Réellement. Ayca t'a établi tout un programme, tu sais ? Tu vas morfler.
Le télépathe se prit un morceau de pain sur la tête. Cadeau de sa petite copine. Laquelle continua avec son autorité habituelle.
-Ce que Titi veut dire, c'est que chaques jour je vais te faire faire un truc différent sans ton voile. Comme ça, tu découvrira qui tu es. D'acccord ?
Le jeune ténébreux ouvrit la bouche pour répondre lorsque...
-KYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !
Tous ce tournère vers Wylie et Linh, qui avaient crié en coeur. Le flasheur, rouge jusque aux oreilles, s'expliqua.
-Vous voyez Princesse Ailleronron ? Bah... Elle fait un truc trop chouuuuuuuuuuuuuuuuuuuu !!!
En un nouveau mouvement collectif, tous se tournèrent vers la sédicate. Qui léchait amouresement la tête d'un chaton noir et argenté.
-Lèche-botte,gromella Tam, mais il souriait. Il appela son animal.
-Ombrage, vient.
Ombrage se détacha de l'étreinte maternelle, et sauta sur la table. Ayca poussa un petit cri
-Pchiit, va t'en ! Zou ! Tu m'entend ?
Il s'avera que le sédicate n'en faisait qu'a sa tête. En effet, il se roula en boule dans l'assiette de Tiergan, qui était encore pleine de gratin. Il se roula allegrement dans la sauce tomate. Puis se secoua, aspergeant l'assemblé d'un mélange froid et peu ragoutant. Linh pouffa, même si son kimono turquoise était maculé de la bouilli de gratin. Wylie l'imita de bon coeur. Le sédicate sortit en fin de l'assiette de Tiergan qui était hilare, et enfonça sa petite tête dans le pot d'eau pour se débarbouiller. La table commençait à ressembler à une piscine lorsque Linh prit les choses en main. Elle rassembla gracieusement l'eau sale répendu sur le cristal et la fit s'évaporer, forte de ses gestes amples et de son hydroquinésie.
Elle était si belle....Tam sentit son coeur battre avec une rapiditée triste.Il chassa de ses pensées l'empathe. Comme si il sentait que son humaur avit changée, Ombrage traversa la table sans contourner les plats pour venir s'installer sur ses genoux et ronronner follement. Tam enfouit ses doigts dans la écailes du petit chaton. Le ron-ron qu'il émettait le calmait. Ainsi que les douces vibration qu'il émettait...et le doux chatouillit de sa moustche sur ses poignets.
-On ne touche pas les animaux à table, protesta Lady Zillah.
Tam voyait pourtant bien qu'elle souriait. Linh aussi d'ailleurs. Elle glissa sa main sous la table pour caresser du bou des doigts les cousinnets du sédicate.
-D'où vient-il ?, s'interrogea Wylie
Tam haussa les épaules, avant ed répondre distraitement.
-Je l'ai cré en hydronbre pendnt mon coma. Comme Méléa, sauf que là c'était inconscient.
Wylie s'étrangla avec l'eau qu'il était en train de boire. Il toussa, recrachant des gouttes d'eau qui oréolèrent la nape quelques instant avant d'être évaporée par Linh. Tiergan lui tappa dans le dos. Tam, de plus en plus mal à l'aise, venait de se rendre compte de sa bourde. Il jeta un regard à Ayca, qui contenplait la scène avec un regard amusé. Le flasheur ouvrit la bouche et cria
-TU A QUOI ??? Le ténébreux lança un nouveau regard à sa mentor, qui prenait un malin plaisir à jouer la curieuse... Il se tourna vers Linh, puis vers Tiergan. Aucun des deux ne semblait vouloir lui venir en aide. Il bredouillla une bouillie de parce que et machin chose, avant que Wylie l'arrete. -Tam, les ténébreux peuvent bien trasvaser des souvenirs, non ? Alors montre moi.
Tam sentit une bouffée de chaleur l'envahir. Il finit par se calmer assez pour se concentrer. Et son ombre commença à ramper sous sa chaise pour croiser celle de Wylie. Tam lui envoya deux souvenirs : celui où il créait Méléa, et l'autre où Ombrage lui venait en aide. Le flasheur à la peau sombre tréssaillit autant que si il s'était assi sur une fourchette. Il balbutia dans le vide tant de mots et de questions informulées qu'il ressemblait à une carpe. Enfin, il se reprit et souffla.
-Dire que ç'est ce qu'a vécu Papa...
Reprenant son sourire et sa joie habituelle, il demanda
-Vous croyez qu'il serait possible de le faire avec de la quintessence ?
Linh lui répondit gentiment
-Il faudrait demander à Méléa...
Toute l'assemblée jeta soudain un regard si intence à Tam qu'il rougit. Ayca éclaira sa lanterne.
-Qu'attends-tu ? Appelle là !
Le ténébreux chercha un moyen de se dérober, mais le regard sombre de sa mentor l'empechait d'avoir une réflexion correcte. Sans trop savoir ce qu'il faisait, il ouvrit la bouche doucement. Il appela la chanson qui était en lui, la fit monter à sa gorge... Et lacha prise.
Il se perdait dans les notes, et les paroles n'avaient signification qu'au oreilles des ténébreux. La mélodie le guidait, soudain, il n'était plus seul. La musique recousit son coeur brisé à l'aide d'un coeur de partion, Tam voulait tout chanter, mais il n'avait plus de controle sur son corps. Il n'avait pas à réfléchir, il voulait juste que le temps s'arrete pour panser ses plaies, pour effacers ses cicatrices... Puis ses lèvres se réfermèrent et Méléa apparut. Autour de Tam, c'était le silence.
Pour ceux que ça intéresse, un fanfiction se passait avant En dessous du voile est disponible. Elle s'appelle " Cœur changeant". Mais comme elle est écrite par ma soeur, il y a (beaucoup) d'incohérences...
Chapitre 14, ⚓Sur le rivage de la vie[]
A nouveau, le stress qui avait étreint sa vie. Le silence. Le noir... Toujours le même refrain. Il montrait son autre face, et les gens... Ils ne savaient jamais comment réagir. Tam ferait pareil si il apprenait que l'un de ses amis était un inconnu. A la réflexion, personne ne le connaissait. Les gens s'écartaient sur son passage. A cause de son talents. Eblouies par la lumière, aucun elfe ne voyait plus la beauté des ombres. Leurs volutes tournoyaient pourtant calmement dans les airs, et il existait autant de nuances de noirs et de gris que de bleu et de rouge. C'était une question de point de vue. Tout était subjectifs. A nouveau, le rouge. Il colorait ses pomettes, donnant à son visage des allures de pot de quetchup ambulant. Il se cacha derrière sa frange, voulu appeler les ombres pour se masquer. Pour n'imposer au monde qu'une illusion. D'ailleur, que ce soit pour la lumière ou pour l'obsurité, c'était la même chose. Tout le pouvoir résidait dans le talents de jeter de la poudre aux yeux des autres... Ce qu'il faisait en permanence. Mais il n'était pas le seul ? Non ?
Loin, très loin, un raclement de gorge se fit entendre. Il aurait voulu embrasser Méléa si il n'avait pas eu peur de se prendre un cou de pied dans le bas ventre.
-ET ! Je suis pas une bête de foire ! Alors, Mister Frangette, qu'est ce qu'il y a ?
-Demande à Wylie, répondit Tam machinalement, plongé dans la contemplation de ses doigts de pieds recouvert par ses chaussettes noires.
Le flasheur toussota puis posa la question qui l'occupait. Enfin...même si Tam s'efforçait de ne pas le remarquer, toutes les personnes autour de la table le fixait. Un minuscule miaulement de protestation s'éleva lorsque Ombrage voulu que son petit maitre continu ses caresses. Le ténébreux gratouilla doucement le menton de l'animal. Un doux ronronnement le récompensa. Pendant ce temps, Méléa expliquait à Wylie
-Invoquer de la quintessence ? C'est possible, mais ces esprits sont siiiiii romantiques ! C'est désespérant. En fait, autant nous, les ténaitres, nous présentons à quiconque possède un cœur pur et a besoin de découvrir qui il est, autant, les Luxêtres pourraient êtres appelés par la pire crapule du moment qu'elle vit une beeeelle histoire d'aamour.
Elle termina sa tirade en levant les yeux aux ciels. Linh étouffa un petit rire. Wylie, lui, semblait avoir été vidé de toute substance aussi bien mentalement que physiquement. Il souffla, atterré
-Mais c'est que je suis célibataire, moi ! Comment je vais pouvoir faire...
Linh sourit doucement
-Tu pourrais retirer une liste au bureau des unions.
Wylie souffla durant de longues secondes avant de se reprendre avec un changement rapide de sujet ( Wylie, c'est pas biennn ! )
- Je sais pas. Tournant la tête du ténébreux qui avait sur les genoux un sédicate en extase, il ajouta. D'ailleurs, Tam, tu a l'âge, non ? Il faudrait qu'in t'inscrive, non ?
Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Une litanie de réponse slaloma dans la tête de Tam Non. Parce que si il était honnête avec lui-même, son cœur se briserai.
Non. Parce que si il remplissait son dossier avec sa face visible, la personne avec qui il partagerait sa vie ne le connaitrait pas.
Non. Parce que ce système était affreux.
Non. Parce qu'il n'assumait pas qui il était.
Non. Parce qu'il ne savait pas qui il était.
Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non.
Non. Parce qu'il avait déjà aimé, et qu'il se rappelait plus de douleurs que de bonheurs.
Non. Parce que aimer, ça faisait mal.
Non. Parce qu'il aimait et n'avait aucune chance.
Non. Parce qu'il avait peur
Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non .Non. Non.
Tam sentit sa respiration s'accélérer devant ses paumes moites. Il sentait un poignard s'enfoncer dans son cœur lorsque il sentit La question arriver.
Qui suis-je ?
Il était lâche. Il ne voulait pas le savoir. Il était égoïste. Il gardait Linh pour lui. Il voulait que tout le monde voit sa beauté, ses yeux argents et ses joues roses. Mais il voulait rester avec elle.
Il était lache, parce qu'il ne voulait pas savoir. Savoir qui il était...
Alors il ouvrit la bouche et dit
-Non.
-Pourquoi ? Tam ne l'entendit pas.
3 lettres. C'était rien. Il restait toutes les raisons. Mais déjà il sentait une musique affleurer dans sa gorge. Il courut dehors, sans explication. Il trébuchait. Il glissa sur le sol et tomba, se releva. Il avait à peine conscience de s'être levé, d'avoir poussé la chaise. Il avait couru, dérapé et il se retrouvait devant les portes en cristal. Il essaya de les pousser. Verrouillées. Il sentit une panique s'emparer de lui, le secouer de bas en haut comme si il était un jouet à marcher pour chiot. Il frappa les portes pour qu'elles s'ouvrent. Elles restèrent fermées. Et la mélodie le pressait. Il voulait chanter, crier, vibrer au rythme de son coeur. Mais seul. Seul. Il fit exploser le cadenas. Il ne savait pas comment, mais, sans fatigue, il se retrouva dehors et ses pas laissaient des traces bleu sur le sol blanc. Le ciel et la rivière, enfin. La beauté. Derrière lui, sa famille, ou ce ui s'en raprochait le plus, lui courait après. Il sentit ses pieds se décoller du sol. Le vent lui fouettait le visage. Les flocons se melaient à ses mèches d'argents. Il arriva au dessus des nuages. Et il faisait beau. Le ciel était bleu, et le soleil lui carressait la joue. Il se laissa aller. Il leva les yeux vers l'ouest, où le soleil se couchait, transformant le ciel en tableau d'or et de rouge. La beauté. Soudain, la grisaille lui sembla belle. Le brouillard formait des entrelats hypnotiques, d'un argent splendide. Ils 'abandonna. Il ouvrit la bouche, et laissa la chanson le posséder. Lorsque il tomba. Pas de terreur, juste un vague sentiment de surprise. Puis de fureur. Tiergan l'avait ramené sur terre. Il cria. Du moins essaya. Son hurlement se transforma en chanson dès qu'il se retrouva sur terre. Sur la neige. Les paroles qui sortirent de sa bouche ne furent pourtant pas les siennes. Une musique humaine. Il se souvenait du titre. S.O.S, de Indila. Et Tiergan vacilla sous le flots de paroles et de musique
C'est un S.O.S., je suis touchée, je suis à terre
Entends-tu ma détresse, y a t-il quelqu'un
Je sens qu'j'me perds
J'ai tout quitté, mais ne m'en veux pas
Fallait qu'j'm'en aille, j'n'étais plus moi
Je suis tombée tellement bas
Que plus personne ne me voit
J'ai sombré dans l'anonymat
Combattu le vide et le froid, le froid
J'aimerais revenir, j'n'y arrive pas
J'aimerais revenir
Je suis rien, je suis personne
J'ai toute ma peine comme royaume
Une seule arme m'emprisonne
Voir la lumière entre les barreaux
Et regarder comme le ciel est beau
Entends-tu ma voix qui résonne (ma voix qui résonne)
C'est un S.O.S., je suis touchée, je suis à terre
Entends-tu ma détresse, y a t-il quelqu'un
Je sens qu'j'me perds
Le silence tue la souffrance en moi
L'entends-tu, est-ce que tu le vois
Il te promet, fait de toi
Un objet sans éclat
Alors j'ai crié, j'ai pensé à toi
J'ai noyé le ciel dans les vagues, les vagues
Tous mes regrets, toute mon histoire
Je la reflète
Je suis rien, je suis personne
J'ai toute ma peine comme royaume
Une seule arme m'emprisonne
Voir la lumière entre les barreaux
Et regarder comme le ciel est beau
Entends-tu ma voix qui résonne
C'est un S.O.S., je suis touchée, je suis à terre
Entends-tu ma détresse, y a t-il quelqu'un
Je sens qu'j'me perds
C'est un S.O.S., je suis touchée, je suis à terre
Entends-tu ma détresse, y a t-il quelqu'un
Je sens qu'j'me perds
C'est un S.O.S., je suis touchée, je suis à terre
Entends-tu ma détresse, y a t-il quelqu'un
Je sens qu'j'me perds
Tam se sentit tomber. Il disparaissait. Il sourit.
Nt : Pareil, je vous encourage à écouter cette musique !
S.O.S
Voilà le lien !
Chapitre 15 🌫Peur de moi[]
-MAIS COMMENT JE POUVAIS SAVOIR QU'IL ALLAIT REAGIR COMME CA ???
-SI TU M'AVAIS LAISSE LE TEMPS DE T'EXPLIQUER, IL NE SERAIT PAS DANS CET ETAT !
-Mon amour, TOI TU NE POUSSE PAS LA CHANSONETTE LORSQUE TU ES ENERVEE même si ça arrive tout le temps.
-Mon oiseau adoré, C'EST PARCE QUE JE NE SUIS PAS AUSSI PUISSANTE QUE LUI, CRETIN ! comment ça je m'énerve tout le temps ?
-Ma muse, JE TE SIGNALE QU'IL S'EST MIT A CHANTER ET C'ETAIT MAGNIFIQUE ET EN PLUS MAINTENANT IL VA ME DETESTER ! je t'assureque tu t'énerve tout le temps.
-Mon Titi, ON VERRA CA LORSQUE IL SERA REVEILLE ! JE NE M'ENERVE JAMAIS, JE SUIS TRES CALME ET MESUREE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
-Ma Lala d'amour, ET SI IL NE SE REVEILLAIT JAMAIS ??? Tu fais quoi, là ?
-Mon Gagan, ARRETE DE ME STRESSER !!!!!!! JE FAIS Q... le pire, c'est que tu a raison, mon amour.
Tam entendait très clairement des éclats de voix. Assez pour se rendre comte que sa chambre était témoin d'une dispute violente entre sa mentore et Tiergan. Il essaya de se camisoler à nouveau dans le sommeil, mais un rayon de soleil insidieux empêcha Morphée de l'emporter. Il bougea son bras droit pour se cacher les yeux.
-Il a bougé, non ?
-Je crois bien, Titi... PARCE QUE COMME UN CRETIN, TU HURLE COMME UN PUTOIS !!!! Ayca s'agenouilla a coté de Tam pour murmurer d'un voix douce. Taaam ? C'est moi, Ayca... tu es réveillé ? Titi a fait des éclateroles sans les bruler, cette fois... Taaam ?
La perspective d'éclaterole mangeable motiva Tam à entrouvrir ses paupières. Il se rendit alors compte que son voile était complètement déchiré... Il essaye de la recoudre, mais Lady Zillah possédait déjà toutes les ombres de la pièce. Il se redressa avec un grognement, courbaturé. Derrière lui, Tiergan et Ayca continuait leur dispute. -JE NE FAIS JAMAIS BRULER MES ECLATEROLES ! -PERMET MOI D'EN DOUTER !
Dans tout ce tintamarre, personne ne vit Tam s'asseoir sur son lit, complètement ébouriffé.
-ET LES CREMANTINES QUE JE T'AVAIS OFFERTE POUR NOS 95 ANS ! ELLES ETAIENT PARFAITES !
- C'est vrai qu'elles étaient bonnes. C'EST LA SEULE PATISSERIE MANGEABLE QUE TU N'AI JAMAIS CUISINE !
Wylie entra dans la pièce, quelque peu indigné
-Attendez ! Pour mes anniversaires, il m'a déjà fait une guimolle à tomber !
-Merci mon Wylie...
-NE LE MELE PAS A ÇA !
-J'AI LE DROIT DE LA MELER A TOUT CE QUE JE VEUX !
-EST CE QUE JE MELE...
Linh entra dans la pièce, furieuse.
-NON MAIS OH ! MON FRERE DORT ! ARRETEZ DE CRIER, VOUS ALLEZ LE REVEILLER !
-Je voudrais bien, mais le crottin de gorgondon puant qui me sert de petit copain, Titi, N'ARRETE PAS DE MONTER DANS SUR SES GRANDS CHEVAUX !
-C'EST TOI QUI FAIT CA !
-NON !
-MAIS VOUS ALLEZ ARRETER DE CRIER? hurlèrent simultanement Wylie et Linh.
Pendant que le reste ed sa famille poursuivait leur dispute, Tam se leva, et prit des vetements propres dans son placard. Il quitta la pièce lorsque...
-TAM ! TAM A DISPARUT !
-QUOI ?, s'affola Lady Zillah. MON FILS A DISPARU ?!
Tiergan s'insurgea
-TON fils ? C'est AUSSI le mien !
-Dixit le type qui...
Tam rougit doucement et passa la tête dans l'entrebaillemnt de la porte. Il demanda timidement
-Votre fils ?
Toute la famille eu un temps d'arrêt. L'eau que Linh tenait suspendu au dessus de la tête de tiergan coula tout à cou. Lady Zillah se racla la gorge, un peu male à l'aise.
-Taaam... Tu es réveillé ?
-Vu comme tu criais... rihola Tiergan.
-TOI, TU TE TAIS ! elle reprit. Comment tu va ?
Tam répéta, les pomettes brulantes.
-Votre fils ?
Tiergan sifflota innoçament.
-Quoi, Tam ? Bon, et si on allait manger des éclateroles ?
Tam resta devant la porte. Ayca soupira, puis se tourna vers Tiergan.
-Tiergan Alenefar, je pense qu'on peut lui dire...
Tiergan tremblait légèrement. Puis il s'expliqua, la voix enrouée.
-Ayca et moi...
-Ayca et toi ? répéta Linh
-Avons décidé de nous marier. Le couple fut prit par un tourbillon de "Félicitation", de"qui va prendre le nom de famille de l'autre" et de " c'est trop cool ". Mais le plus surpris restait Wylie.
-Tiergan, tu va réellement te marier... Ouah....Je ne crois pourtant toujours pas que tu ai une vie sociale... Je pourrais faire les effets lumineux ?
Ayca éclata de rier.
-Bien sur ! Linh, on voulait te demnader si tu voulais être ma demoiselle d'honneur...
-Bien sur, répondit l'interressée.
On milieu de ce tourbillon, Tam était un peu perdu. Ce fut Wylie qui pousa LA question.
-Ou est le rapport avec Tam ?
Lady Zillah s'empourpra et murmura.
-On voulait lui demander...enfin, vous demander...si vous voulez perdre le nom Song... et le remplaçer par un autre...comme Zillah ou Alenefar...
Tam restabloqué. Il voualit crier OUI ! OUI ! Bien sur que je veux ! Mais il ne réussi pas à ouvrir sa bouche. Il sentit ses pieds s'avancer tout seul jusque à sa mentor pour la serrer contre son cœur. Et là, seulement, il murmura
-Bien sur que oui. Je ne veux plus être un Song.
Il cracha le nom de famille comme si il s'agissait du pire poison au monde.
Wylie se racla la gorge.
-Bon, c'est pas tout ça, mais si on allait prendre le goûter ?
La famille, car, oui, desormais s'en était une, s'atabla dans la cuisine. Remarquant la nuit noire qui régnait dehors, Tam demanda, perplexe
-J'ai...enfin, vous voyez, pendant combien de temps ?
Tiergn sourit.
-Il est tout juste 2 heures du matin, donc environ 11 heures.
Tam s'étrangla
-11 HEURES !
Lady Zillah sonna un cou de coude dans le bras de son fiancé ( Le ténébreux allait devoir s'y faire ) et rectifia :
-Qu'importe ! La nuit nous appartient !
Et elle sortit des boumobeurres d'un placard.
Tiergan cria :
-EH ! MAIS C'EST MA RESERVE SECRETE DE BOUMOBEURRES !
-Plus maintenant, le nargua Lady Zillah, un sourire taquin aux lèvres, sortant les famenses éclateroles pour lesquelles Tam s'était réveillé.
Elle disposa par couleurs les gâteaux dans un plat d'un blanc vernis. Linh remplit une carafe d'eau, Wylie une de jus de luxuriante tandis que Tiergan grognait dans son coin. Tam, ne sachant que faire, partit avec Méléa emplir un seau de neige pour faire des granités. Faisant bouillir des pétales de ténébrumes, Méléa sifflotait doucement une comptine populaire. Ajotant du sucre, elle expliqua à Tam qu'elle faisait un sirop. Le ténébreux mélangea la neige et la décoction sucrée dans le givre jusqu'a ce qu'elle deviennent une bouillie d'apparence peut engageante. Une série de bougie vint compléter le tout, et, en quelques minutes, le repas sucré au beau milieu de la nuit était servi.
Sirotant des granités et se bâfrant de sucreries, la famille veilla plusieurs heures. Elle discutait, riait, plaisantait...Tam se sentait en sécurité. Finalement, Tiergan et Ayca décrétèrent qu'il était temps d'aller se coucher. Tam obéit, et partit se recoucher dans le grand lit où il se sentait si seul...
Une brise lui effleura les cheveux, et il se rappela que la fenêtre était ouverte. Il descendit à couverture, et posa ses pieds nu sur la moquette douce. Il partit vers l'ouverture. Il ne voyait rien ; tout était noir. Mais il su qu'il y était lorsque le sol froid fut rempIacé par un tapis angora ll passa la tête dans l’entrebâillement. Il avait envie de sortir dehors. Il résista un moment, avant de céder et d'enfiler des pantoufles. Il se tint un instant en équilibre sur le rebord de la fenêtre, tel un oiseau d'encre et de papier. Et il sentit son pied riper sur l’attache des volets. Une douleur percante lui transperça la jambe. Uttilisant sa vision nocturne, il vit une goutte de sang tomber sur la neige en contrebas. Il se rapella un conte de fées humain : Blanche neige. Linh devait lui ressembler...Elle avait des lèvres couleur sang, des cheveux aussi noirs que la nuit et une peau aussi blanche que la neige. Il se baissa, en équilibre sur la fenêtre, et palpa les contours de la plaie. Boursouflée, elle lui ferait sans doute un mal de chien le lendemain, mais, pour l'instant, il ne sentait rien. Il leva les yeux vers la lune, et entreprit de léviter jusque au toit couvert de tuile bleu de Solreef. Lorsque, enfin, il s'assit, il grelottait. Il regarda au loin, et les formes diffuses des nuages lui rapellait les cheveux de Keefe avant qu'il ne les coupes. Des pointe de cuivre... Il laissa une goutte de l'océan de larmes dont la fosse qu’était devenue son coeur couler sur sa joue... Lorsque une chanson monta du fond de son coeur, il ne lutta pas cette fois. Encore une fois, il reconnu une chanson humaine. Toujours d'Indila. Boîte en Argent...
J'ai, j'ai gardé en secret
Dans une boîte en argent
Un petit monde à moi
Des étoiles, un océan
Un peu d'éternité, une flûte de pan
Mais je n'ai rien de toi
Toi qui manque tellement
Je suis là où tu m'as laissée
Sur la route du néantci la lune n'éclaire jamais
Elle jaunît avec le temps
Et de nuage en nuage
Sur les ailes d'un oiseau blanc
Je me suis laissée prendre en otage
Puisque sans toi, plus rien ne rime
Plus rien ne rime, rime
Et je m'abîme, bîme
Et je m'abîme, bîme
Je suis allée au bout du monde
J'ai demandé pardon
Je suis là et je t'attends
Sous les étoiles
D'Orient
Il y avait comme un son
Perdu dans l'univers
Est-ce que ce serait toi?
Oh comme je l'espère
Je suis là où tu m'as laissée
Sur la route du néant
Ici la lune n'éclaire jamais
Elle jaunît avec le temps
Et de nuage en nuage
Sur les ailes d'un oiseau blanc
Je me suis laissée prendre en otage
Puisque sans toi, plus rien ne rime
Plus rien ne rime, rime
Et je m'abîme, bîme
Et je m'abîme, bîme
Ooh ooh ooh
Ooh ooh ooh
Ooh ooh ooh
Ooh ooh ooh
Je vais comme si tu m'attendais
Mais le temps paraît long
Et je ne peux m'empêcher
De penser
Comme une enfant
Que veux-tu que j'y fasse?
Rien n'est plus enivrant
Que de s'accrocher à toi
Et d'y croire tout le temps
Je suis là où tu m'as laissée
Sur la route, sur ce banc
Ici la lune n'éclaire jamais
Elle jaunît avec le temps
Et de nuage en nuage
Sur les ailes d'un oiseau blanc
Je me suis laissée prendre en otage
Puisque sans toi, plus rien ne rime
Plus rien ne rime, rime
Et je m'abîme, bîme
Et je m'abîme, bîme
Les paroles correspondaient tellement à ses sentiments... Lorsque il se tut, la neige et le paysage hivernal avaient perdu tout ses charmes. Il retourna dans la chambre, laissant dans le tapis angora des traces de sang et de doigts de pieds gelés. Il se coucha, enfin apaisé. Il sourit doucement, et laissa des perles d'eau couler sur ses joues.
Nt : Pour écouter la musique, le lien est ici : boite en argent
Chapitre 16 :☄ Pet de gulon[]
Nt : Ceci est un chapitre suivant Keefe. Pourquoi je ne le sens pas ? Je vous préviens, ce chapitre risque d'être l'un des plus nuls de la fanfiction....
Torse nu sur un sofa crasseux, dans sa chambre d'élève modèle à Candelshade, Keefe laissait les heures filer en laissant son regard dériver sur les reflets mornes que projetaient les carreaux sur le parquet ciré encombré par des vêtements sales et des élixirs farceurs gluants qui collaient au sol comme autant de toiles d'araignées colorées et pourries. Il devait être plus de deux heures du matin, poutant, malgré les cernes qui s'étalaient en croissant de lune sous ses yeux de glace, l'empathe ne semblait pas avoir la présence d'esprit d'aller se coucher. Derrière les fenêtres, il avait depuis longtemps cessé de neiger, ce qui n'empêchait pas le jeune elfe de les contempler comme si des flocons dansaient encore dernière les carreaux. Il releva brièvement la tête, s'étonnant de la morsure glaciale du métal sur son front. Il ne s'était pas encore fait au cuivre qui pesait au bout de ses mèches. Les mèches coupées soigneusement par un ténébreux qui était son pire ennemi il y a de ça deux mois... Et qui s'était brisé moins de trois heures après qu'il soit parti. Et si c'était de sa faute ? Keefe savait que les personnes qui se brisaient étaient une coquille d'oeuf vide soumise à une forte pression, mais il redoutait d'avoir été celui qui avait appuyé trop fort... Celui qui l'avait brisé. Il avait beau savoir que Sophie avait recollé les morceaux, il n'avait pas osé héler Tam. Ni le croiser. Il savait que si leurs regards se croiserait, il n'oserait pas le regarder en face. Il mourrait d'envie de savoir si Tam lui en voulait, si c'était de sa faute...mais ne fallait-il pas plutôt rester dans l'incertitude ? Si le ténébreux ne l'avait pas contacté, c'était peut-être parce qu'il ne voulait pas qu'il le fasse. Ou alors il attendait que ce soit l'empathe qui la fasse ? Keefe se retourna une énième fois sur le canapé sale, tourmenté. Il finit par crier, frustré : -Non mais pourquoi je me prends la tête pour T... Mister Frangette ? Non mais sérieux ? C'est pas mon père, c'est pas Sophie, c'est pas un invisible ! Alors... Il poussa un nouveau grognement, tirailler entre l'option 1 -se tourner et se retourner sans rien savoir- ou l'option 2 -le héler et mettre les cartes sur la table- Il soupira encore une fois. Derrière sa porte, Ro grogna en signe d’avertissement :
-Eh, Lord Grassecoiffe, si tu la boucle pas, je mets des bactéries ogres peu recommandables dans ton petit déjeuner !
Keefe grinça des dents. lors, option 1 ou option 2 ? A moins que... Keefe se releva, son visage illuminé par un éclair de génie. Il repêcha dans le capharnaüm ambiant une paire de pantoufle et quelques fioles d'essences de gulon, et sortit de sa chambre.
-Tu va où, Bellecoiffe ?
Keefe haussa les épaules.
- Poser un piège dans le bureau de mon père.
Ro bailla, et répliqua, complètement K.O.
-Ok... tu me raconteras... demain...
Le reste de sa phrase fut noyée dans un début de ronflement. Keefe prit donc seul le vortinateur, monta 400 étages et se retrouva devant un pièce qui avant le plongeait dans la terreur. Il posa les deux fioles devant la porte en cristal et entra à pas de loup dans le bureau de Lord Cassius Sencen. Alias son père. Comme il s'y attendait, la pièce était rangée avec une minutie qui frisait la frime, et surtout tous les tiroirs étaient étiqueté. Une épaisse couche de poussière couvrait toutes les surfaces planes de la pièce, comme si le lord avait cessé de s'y rendre aussitot après qu'il avait été démis de ses foncrtions. Qui consttaient, entre autre, à légiferer les omnicientes.
Keefe se dirigea vers un placard étiqueté sobrment "omniciente". L'empathe ouvrit l'un des tiroirs qui était rempli d'une dizaine de boites en cartons. Il enouvrit un et prit le globe blanc qui y étaitsoigneseument empaqueté et le dissimula sous son tee-shirt de pyjama, qui'il avait remit dans la foulée. Il sortit de la pièce rapidement, betement, comme si il avit peur de se faire prendre par son pere. Un reflexe enfantile. Bete. Il versa les deux fioles dans le paillason et partit en courant. Il partit comme un paranoiaque, peureux. Il cessa de trembla sans raison une fois qu'il se fut réfugié dans son lit, sous sa couette. Il sortit la sfère et celle-ci se réchauffa à son contact. Le mots "Omniciente" s'afficha en lettres d'or devans ses yeux. Il murmura.
-Montre moi Tam Song.
"Un garçon qui regardait par la fenetre. Tam. Sa frange étincelait au clair de lune, et il semblait jeune. Enfantin. Il passa un pied sur le rebord. Puis un autre. Il tressaillit. Une goutte de sang épaisse et lourde tomba dans la neige, la teintant d'une couleur pourpre abominable".
Keefe détourna les yeux. Du sang... Il avait envie de vomir.Ilrouvrit les paupières
"Il s'élevaitdans la ciel, et il était...étrange. Et cette étrangetée le sublimait. Enfin, il posa un pied sur le toit. Les tuiles se colorèrent aussitôt sous la plaie. Mais il ne sembalit par avoir consience de la douleur. Il était comme en transe. Il ressemblait à une chouette la patte attaché à un piquet par un corde trop courte pour lui permettre de s'envoler. Ses yeux couleurs de lune, pour une fois, ne semblaient pas voilés, engourdis par un poid invisible. Il s'assit, le regard dans le vague. Et il ouvrit la bouche. La corde avait disparut, il s'envolait".
Keefe se laissa bercer par la douce musique, mais il en saisissait pourtant le sens. A qui le ténébreux pensait-il ? Lui en voulait-il ? L'option 3 n'avait que rajoutédes questions sur sa liste bien garnie... Il rangea l'omniciente sous une des lattes de son parquet et s'endormit. Mais avant, il se fit un promesse. Demain, il irait le voir.
Chapitre 17 :🍰 Frange enfarinée[]
Nt : Bon retour chez Tam ! J'ai détesté écrire le chapitre précédent... J'éspere que vous aimerez celui ci !
Une explosion de farine aveugla Tam alors qu'il venait de faire tomber le pot. En verre. Autrement dit, il y avait de quoi (encore) lui faire saigner le talon. Lorsque Ayca, venu réveiller Tam à 11h et demi du matin, avait vu les empreintes sanglantes qu'il avait laisser sur le tapis, elle avait poussé un cri strident, arraché la couverture d'un Tam encore ensomeillé pour le traîner dans la salle de bain pour lui rincer le pied, puis re-hurler lorsque elle avait remarqué la profondeur de la blessure, pour ensuite inonder -litérallement- le pied du ténébreux de désinfectant, ce qui, à défaut d'être agréable, l'avait bien réveillé. Elle lui avait ensuite bandé la plaie avec un tissu doux, et offert à Tam une paire de mule qui était obligé de porter à l'intérieur jusque à ce que la peau se cicatrise.
Il apella d'une petite voix Tiergan, avant de se rendre compte qu'il était partit en Atlantide pour régler des dossiers administratifs en rapport avec son futur mariage. Il souffla, puis cria
-Wylie ! Tu peux venir m'aider ?
Le flasheur descendit de l'étage au dessus et s'alarma en voyant les éclats de verres blancs-transparents qui pointait de sous la farine que Tam avait renversée. De base, il était censé faire de la guimolle sans son voile, pour voir si c'était ça, son truc. Le résultat s'approchait de l'odeur du brulé qui s'échappait du four (comment Tam aurait-il pu savoir que la guimolle ne se cuisait pas à 250 degrés ?) des oeufs cassés qui maculaient le planché, de la farine, de verre, et de la fumée noire qui s'échappait du four. Le premier réflexe de Wylie fut d'éteindre le four, puis après seulement il tria par télékinésie la farine et le verre. Pendant ce temps, Tam s'employait à ouvrir toute les fenêtres pour que la pièce se départisse de son odeur immonde. Wylie posa la main sur l'épaule du jeune elfe qui se maudissait. Enervé, il donna un grand coup de pied dans une chaise, ce qui eu pour seul effet de rouvrir sa blessure. Des gouttes rouges en suintèrent, et Wylie le fit donc assoir sur la chaise qu'il avait injustement martirisée. Il finit par souffler, entièrement couvert de farine :
-Je crois que la cuisine, ce n'est pas fait pour moi...
Wylie éclata de rire. S'essuyant le coin des yeux, il ri :
-Sérieusement ? Il faudrait mieux que te devienne peintre de bâtiment ou défonceur immobilier, vu le carnage.
Après quelques instants, Tam le suivit dans son éclat de rire. Un rire légé, enfantin. Son rire. Il y avait longtemps qu'il ne l'avait pas laché... Le flasheur fini par sourire.
-Je vais t'aider, que Tiergan et Ayca puissent manger quelque chose en rentrant.
Et il fit léviter les ingrédients autour de lui, comme si'l était une étoile autour de laquelle gravitaient des planètes de toutes formes. Tam observa, comme hypnotisé, la délicatesse avec laquelle Wylie faisait tomber les ingrédients dans le saladier en verre ; la farine d'abord, fouettée doucement avec le beurre frais. Puis le....
Un carillon mélodieux sonna, retentissant comme un son de clochettes à moitié étouffé par la neige. Wylie secoua la tête, puis enfourna la pâtisserie dans le four réglé à 130 degrés pour 55 minutes. Il soupira, commençant déjà à faire couler de l'eau chaude pour laver les ustensiles :
-Tam, tu peux aller ouvrir ?
-Sans problème.
Le ténébreux partit calmement vers l'entrée. Il n'avait plus qu'un vague souvenir de sa folle cavalcade vers l'extérieur qui l'avait emmené au dessus des nuages la veilles. Ses pantoufles crissaient sur la moquette, et il prit à deux mains la poignée de l'une des portes. Le verrou étant cassé, elles ne fermait plus. Il tira sur la porte et...
Choc. Soulagement. Chagrin. Douleur. Joie.
Keefe recula devant le flot d'émotions que le ténébreux lui envoyait en pleine face. Tam, lui, apella les ténèbres pour qu'elles dissimulent ses sentiments. Puis il sourit - ou essaya.
-Ah...Salut Keefe...qu'est ce qui t'ammène... ?
L'empathe le dévisageait d'un air perplexe. La frange enfarinée, la manche roussie et le tablier rose que le ténébreux portait y était peut-être pour quelque chose...
Tam rougit, puis essaya d'être hospitalier
-Tu...veux rentrer ?
Keeke hocha la tête. Pas une fois il n'avait croisé son regard. Tam le fit entrer, et tandis que son ami se déchaussait, il regarda la couche de neige. Elle couvrait le paysage en une chape glaciale. Keefe fini par se racler la gorge.
-Tam...Tu...vas mieux ?
-Désolé pour l'autre jour...
-C'est pas moi qui me suis brisé deux heures après.
Les deux elfes se regardèrent, un fossé jeté entre eux deux. Il fallait tendre un pont, mais qui des deux oseraient faire le premier pas ?
Keefe finit par balbutier un "je suis désolé".
-Pourquoi ? Demanda Tam, perplexe
-Je...c'est de ma faute si...tu...enfin, tu vois.
Tam secoua la tête
-Non, mon esprit était alourdi par une boîte.
Keefe se rapella furtivemtnla chasson qu'il avait espinné la veille. Parlait-il de ça ? Tam continua.
-Une boite où je fourrais tout ce que je voulais oublier.
Comme le spoèmes, les chanson, son amour... Il s'empecha de pulveriser la dernière allusion. Il fallait qu'il réaprenne à vivre. Pour occuper ses mains, il tapa sur son pantalon pour le désenfariner. Un nuage de farine s'éleva aussitôt, tandis que Keeke, entre deux toussotement, lui posa une autre questions
-Tu voulais oublier quoi ?
Tam bloqua. Aucun mot ne voulais sortir de as bouche. Il se sentait palir, redevenir l'être cadaverique qu'il était pour les uatres. Keefe le regarda, perplexe.
-Eh, Tam ? Ca va ?
Toujours aucun mot, juste une sensation d'étranglement.
-Je...
-Tam ?
Tam secoua la te^te, comme si il était prit dans une nuée de mouche tsé-tsé. Keefe lui attrapa lebras.
-Tam !
Le ténébreux arracha son bras à Keefe. Il répondit sechhement.
-Tout va bien.
C'était un mensonge, et il le savait. Non, il n'allait pas bien. Il n'avait pas le droit de l'aimer. Il n'était même pas sensé le voir. Keefe se raprocha encore.
-Je suis presque sur que c'est un mensonge.
Il attrapa le menton du ténébreux. Tam savait que ses yeux étaient emplis de larmes, ses joues rouges et ses paupières mi-close. Keef répéta
-Tam...
- EH ! EH OH ! YA QUELQU'UN QUI VEUX TE PARLER, CA SONNE !
Le transmetteur de Tam se mit à vibrer. Avec un petit cri. Il l'échappa, le ratrappa, recula, mi en place ses ombres. Car la êrsonne qu'ilavait le moins envie de voir l'attendait au bou du fil.
Sophie.
Keefe avait sans doute déjà sentit la panique de Tam, car il se réeaprocha, une pointe de frustration dans la voix.
-Tu veux que je décroche ?
-Non, juste que tu reste or du champs de vision de l'appareil.
-Pourquoi ?
Tam secoua la tête, son mordant habituelle et illusoire retrouvé
-Ne pose pas de question, et obéit, pour une fois.
Dieu merci, Keefe se tint tranquille.
Tam, les doigts tremblants, décrocha. L'image de Sophie lui sourit faussement.
"Bonjour, Tam, tu va mieux ? Keefe n'est pas chez lui, et j'ai quelque chose de trèèèès important à lui dire. Par hazard, tu ne saurais pas où il est ?
Oh, non. Tam soutiint le regard glacial de Sophie.
-Non, je ne l'ai pas vu. Il n'est pas passer me voir.
"Tant mieux. Tu n'a pas interet à rompre ta promesse, sinon...tu perdra à nouveau tout".
A nouveau, le regard de Tam devint celui d'un animal chassé. Effrayé. Il racrocha, après avoir aquciessé graveveltn. Keefe se planta devant le ténébreux couvert de poudre blanche et demanda
-Quelle promesse ? Je sais que ça me concerne, alors, ne mens pas, silteplait.
Sa voix était grave, son ton de voix sombre. Une voix qui brisait encoreplus le petit coeur de Tam, déjà pourtant en lambeau. L'emphate continua.
-Et pourquoi tu lui a menti ?
A nouveau, Tam se replongea dans son mutisme. Keefe lui attrapalle bras
-Tam ! Je suis sérieux !
Le ténébreux se tourna encore une fois vers son ami, mais ne chercha pas à se dégager.Il lui retourna un regard qu'il esperait dur, mais qui n'était en réalité que deseperé. Il fit descendre d'un octave sa voix
-Keefe, il faut que tu aille voir Sophie. Ne lui dis pas que tu es passé. Silteplait.
-Pourquoi ?
Tamsecoua la tête
-Keefe, tu ne peux pas...
-Si, je peux ! explosa l'empathe. Je peux comprendre, je peux comprendre ! Je ne suis pas l'héritier de service ! Je suis moi. POurquoi tu ne me fais pasconfiance ?
-Je te fais confiance, maisje ne peux pas le dire. Alors, va voir Sophie, je te souhaite beaucoup de bonheur, elle est folle amoureuse de toi et vu que toi aussi, tout ira bien et TU N'A PAS BESOIN DE SAVOIR !
-Aller, Tam ! Je vais même te dire mon deuxième prénom ! Je m'apelle Keefe Matou Scenscen ! Matou ! Aller, dis-moi !
Tam rabaissa sa frange lourde de métal devant ses yeux de lune. Il secoua la tête. Blessé, Keefe répliqua sechement
-Bon, très bien. Adieu.
Et il tourna les talons vers les lourdes portes en cristal, et il sauta. Loin de Sophie, loin de Tam...chez son père. A un endroit où personne ne pourrait le trouver. Dumoins il l'esperait.
Derrière lui, Tam tomba à genoux. Un coeur brisé, des larmes qui dévalaient les pentes de ses joues... Il partit en courant dehors, laissant derrière lui tomber le tablier rose. Il cria, à l'inetntion de Wylie
-Je vais dehors, ne t'inquiète pas !
Et il partit vers la cascade où il s'était brisé la dernière fois. Il traversa le rideu d'eau glacial, et partit vers les opales qui scintillaient au fond. Il l'es carressa longuement, les touchant du bou des doigts. Dessinant des paysages dessus. De nouveau, d'épais sanglots le firent tomber à terre. Il pleura longuement, roulé en boule dans la grotte. 2 heures en tout étaient passées. Il sortit, et essuyant le reste des larmes, partit vers la grande maison de Solreef. Peut-être que Wylie lui aurait gardé de la guimolle...
Chapitre 18, Dans la tête de Keefe😭[]
Dans la salle des trophés de son père. Voilà là où Keefe s'était réfugié. Il s'en voulait de s'être ainsi emporté. Tam était encore fragile, et il ne l'avait pas ménagé.... Il sortit son transmetteur pour apppeller de ténébreux. Il ne reçu pour toute réponce qu'un répondeur morne accompagné d'une photo de Tam alors qu'il n'avait pas sa frange en argent. Un pauvre sourire le prit lorsque il remaqua son air refrogné, comme s'il ne voulait même pas avoir un transmetteur... Il entendit soudainement un bruit de pas. Il se barricada entre les trophés les plus lourds qu'il avait pu trouver et vit soudain... une main. Une petite main féminine traverser les statues clincantes. Il hurla :
-AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !
Une fille tout entière apparut petit à petit, tandis que les statues prenaient un forme étrange, comme si elles fondaient... La jeune elfe, toute embêtée, soupira :
-Désolée, je ne maîtrise pas encore la fluctuation...
Ce qui était autrefois des trophées à la mesure de son père (n’oubliez pas qu'il a fait construire une tour gigantesque) ressemblait à une bouillie dorée. Keefe sourit franchement, cette fois-ci, en imaginant la tête de son père lorsque il découvrirait le désastre. Il leva ses yeux vers Méléa, car oui, c'était bien elle, et croisa son regard violet.
-Non, t'inquiète. Ces babioles sont hideuses. Mais, heu... au juste, tu es ici pourquoi ?
Méléa haussa les épaules, jouant distraitement avec l'une de ses mèche torsadées. Elle fit mine de comtempler la pièce emplie de bibelots. Elle fini par se tourner vers Keefe.
-Pour Tam.
Pourquoi le coeur de Keefe battait douc à tout rompre ? Il maudit cet organe vital, beaucoup trop bête à son gout... Méléa poursuivit :
-Je dois te dire, il n'avait pas le choix. C'était ça ou il demeurait dans les ténèbres.
-Coment ça ?
La fluctuatrice continua un moment ses cents pas dans la pièce trop clinquante à son goût et finit pas s'arrêter devant une statue en luménite représentant le père de Keefe en tenue d'apparat, queue de pie et joyaux incrustés sur le manche de sa canne. La jeune ténaitre posa ses mains sur le socle, et soudain, la statue parut perdre de sa formidable hauteur. La tête de son père finit pas pencher, et elle tomba en un craquement effroyable, fissurant le plancher en luménite. Un bruit sourd, effroyable perça les tympans de Keefe lorsque la sculpture toute entière versa, emportant avec elle le lustre qui cliquetait, chargé d'opale et de rubis. Méléa, satisfaite, continua :
-Il a promit à Sophie de ne plus te voir... Sinon il restait prisonnier des ténèbres.
-Sophie n'aurait jamais fait une chose pareille !
-L'amour peut pousser les gens à faire toutes sortes de choses...
-Que vient faire l'amour là dedans ?
Méléa soupira.
-Sophie t'aime. Et ça fait toute la différnece.
-Sophie m'aime !
Keef poussa un petit cri de joie.
-Elle m'aime...
-Mais est-ce que toi, tu l'aimes ?
Keef regarda Méléa. Cette question était idiote !
-Bien sûr que... il se tut.
L'aimait-il ? Il l'aimait comme une amie, certes, mais comme une amoureuse ?
Oui, lui souffla sa tête. Non, avant oui, mais maintenant non, lui expliqua son coeur.
L'empathe prit ses tempes à deux mains tendis que ses deux organes vitaux se confrontaient, le plongeant dans un tourbillon de Oui ! Non ! Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !Oui ! Non !
Il réfléchit un instant
-Je... si j'aime Sophie avec ma tête, c'est que ce ça n'est qu'une illusion, non ? Mais qui est-ce que j'aime avec mon coeur ?
Aimer avec mon cœur... La question flotta longtemps, et il ferma les yeux pour appeler tous ses souvenirs par mémoire photographique.
Il y avait Fitz, Biana, Marella, Tam, Linh, Sophie, Dex, Ro...
Tam.
Le mot franchit ses lèvres, tandis qu'il écarquillait ses prunelles bleues glacier en secouant nerveusement la tête.
Tam. J'aime Tam ?!
Oui, lui dit son coeur.
Son cerveau grogna, puis murmura aussi son approbation.
Il réfléchit un instant.
Il aimait Tam, il le savait maintenant.
Mais était-ce réciproque ?
Le temps qu'il lève les yeux pour poser la question à Méléa, elle avait disparu.
Chapitre 19 Foxfire.🏰[]
Lorsque Tam se réveilla enfin de sa longue nuit de sommeil excellente (ironie), ses yeux étaient rouges et gonflés et quelques traces de larmes séchées perduraient sur ses joues. Il se sentait poisseux. Des gouttes de sueur avaient roulé de ses tempes jusqu'à ses épaules, le plongeant dans un océan de transpiration. Il entrouvrit ses paupières avec peine. Il se redressa et essaya d'enlever ses jambes du draps. Il s'était emmêlé autour de ses pieds comme une camisole de force durant son combat pour dormir (combat qui n'avait servi à rien d'ailleurs, Tam étant toujours aussi épuisé, ses cernes doublées et son cœur toujours en lambeau...). Il se redressa, frottant ses yeux de lune dans une tentative désespérée d'y chasser les vapeurs du mauvais sommeil. En vain. Il finit par s'adosser à son lit pour enfiler ses pantoufles. Il grimaça soudainement. En effet, la plaie ouverte qui balafrait son pied était nue. Tam repêcha un bandage crasseux dans sa couverture. Son traître de pansement avait dû se décoller durant la nuit... Le ténébreux partit vers la salle de bain tandis que la douce rumeur des bruits familiers de la maison s'éveillait. Le sèche cheveux de Linh ronronnait au loin, tout comme Ombrage sur le fauteuil du ténébreux. L'odeur suave de la guimolle qui sortait du four donna à Tam envie de vomir. Il rentra dans la salle de bain, tentant de se rendre présentable. Après avoir manqué de se mettre de la cire à épiler sur ses cheveux, il décida de se masquer juste avec de la sombrume. Avec ses yeux bouffis, il ressemblait à un zombie. Mais lorsque les ténèbres finirent de l'envelopper, il semblait.... normal. On aurait dit qu'il avait bien dormi et que son coeur n'était pas brisé.
Lorsque il arriva dans la cuisine, Méléa, Linh et Wylie riaient, insouciants. Il essaya de les imiter. Il échoua. Il se contenta de sourir faussement, de faire comme si tout allait bien. Comme avant, en soit... La boule au ventre, il partit vers le luminateur tandis que Méléa rentrait dans ses ongles pour ne pas se désintégrer lors du saut. Il se concentra, et, une fois arrivé, fut assaillit par le bruit de centaines d'élèves surexcités. Il disparut sous ses ombres, et, avisant Keefe qui partait vers Linh, décida de rester tout de même un peu. Dans la bousculade de prodige, l'empathe cria :
-Linh ! Où est ton frère ?
Il ne prononçait même pas son prénom... super. Un nouveau poignard s'enfonça dans son coeur.
Sa jumelle haussa la voix, hurlant presque par dessus la cohue :
-JE NE SAIS PAS, MAIS IL SE CAMOUFLE AVEC SES OMBRES DÈS QU'IL Y A PLEIN DE GENS !
-AH, OK ! SI TU LE VOIS, DIS-LUI QUE JE VOUDRAIS LUI PARLER !
-OK !
Comment ça, Keefe voulait lui parler ? Tam se raidit, tandis qu'un portrait géant de dame Alina s'affichait sur le mur.
-Bonjour, bonjour, mes chers prodiges. Comme vous le savez, nous inaugurons aujourd'hui le grand concours de dons !
Oh non. Le concours. Tam avait oublié...
-Chaque élève devra présenter quelque chose qu'il sait faire et le plus impressionnant remportera une grâce à la punition de son choix. Évidemment, devant les autres !
Encore pire. Tam se demanda si Elwin accepterai de l'examiner trèèèèès longuement...
-Contrairement à l'habitude, nous allons tirer aux sort les personnes qui vont passer. Que la personne que je vais tirer se prépare...J'appelle Keefe Sencen !
A la réflexion, Tam avait bien envie de regarder le performance de l'empathe. Il decida donc de s’assoir dans l'auditorium tandis que Keefe se présentait sur scène. Ce dernier semblait très confiant, et saluait la foule de fille qui tombaient en pamoison devant ses pieds. Une litanie de "C'est Keefeeeeee ! Il est troooooop beauuuu !'' lui écorcha les oreilles. Lorsque le silence se fit, les mentors du jury s'assirent et l'un d'eux déclara :
-C'est parti ! Allez-y !
-C'est parti ! Allez-y !
Une voix exactement semblable à celle du juge, -Sir Bubu- venait de sortir de la gorge de Keefe.
-Hein ? Non mais c'est quoi ça ?
-Hein ? Non mais c'est quoi ça ?
Le même prodige s'était réitéré, mais avec Lady Galvin.
Rouge de colère, elle déclara :
-Je ne te permets pas ! Ceci est ma voix !
-Si, je me permets, déclara Keefe sous les rires des prodiges en liesse avec la voix de Dame Alina.
Il poursuivit sont show à tel point qu'au bout de trois minutes, plus personne ne se souvenait de la vraie voix de Keefe. Il s'inclina, tandis que la principale tirait de son chapeau un nouveau nom. Elle s'éclaircit la voix.
-Tam Song !
Tam se camoufla avec ses ténèbres. Pourquoi lui ?! Dans le millier de prodiges, c'était lui qui était pioché ?! Il sentit ses mains devenir moites tandis qu'il les crispait sur son pantalon. Non...et il n'avait rien à montrer.
-Tam Song ! On vous attend sur scène !
Un projecteur commençait às'allumer, cherchant le ténébreux. Tam se décida. Il se glissa entre des prodiges, partant vers la porte. Trop tard. Le jet de lumière le trouva, tandis que les prdiges commençaient à clamer en tapant dans leur main
-Tam Song ! Tam Song !
Il fut escorter, pousser vers la scène, complètement débousolé. Il navait rien préparé. Il n'était même pas dans son corps. Il avait la diffuse impression de flotter. Il n'était pas sur scène, muet devant plusieurs centaines d'elfes cruels qui n'attendaient qu'un faux pas de sa part.... Puis la vérité le frappa. Oui, il était bien là, devant les élèves. Il sentait ses jambes chanceller, sa respiration se décupler. Il se sentait mal. Trop chaud. Dame Alina le sortit de sa torpeur
-Alors, Tam Song ?
Lors, Tam ne se maitrisa plus. Du feu dans les yeux, son âme comteplant son corps, il lança
-Vous êtes mal imformé. Je ne m'appelle pas Song. Je m'appellle Zillah. Tam Zillah.
Et il ouvrit la bouche. Il ne savait plus ce qu'il chantait, unne sorte de brouillard s'était abattu sur lui, le plongeant dans la pénombre.Il chantait.
Je ne suis pas de ce monde
Je ne suis pas de ce monde
Je suis un oiseau bleu, un oiseau bleu qui ose
Je n'ai rien d'autre que ma prose, pour panser mes bleus
Il est devenu banal de piller la Terre féconde,
De laisser mourir des innocents pour des causes immondes
Je ne suis pas de ce monde
*
Et je traverse des heures sombres
Je ressens la douleur des cœurs purs, souillés en nombre
Et l'errance d'esprits brouillés par de fausses ondes
Je ne suis pas de ce monde
Je vois ces poisons répandus
Ces gens sans foi ni loi, ces âmes perdues
Et ma lumière les dérange
Ils ont ignoré la voix des Anges
*
Ma liberté a la valeur que je lui donne
Elle est ma Nature profonde et jamais ne m'abandonne
Ma danse est au-delà des apparences,
Mon doux message n'apporte que d'heureux présages
Je suis un drôle d'oiseau sans âge
A la fois artiste, poète et mage,
Je ne suis pas de ce monde et je suis fière d'être en marge
Et je t'ai reconnu, ô toi mon ami,
Car je sais que toi non plus, tu n'es pas d'ici.
Nt : Cette chanson s'appelle Je ne suis pas de ce monde, de Kolinga. Le lien pour l'écouter est ici ! Il y eu un long instant de silence. Un ténébreux qui poussait la chansonnette. Rididicule. Puis Tam tourna la tête en vit Lady Galvin. En larme. Puis Sir Bubu, dans le même état. Il demanda aux ombres de la couvrir. Il disparut. Soudain, la voix de Dame Alina brisa l'absence de bruit. -Merci, Tam S...Zillah. C'étaitmagnifique... Pui sun tonerre d'applaudisement s'abbatit sur la salle. In l'acclamait. Acclamait un ténbreux. Mais Tam n'écoutait pas. Il s'était réfugié au centre de soin. Loin, le plus loinpossible des autres.
Chapitre 20 Vivre ?🌖[]
Non mais sérieux, est-ce que quelqu'un écoute les musiques que je met ? Pour savoir si je dois continuer à mettre les liens. Dites-moi en commentaires !
-Tam Zillah ? Belle déclaration...
Tam se laissa couler contre le mur de son cour de ténébrisme pour coincer sa tête dans ses genoux. Il soufla
-J'ai été ridicule...
Le silence de sa mère non, pour l'instant mentor, comfirma ses dire.
-Un ténébreux qui chante...oh mon dieu...
Nouveau silence
Tam secoua la tête pour chasser ses idées noires.
-Bon, je vais arreter de me morfondre, même si je me suis ridiculisé devans plus de 1000 élèves fils de régents ou d'émissaires surpuissants et que toute l'école va en faire des gorges chaudes durant des siècles...
Un reniflmeent
Tam se tourna vers Ayca, qui se tamponnait les yeux avec son mouchoirs.
Il s'inquièta
-Que ce passe-il ?
Nouveau reniflement
Cette fois ci, Tam paniqua
-Lady Zillah, que ce passe t'il ?!
Puis il remarqua un trace suspecte sur la joue de sa mentore.
-Vous pleurez !? Je...je dois aller chercher Elwin ?
Silence
-Je...je...j'y vais !
Et le ténébreux parti vers la porte, presque en courant. Lorsque Ayca éclata en sanglots...il se tourna vers elle, interloqué
-Taaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaammmmm.......Tu a dis que tu étais mon fiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiils...
Geéné, le ténébreux rougit et se confondit en excuse.
-Je n'aurais pas dus, pardonnez moi...
-Mon petit Tombre BIEN SUR QUE TU PEUX ! JE SUISJE SUIS TELLEMENT FIERE DE TOIIIIIIIIIIII....
Et elle repartit dans le festival de la morve et des larmes...laissant Tam perplexe.
-Mais fière pour quoi ? Je me suis ridiculisé devans toute l'école !
Essuyant son nez d'un revers de main, elle s'expliqua avec force reniflment
-Je...je...je...personne ne s'est moqué...au contraire....
Tam s'énerva
-J'ai chanté tellement faux que j'ai fais pleurer Lady Galvin !
Ayca secoua la tête
-Non non. Tu a juste ému tout le monde
-Avez vous entendu un seul applaudissement ? Non.
-Tu a pris de cour tout le monde...
-Leurs oreilles devaient siffler....
La ténébreuse secoua la tête. Elle étira délicatement son ombre au pieds de son presque fils. Tam aurait pu la repousser, mais il se contenta de voir les ténèbres réconfortantes s'ammonceler à ses pieds. Il sentait un souvenir qui lui était incontournable lui caresser l'esprit. Il le laissa entrer et...
Un garçon au visage mangé par une frange argentée. Un air perdu flottait sur son visage. Comme si il n'était pas dans son corps. La voix de Lady Zillah
" Titi, il faut le sortir de là ! ".
Et Tiergan qui soupirait
"ma douce, c'est trop tard !".
"Mais il n'a rien préparé, alors que les autres s'entraînent depuis 3 semaines !".
"Je sais...."
La principale s'écria
-Alors, Tam Song ?.
Tam hésitait. Puis soudain, il se tourna vers la principale, et répliqua.
-Vous êtes mal renseignée. Je ne m'appelle pas song. Je m'appelle Zillah. Tam Zillah.
Et le ténébreux ouvri la bouche. Une voix douce, juste et légère en sortit. Des paroles qui résonnaient dans l'esprit de Ayca. Encore touchée de la déclaration de son fils. Oui, fils. Devans elle, la rumeur des prodiges avait cessée. Tous conteplait le garçon de bout sur scène, suspendu à ses lèvres. Tam. Tam qui vibrait au rythme des notes, qui vivait à l'unisson de la douce mélodie humaine qui coulait sur sa langue. Lady Galvin le contemplait, yeux écarquillés remplis de larmes. Sir Bubu, dans le même état. Des filles maquillée et méprisantes figées devans un ténébreux. Devans cet oiseau bleu qui ose. Ses longues mèches d'argent dévoilèrent ses paupières fermées, ses joues pales, son armure disparaissait. La principale, Dame Alinéa. Bouche bée. On avait l'impression d'entendre la musique tourbilloner, me^me si on ne l'avait jamais écouté. Des larmes perlaient sur les joues de Ayca. Chanson se termina, et on eu à peine le temps d'entrevoir l'argent de ses pruneles avant que des ombres ne le recouvrent comme un dras fin. Il disparut, commeun mirage que l'on a furtivement entrevu entre les dunes. Les élèves, hébétés, fixaient tous le même points. Certains pleuraient. D'autre se contentaient de contempler avec un air abruti là ou l'elfe se trouvait quelques instant plus tot. Dame Alina parlait. Des mots sans aucuns sens aux oreilles des ados groguis. Puis des applaudisemments. Une tempete d'appladissement.
Tam recula d'un pas. Il sentait le sol tanguer sous ses pas, comme si il était sur le pn d'un bateau. Il s'assit sur le premier fauteil qu'il trouva, le temps que son cerveau assimile le souvenir. Et surtout, les sentiments qui y étaien tliés.
Panique et inquiètude maternelle lorsque il était monté sur scène.
Joie lorsque qu'il s'était proclamé Tam Zillah.
Emotion, fierté lorsque il avait chanté.
Fierté lorsque elle levoyait.
Amour...maternel.
Il se tourna vers sa mentor, sa mère, son amie, sa confidente. Et lui murmura.
-Merci...Maman.
-De rien...mon fils
Chapitre 21 Amore mio 💋[]
Le temps de midi, Tam se fit le plus discret possible. Il passa en cou devent aux cusine ( pour une raison inconnu, les gnomes qui y travaillaient l'aimait bien ) et reçu son repas. Il glissa le sandwitch qu'une gnomide lui avait gentiment préparé dans une sacoche, et envelopa ses éclateroles dans une serviette en papier. Il partit ensuite vers les jardins. Ils étaient désert à cette heure, et, aux premier frimas de l'hivers, nul ne s'attardait devans la triste désolation glaciale qui envahissait la cour en décembre... Il partit vers les purs aux branches nues pour s'adosser sur le tronc épais et lisse d'un haut spécimen. Quelques feuilles mortes étaient embrochées sur les branches ; empalée... Comme son pauvre coeur. Il déballa son repas, et croqua dans le pain moelleux. Son gout de fromage fondu riche, malgré son bon gout, lui donna envie de vomir. Il se força à en avaler une bouchée. Il étais déjà assez maigre comme ça... il soupira. Puis déchira un morceau de sandwitch, et le fourra dans sa bouche. Il n'avait pas faim. Il le machouilla un moment, avant de se résoudre à l'avaler. Autour de lui, les arbres dépouillés de toute verdure lui serait le coeur, rentrant ses éclats aigue dans la plaie qu'avait causée l'abandon. Il murmura, comme pour lui même
-J'ai mal...
Son esprit s'agita.
-Eclats de pourpre qui s'agitent
Epée vermillion qui grondent
Morceau de coeur qui periclitent
J'ai peur du reste du monde
Pourquoi suis-je moi ?
Suis-je une anomalie ?ourquoi suis-je si froid ?
Pourquoi la lumière m'éblouit ?
Suis-je donc si sombre ?
Sa voix se brisa sur le dernier mot. DE toutes ses questions, il n'avit aucune réponse. Il prit un nouveux morceau, qui avala plus rapidement. Il termina son sandwitch sans grande conviction. Il était si sec qu'il lui assecha la bouche. Il soupira. Un son las, qui répondait en couleur au ciel gris. Des nuées d'étourneaux formaient des points sur les cieux troubles, et leur groupe representant une forme imaginaire et diffuse. Un son vient soudain faire sursauter Tam. Il se camoufla instinctivement, et son corpsse fondit dans les méandres tortueux de l'écorce. Des pas. Ceux d'une personne qu'il ne souhaitait pas voir... son odeur lui titilla le nez, portée par le vent. Une odeur d'agrume, de bombobeure et de microbes ogres. Keefe.
Il se recroquevilla encore plus contre le pur. En position foetale, il respirait à peine
Pas lui, pitié, mais tout sauf lui !, se répetait-il en boucle.
Manque de pot, des chaussures ciré estampillées des lettres tapageuses "Team Fosboss !" ne pouvait appartenir qu'a une seule personne. Et ce même individu venait de s'arreter pile poil devans le ténébreux...ce dernier retint un gémissement.
Seulement, le vent, ce sale traitre, ne soufflait pas en sa faveur. Les ombres qui le camouflait glissaient. Tam s'enforcea de respirer calmement. Soudain, une voix presque douce s'éleva dans le silence.
-Je sais que tu es là.
Le ténébreux s'efforca de ne pas broncher, même si son poul s'affolait.
Keefe continua
-Non mais serieux. Je vois le laçet de ta bottine droite trainer par terre.
Tam jura, mais à voix haute cette fois. Il dispersa les ombres juste à temps pour que l'empathe le trouce dignement adossé au tronc, et pas blottit contre comme un gamin.
-Très impressionnante, ta prestation.
Tam avait mis tout ce qu'il possédait de détachements dans une phrase.
-Je pourrais en dire autant de la tienne. Mais qu'est ce que tu fais caché ?
Le ténébreux leva les yeux au ciel
-Si toi aussi tu veux essayer d'être sympa...
Eh, je ne plaisantais pas. C'était magnifique.
-Dixit le plus grand menteur de Foxfire...
Un froid s'abattu sur les deux garçons. Keefe brisa la nappe de gène.
-Du cou, pourquoi tu te cache ?
Tam haussa les épaules.
-Sérieux ? Pourquoi tu ne veux rien me dire ?
Nouveau haussement d'épaule.
Keefe s'approcha, et attrapa l'épaule de son mister frangette. Il plongea son regard dans les yeux d'argent du ténébreux. Plaqué contre le tronc, il ne pouvait se dégager. Il renforça autant que possible les ombres camouflant ses émotion.
-Allez, Tam. Je vois bien quelques chose ne tourne pas rond.
Les paroles sussurées de l'empathe troublaient beaucoup trop Tam. Il essaya de se dégager, sans succès.
-Lache moi, gronda Tam d'un ton sec.
Keefe n'obéit pas, et n'enleva sa main de l'épaule du ténébreux que pour attramer son menton. Le trouble de Tam se duplica, et il sentait ses joues roussirs. En dessous du voile, évidemment. Keefe continuait
-Allez...tu peux me faire confiance...
Tam gronda, mais son ton restait incertain.
-Keefe...lache moi.
-Pas temps que tu n'aura rien dis. Je m'inquiète, moi.
Tam leva les yeux au ciel.
-Et pour m'aider, tu me plaque contre un tronc. Bravo la logique.
Keefe souffla et libera Le pauvre elfe. Ce dernier se décolla du tronc et parti à grand pas loin de l'empathe. Ce dernier cria
-Attend moi ! Reviens !
Tam s'arreta. Puis fit marche arrière de mauvais gré. Aussitôt qu'il fut proche, Keefe lui fir signe de s'asseoir. Devans le refus du ténébreux, il se planta devanq lui. Les deux garçons, face à face, se défiaient du regard. Keefe murmura, la voix brisée.
-Tam...c'est à ton sujet.n
Tam resta muet. Il tourna la tête. Keefe murmura
-J'aurais besoin de sentir tes émotions...
-Pourquoi ?
-Ayca s'inquiète.
Un pincement au coeur bref fit tomber les défences du ténébreux . Il répliqua sèchement, pourtant
-Dit lui que tout va bien.
-Elle m'a demandé de sentir tes sentiments.
Tam soufla, exaspéré.
-SÉrieux... Non.
Keefe pleurnichait presque
-Aller...si tu aime une fille, je ne te demanderai aucune précision.
Le jumeaux jeta un regard à la frange rose de l'empathe. Il lui faisait confiance. Après tout... pourquoi pas ? Il ne saurait pas qui Tam aimait, et puis il rassurerai Ayca dans la foulée... un hic, pourtant.
-Je n'ai aucun sentiment amoureux envers un fille...La dernière fois que tu a sentis ce que je ressens, tu a faillit tomber par terre.
-Mais tu étais presque brisé ! Et puis vu que tu va mieux, ça sera plus calme !
Tam se sut que répondre. Il tritura distraitement sa mèche avant de répondre
-Bon...d'accord. Mais on s'assois. Au cas où tu fasse ta chochote
-Je ne suis pas une chochote ! , se plaignit Keefe en posant son royal postérieur par terre.
Il saisit les poingets de son ami, lequel l'imita.
-Va-y
Et Tam, lentement, se départit du confort que ses ombres lui conféraient.
Et Keefe, comme frappé, ouvrit les yeux en grand. Il souffla.
-Oh mon dieux...
Tam, mal à l'aise, le voyait commençer à trembler. L'empate continua à parler, sans doute pour que le ténébreux se détende.
-Et du cou...tout à l'heure...tu es sur de ce que tu m'a dis ?
-Je t'assure que je ne suis pas amoureux d'une fille, Keefe...
Des gouttes de sueurs perlaient sur les tempes de blagueur de première. Tam essaya de retirer ses mains de celles de son ami
-C'est bon, ça suffit, là...
Keefe gémit.
-Attend, j'y suis presque...
Il se raprocha encore...avant que Tam put comprendre ce qui ce passait, les lèvres de l'empathe étaient sur les siennes.
Chapitre 22 : UN RATEAU PIRE QU'UNE PERCHE (je modifi plus )[]
Tu préfère, Ro ?
Choc. Amour. Douleur. Horreur. Peur. KEEFE EST EN TRAIN DE...DE... Tout les voyants du cerveau du pauvre ténébreux étaient au rouge.
Tam repoussa son ami et partit à grandes enjambés vers l'entrée. Keefe cria
-Tam ! Attend !
L'ancien indocilene l'entendait pas. Ses oreilles sifflaient, et son cerveau repassait en boucle le moment où...où...Encore une fois, son souvenir en ralentit l'aveugla.
Les lèvres de Keefe qui s'étalaient lentement en un doux sourire. Son souffle chaud sur sa gorge. Ses paupières mi-closes et ses yeux glaciers qui ne regardait avec une intensité étrange. Et qui se penchait...penchait...Puis l'explosion d'émotions, un vrai feu d'artifice, et la menace de Sophie qui s'interposait entre lui et son coeur. Son corps qui passait en instinct de survit, et qui marchait, marchait...Et le mal qu'il avait eu à ne pas lui rendre...
-Tam ! Je t'assure, je ne voulais pas !
Les mots flottaient dans son esprit alors qu'il fonçait vers les portes discrètes situées vers les couloirs des niveau 6. Lorsque enfin ils attegnirent son cerveau, son corps se tourna pour répliqer séchement
-Ah oui ?
Les yeux de glace de Keefe fondaient. Des gouttes les emplissaient. Il cria
-Mais Tam, pourquoi tu te met en colère ! Je sais ce que tu ressens ! Je l'ai sentis ! Et je t'assure que c'est réciproque ! Allez, Tam !
La voix du ténébreux était de glace.
-Je te faisais confiance.
-Et je n'ai rien fais pour la briser, alors reviens !
Enfin, l'esprit de Tam finit par se reconnecter avec la réalité. Et il beugua.
Et je t'assure que c'est réciproque
Keefe...l'aimait ?
Et je t'assure que c'est réciproque
Et si il voulait le piéger ?
Et je t'assure que c'est réciproque
Et si c'était vrai ?
Et je t'assure que c'est réciproque
N'empeche que j'aime un garçon et que c'est pas naturel, songea-il
Et je t'assure que c'est réciproque
Mais si...si...si c'était vrai ? Alors pourquoi il fuyait ?
La réponce s'imposa d'elle même.
Parce qu'il ne voulait pas retourner dans les ténèbres.
Il le murmura
-Je ne veux pas retourner dans les ténèbres.
Une main tremblante se posa sur son épaule. Les joues rosient par sa course -car, oui, Tam avait courut- autant que par le froid et la gène, son propriétaire s'expliqua. C'est seuleùnt à ce moment que le ténébreux prit consience qu'il s'était aretté.
-Je...je suis désolé...je n'aurais pas dut...je ne recomencerai plus
-Je ne veux pas retourner dans les ténèbres
Il avait parlé plus fort, cette fois. Keefe l'entendit et murmura, des larmes dégoulinant sur ses joues roses
-Retourner où ?
Pas de réponse.
-Tam ? Tu...tu m'en veux...je...je devrais partir...
-Je ne te déteste pas.
Tam avait choisit soigneusement ses mots, et la manière dont il les avait pronnoncés. Ce qui équivalait à "Je t'aime"... Keefe ne comprit pas, pourtant. Le ténébreux lui tournait toujours le dos, et ses traits avaient presque disparus derrière les ténébres frémissantes qui ondulaient sur son visage comme un nid de serpent. Il perdait le controle.
-Je...mais...tu veux retourner où ?
Tremblant de bas en haut, frémissant, chaud et froid, troublé, Tam répéta nerveusement
-Je ne veux pas retourner dans les ténèbres...
-Mais quelles ténèbres ! Tam, sérieusement, explique-moi !
Il ne se controlait plus. Son instinct avait prit les commande, et il regardait son corps, flottant au dessus de ses épaules.
-Je l'ai promis...
-A qui ?! Tu a promis quoi ?!
-A Sophie...
-Tu a promis quoi à Sophie ?
-Que je ne devais plus jamais me retrouver seul avec toi, sinon...
-Sinon quoi ?
Keefe paniquait. Mais lorsque la voix de Tam s'éleva à nouveau, elle était rauque et froide. Petit à petit, toute sensations disparut de ses membres. Son esprit criait de peur. Il ne voulait pas disparaitre
-Sinon je me rebriserais...
ATTENTION, CHANGEMENT DE PVD !
Pvd Keefe !
Les premières pensées de l'empathe lorsque Tam lui expliqua enfin furent "Sophie ne ferait JAMAIS une chose pareille !". Puis "Mais ça expliquerait pourquoi il m'évite...n'empeche que je ne comprend pas...Sophie ne ferait pas une chose pareille. Et si c'était ce que Méléa essayait de me dire ? Sophie serait jalouse... Mais je me suis rendu compte que je l'aime après! Je...ça n'a pas de sens..."
Un bruit étrange le sortit de ses pensées. Tam tremblait légerement. Keefe se maudit pour la 85ème fois depuis 10 minutes. Pourquoi diable l'avait-il embrassé? Il savait pourtant qu'il était encore...Une bruit de respiration sourde le réveilla à nouveau. Le ténébreux semblait en hyperventilation. Keefe pressa sa main sur l'épaule du garçon à frange.
-Tam? Il faut que j'aille chercher Elwin? Tam!
-Non...j'ai...j'ai juste besoin...
Il s'assit, s'adossant au pur le plus proche...Et il ouvrit sa bouche
-Un beau jour ou peut-être une nuit
Près d'un lac je m'étais endormie
Quand soudain, semblant crever le ciel
Et venant de nulle part
Surgit un aigle noir
Oh, non...Keefe jura entre ses dents, et s'employa à faire sortir de sa transe le ténébreux.
Lentement, les ailes déployées
Lentement, je le vis tournoyer
Près de moi, dans un bruissement d'ailes
Comme tombé du ciel
L'oiseau vint se poser
Il avait les yeux couleur rubis
Et des plumes couleur de la nuit
Keefe pinça le poignet de son ami. Aucun réaction.
À son front, brillant de mille feux
L'oiseau roi couronné
Portait un diamant bleu
De son bec, il a touché ma joue
Dans ma main, il a glissé son cou
C'est alors que je l'ai reconnu
Surgissant du passé
Il m'était revenu
Dis l'oiseau, oh dis, emmène-moi
Retournons au pays d'autrefois
Comme avant, dans mes rêves d'enfant
Pour cueillir en tremblant
Des étoiles, des étoiles
Comme avant, dans mes rêves d'enfant
Comme avant, sur un nuage blanc
Comme avant, allumer le soleil
Être faiseur de pluie
Et faire des merveilles
Etais-ce ça qu'il voulait ? Retourner dans la passé ? Keefe souffla,grimaça leva sa main et gifla l'elfe.
L'aigle noir dans un bruissement d'ailes
Prit son vol pour regagner le ciel
Un beau jour ou peut-être une nuit
Près d'un lac je m'étais endormie
Quand soudain, semblant crever le ciel
Et venant de nulle part
Surgit un aigle noir
Tam poursuivait son chant. Impertubablement.
Un beau jour, ou était-ce une nuit?
Près d'un lac je m'étais endormie
Quand soudain, semblant crever le ciel
Et venant de nulle part
Surgit un aigle noir
Un beau jour, une nuit
Près d'un lac, endormie
Quand soudain
Surgissant de nulle part
Surgit un aigle noir
Un beau jour, une nuit
Près d'un lac, endormie
Quand soudain
Il venait de nulle part
Il a surgit l'aigle noir
Un beau jour, une nuit
Près d'un lac, endormie
Il venait de nulle part
Il surgit l'aigle noir
Tam secoua la tête, poupre. Il s'excusa, tandis que Keefe tentant d'ignorer ses oreillles qui redemendaient de la musique;
-Désolé.
Le visage soudain plus sombre, il ajouta
-Oublie tout ce qui vient de se passer. La chanson, la course et...avant.
-Pourquoi ? Je t'aime, et...
Tam lui coupa la parole en secouant de la tête
-Je ne peux plus me permettre le luxe de disparaitre.
-Mais si tu m'aime, Sophie nous laissera en paix !
-Je t'ai dis d'oublier.
-Tam...
Il partais déjà d'un pas pressé,tandis que Keefe sombrait dans un dédale d'émotion inexploré.
Tam l'aimait. Joie, amour. Tam refusait qu'ils s'aiment. Tristesse, détresse, incompréhension. À cause de Sophie. Colère, indignation, haine.
Il s'assit à genoux par terre, laissant les larmes humidifier son visage.
-Keefe ?
Une voix douce, angélique. Une voix qui ravivait la douleur de l'empathe qui avait fini par s'endormir au pied du pur. Celle de Sophie.
-Ah, salut Sophie.
Keefe se releva, épousetant son uniforme.
-Je...Keefe, j'ai à te parler.
-C'est ce que tu es en train de faire.
Sophie hésita un instant, puis s'expliqua.
-Le conseil a ordonné que je me rende dans les cîtées interdites...durant un an.
-Bon, bah bonne chance.
-Avec un allié. Je me demandais si...
-Je vais rester ici.
Les yeux bruns de la télépathe s'emplirent de larmes.
-Mais pourquoi ?
-Parce que.
-Parce que quoi ?!
-Parce qu'il y a ici jne personne qui a vraiment besion de moi.
-Mais j'ai Besion de toi!
-Demande à Fitz.
Le visage de Sophie devint rouge.
-JE VIENS DE T'ANONCER QUE TU NE POURRAIS PLUS ME VOIR DURANT UN AN...
-Ça me va très bien
-ET TU REFUSE L'ALTERNATIVE!
-Parfaitement.
-Mais qu'est ce que je t'ai fait?!
Le voix de Keefe se fut glaciale
-À cause de TOI la personne que j'aime le plus au monde refuse de me voir.
-Mais QUI ?Je croyais que tu M'AIMAIS!
-Bah t'avais tord et ça ne te regarde pas.
-Si c'est Tam, il ne t'aime pas.
-Sophie, laisse moi.
Et pour une fois, une Sophie rouge d'indignation obéit. Laissant Keefe, le coeur brisé derrière elle.
Chapitre 23 : Douce impuissance[]
Tam sentait des gouttes d'eu dégouliner sur son visage à mesure qu'il s'éloignait de Keefe. Un gouffre béant qui ne s'était pas fait sentir depuis que Lady Zillah l'avait officieusement adopté lui pesait au niveau du torse, sur le coeur. Il ne savait plus où il en était. Des centaines de contradictions se pressaient dans son esprit, et, son champs de vision embrumé, il partit vers le luminateur. Il avait besion d'être seul. Or, partitr maintenant revenait à secher les cour. Au stade où il en était, il n'avait rien à perdre. Alors il fonça le plus vite possible...et percuta une fille. Sur le cou, les ombre qui le dissimulait s'envolèrent. Une fille ? Non. Biana. L'éclipseuese clignotait en se frottant l'épaule. Elle s'écria
-Tam !
Oh, super. Tam essaya de la contourner, mais elle lui attrapa le bras.
-C'était merveilleux, tout à l'heure. Ta musique...c'était émouvant...j'ai pleuré tu sais.
Le ténébreux tenta de se dégager sans répondre, mais Biana ne le laissa pas faire
-Tu pourrais me chanter un truc ?
Cette fois-ci, Tam bredouilla des excuses
-Allez !
Pour avoir la paix, Tam invoqua une musique qu'il avait écouté il y a longtemps. Sans passion et sans entrer en transe, il chanta facilement
Plus j'avance et plus je sais
Que t'es là, toi mon égo
Faut que je m'en aille
Je sais que je déraille
Aujourd'hui je t'écris
Je brûle tout ce que tu me dis, maudit
Vomis tout ce qui brille
La guerre s'en suit
On est loin, on est loin
Du jardin d'Eden
Éternelle réalité
Libérez, libérons, nous de nous-même
Qu'à t-on fait de la vérité?
Brisez les, brisez les, brisez toutes les haines
Dévoilez, n'affrontez que moi
Le seul combat
Auquel je crois
C'est contre moi, moi, moi, moi, moi
Libère ton esprit
Ecoute chanter le monde
Pourquoi passer sa vie
À courir après une ombre?
Juste une pâle copie
Une voix qui t'entraîne
Et petit à petit
Elle prend ton oxygène
We are the war
The war en nous même
J'veux voir
J'veux voir
J'veux voir la lumière
Libère toi
C'est l'é, c'est l'é, c'est l'é, c'est l'é
L'égo, l'égo, l'égo, l'égo
C'est l'é, c'est l'é, c'est l'é (Yeah)
L'égo, l'égo, l'égo, l'égo
C'est l'é, c'est l'é, c'est l'é, c'est l'é
L'égo, l'égo, l'égo, l'égo
C'est l'é, c'est l'é, c'est l'é (Yeah)
L'égo, l'égo, l'égo, l'égo
On est loin, on est loin
Du jardin d'Eden
Entre joie et fatalité
Libérez, libérons, nous de nous-même
Pourquoi souffrir lorsqu'on peut s'aimer?
Brisez les, brisez les, brisez toutes les chaînes
Dévoilez, être que soi
Le seul combat
Auquel je crois
C'est contre moi, moi, moi, moi, moi
Libère ton esprit
Ecoute chanter le monde
Pourquoi passer sa vie
À courir après une ombre?
Juste une pâle copie
Une voix qui t'entraîne
Et petit à petit
Elle prend ton oxygène
We are
The war
The war en nous même
J'veux voir
J'veux voir
J'veux voir la lumière
Libère toi
C'est l'é, c'est l'é, c'est l'é, c'est l'é
L'égo, l'égo, l'égo, l'égo
C'est l'é, c'est l'é, c'est l'é (Yeah)
L'égo, l'égo, l'égo, l'égo
C'est l'é, c'est l'é, c'est l'é, c'est l'é
L'égo, l'égo, l'égo, l'égo
C'est l'é, c'est l'é, c'est l'é (Yeah)
L'égo, l'égo, l'égo, l'égo
Libère toi
Puis, laissant Biana clouée au parquet, il cria
-Solreef !
Et il dsiparut dans un tourbillon de lumière étincelante. Lorsque il réaparut, il sprinta pour s'emfermer dans sa chambre. S'écroulant sur ses dras noir, il éclata en sanglots. Il ne savait pas combien de temps il resta prostré ainsi...il savait juste que le tourbillon qui le possédait réclamait des larmes. Alors il pleura, plaura, comme si cela pourais soulager son coeur. Ce fut donc les yeux rougie qu'il s'assit sur son lit. Il soupira. Puis un rire lui échappa.
Keefe l'aimait.
Keefe l'aimait !
Et c'était réciproque.
Et un barrage les empechait de parler. Sophie. jamais tant de ahine n'avait envahieses pensés qu'a cet instant précis. Sophie... Un nouvel éclat de rire.
Quelle ironie ! Sophie lui avait permis de renconter Keefe, puis une fois qu'il entrevoyait le bonheur, elle lui avait arraché...
Partagé entre extase et malheur, il riait en pleurant...et ruminait en boucle
Je l'aime. Il le sais, et c'est réciproque. Alors pourquoi je ne tenterais pas ?
Puis
Mais Linh ! Je ne peux pas prendre le risque d'être séparé d'elle. Oui, mais j'ai le choix entre ma soeur et la personne dont je suis amoureuse...HARGH...Mais...je l'aime. Il le sais..
En boucle. Il gémit. Lorsque soudain, la sonnette s'activa. Il courut à la porte, et vit...Sophie. En larme.
-Euh...bonjour ?
La blonde continuait à pleurer
-Tu..veux entrer ?
Sans l'entendre,la télépathe le bouscula. Avant de crier
-TAM ! TU VA VENIR AVEC MOI DANS LES CITEES INTERDITES PËNDANT UN AN !
Quoi ?
-Euh...je n'ai jamais donné mon accord...et c'est quoi cette histoire ?
-LES CONSEILLERS ME L'ON ORDONNE ! ET JE DOIS Y ALLER AVEC QUELQUE UN MAIS KEEFE ET FITZ ET LINH ET MARELLA ET BIANA NE VEULENT PAAAAAS ! ALORS JE T'ORDONNE DE VENIR AVEC MOI !
-D'où tu as le droit de me donner des ordres ?
-JE SUIS LA CHEFFE DE LA BRIGADE INTREPIDE ! TU DOIS M'OBEIR !
-Je ne fais pas parti de la brigade intrepide. Donc non.
Sophie dodolina de la tête. Soudainement calme, elle lui parla. Le calme avant la tempete.
-Si, tu va m'obéir. Sinon...
-Sinon quoi ?
Et c'est la que Tam le vit. L'éclat de la folie. Il recula.
-Sophie...tu ne va pas...
Un sourire malsain.
-Si....si si si si...
Le ténébreux recula, préparant l'hydrombre à se battre. Il appella mentalement Méléa
Méléa ! Au secour ! Méléa !
Aucune réponse. Comme un chat, Sophie se rapproche, aussi menacante qu'un cobra.
-Viens.
-Je...mais...non !
A l'instant où il le prononca, tam sut que ce refus signait son arret de mort. L'instillatrice se rapprocha encore. Le ténébreux fit sortir discrètement de ses ongle l'hydrombre. Cet élément qui l'effrayait. Calmement, Sophie continua, penchant la tête comme une tourmentée
-Tu ne veux pas venir ?
Ce n'était plus une question. Dans les iris marrons de Sophie, l'éclat de folie avait fait place à un tsunami de violence. Petit à petit, un rayon d'un rouge meurtrier se condensa au niveau du front de Sophie. Tam recula instinctivement, puis, se résigna. Ainsi, lorsque un sourire malsain se dessina sur la bouche de la jeune elfe, et qu'il sut que sa dernière heure était arrivée, il ne murmura que quelques mots
-Linh...Ayca...Keefe...je vous ai tellement aimé.
Puis, lentement, lors que la peur entraignait son coeur, il ferma les yeux. Et attendit. Les secondes s'écoulèrent, et la panique le gagnait. Il ne voulait pas mourir ! Il voulait vivre ! Il crispa ses paupières, soudainement conscient des moindres palpitations de ses veines, de la douce caresse du vent glacial sur ses joues, de l'odeur d'iode qui flottait dans la maison. L'odeur de Linh... Encore quelque secondes, puis le sifflement que produisait le rayon écarlate lorsque il était prêt à être lançé lui titilla les tympan. Les batements sourds de son coeur lui pesait. Il lui rapella la chape des ténebres qui l'empechait de s'envoler. Il ne voulaot pas mourir attaché, alors, il les fit se disperser. Même si Tam se voyait pas les changements, il se sentit plus léger. Mais le rayon ne venait toujours pas...Soudain, un bruit affreux lui perça les tympan
-MIAOOUUUUUUUUBLE !
-Saleté de...
Le ténébreux ouvrit les yeux, et resta sidéré par la vision d'un tourbillon d'écailles noirs, bleu, et de cros blancs. Sophie crait au milieu de la tornade féline
-Arette-les! Arrete-les ! Aller, ar...
Elle ne termina pas sa phrase. Comme pétrifiée, tout ses muscles semblèrent se bloquer. Derrière elle, accroché par les dents à son mollet, Princesse Aileronron. Autour de la morsure, la peau virait lentement en noir. Puis, comme, une neige blonde, des mèches de cheveux se dégagèrent du crane de la télépathe...Sur lequel était perché Ombrage, dont les cros scintillants étaient planté dans le lobe de la tortionnaire de Tam. Il bondit agilement tandis que Sophie s'écroulait au sol comme un chiffon sale...Evanouie, morte ? Tam n'en savait rien. Il la regarda tomber comme dans un rêve. Tétanisé, soulagé, horrifié, choqué. La dernière émotions l'emporta tandis qu'il tremblait nerveusement, en larme. Il sentit ses genoux tomber au sol. Il était vivant. Vivant. Mais elle...elle serait...morte ? Il toucha son poul. Muet ? Ombrage et sa mère d'adoption -Princesse Aileronron- s'employaient à la ligoter à l'aide du rideau du salon. Comment les félins ont réussi ? Tam n'aurait su le dire. Comme en transe, il regardait ses mains, tandis, que le vertige le prenait. Sa gorge nouée. Incapable de faire quoi que se soit.
-Miaouble...
Un miaulement. Tam releva la tête, et, de ses yeux embués de larmes, choqué. Dans sa gueule, Ombrage tenait un transmetteur. Ses yeux violets semblaient lui crier "Appelle quelqu'un ! Tu a besion d'aied !". Aors il saisit le cube argenté, mais sa gorge nouée en réussi qu'a former un nom...ni ayca, ni Tierga, ni Elwin, ni Wylie...
-Keefe Scensen...
Lorsque Keefe décrocha, Tam vit immédiatement des traces de larmes morcelants ses joues. L'empate parlait, des mots sans sens
-Tam, je suis vraiment désolé, je n'aurait pas du...je t'assure...
Puis il remarqua les tremblements terveux du ténébreux. Il s'inuiéta, posa des questions, Tam ne put répondre à aucune. Il sentait ses yeux le transformer en fontaine. Enfin, il fini par articuler quelques mots
-Keefe...c'est Sophie...elle ne bouge plus...j'i besion d'aide...
Evidemment, Keefe paniqua. Il tenta de glaner plus d'informations, mais, en état de choc, Tam ne put que dire "Solreef". Puis l'empathe arriva, ne s'atarda nullemnt sur le corps au crane chauve de Sophie. Il appel Elwin, Tiergan, Lady Zillah, Grady et Edaline.
Quelques heures plus tard, la nouvelle était officielle. Sophie Elisabeth Foster était morte, intoxiquée par le venin d'un sédicate.
Quelques heures plus tard, une audience fut organisée pour juger le coupable présumé.
Tam.