Cette histoire a été écrite par Erwin1290
Introduction[]
Nous sommes Citoyens, nous sommes Humains, nous sommes des Esprits libres, nous sommes Vivants, nous sommes les Messagers de la vie. Nous sommes là pour transmettre la vie, pour faire que nos vies et celles de nos frères et sœurs Humains soit les plus belles possibles, les plus Heureuses. Mais les messagers de la vie se sont perdus en routes... Ils se sont eux-mêmes enfermés dans des prisons, aux allures de volière d'or, mais le toc a rouillé et la clef s'est perdue... La cage devient petite pour nous tous... Comment nous en sortir, retrouver notre liberté ? Où est la clef, la tenaille ou la pince-monseigneur qui nous libèrera...
Chapitre 1[]
J'ai 19 ans, je vis en région parisienne et je suis un rêveur idéaliste... J'habite dans un bâtiment au 5ème étage, il n'y a pas d'ascenseur. Je regarde de ma fenêtre un arbre que le vent caresse, un rayon de soleil baignant le visage des enfants qui jouent en bas du bâtiment. Je cours parfois au stade à 1km de chez moi et il y a les études et pourtant... Je ressens ce que je dois faire...
Certains soirs, quand je ne dors pas, je regarde le ciel et les lumières de la capitale qui illumine la douce obscurité me font rêver. Un léger vent frais vient faire voler mes cheveux. Je vais me recoucher... Aujourd'hui on nous parle de Démocratie et de République à la fac'... Sans commentaires, je n'aime pas penser à ces gens qui ont bâti tous ces édifices et qui nous enferment, on est tous dans le même bateau et pourtant certains s'appliquent à nous faire couler. Alors que l'on pourrait vivre heureux... Cependant, les barreaux de notre cage sont trop épais, ils ne sont pas faits pour être coupés mais pour être soufflés, pour disparaitre en un coup de vent venant du peuple Humain.
Mais, ces politiciens... mon dieu, je ne peux pas les blairer !
Enfin... Ça n'est pas la faute des enseignants si leurs cours est de la propagande pure est dure. Je ne leur en veux pas. J'ai pour eux de la sympathie, eux ils exécutent, c'est à l'étudiant de penser, de lutter.
Pourtant, récemment, j'ai compris : nous sommes en prison. Et on nous vend la liberté mais l'acheter, c'est s'enfermer un peu plus... Il faut sortir de ça !
Comme tous les jours, j'attends mon train après un sacré trajet, à pied, pour arriver à la gare. Aujourd'hui, la pluie chasse et moi, immobile, debout sur le quai, j'attends mon train. Le froid me mord jusqu'à l'os, vivement le chauffage du train! Légèrement à l'abri, sous le préau de la gare, je regarde chasser la pluie accoudé à la rampe qui mène à la sortie. Sur les rails et près des caméras, je vois des pigeons, volatiles que je n'aime pas mais que, finalement, je prends plaisir à observer. Ils sautillent ou se blottissent les uns contre les autres, par couple, à l'abri de la pluie glacée. Le train qui arrive n'est pas le mien. Enfin, mon train est là !
J'embarque à bord du train, il démarre et c'est ma journée qui s'élance à la poursuite du temps.
La journée est, à la différence de de la matinée, ensoleillée et rayonnante d'espoirs. Les cours d'économie, je les écoute d'une oreille car de toute façon j'enregistre le prof sur mon Smart-phone. En regardant par la fenêtre, je vois une mésange sur une branche près d'une feuille d'un vert luxuriant. Que c'est beau la vie. Cette énergie intangible qui nous relie tous, qui nous anime...
Chapitre 2[]
En science, on a parlé de la disparition de la biodiversité, qui, petit à petit, devient de plus en plus inquiétante et pourtant...
En sortant de cours, il y avait un chien sur le trottoir qui, visiblement était tombé du 3ème étage. Il était mort. Et autour de lui les jeunes sortant du collège, s'attroupaient déjà autour du cadavre. En charognards, ils braquaient leurs téléphones sur la pauvre bête pour le livrer en pâture à Instagram et dépités, certains les insultaient, écœurés par leur manque d'humanité... A quel point ont-ils abrutis la Jeunesse ?
Les dirigeants de nos sociétés continuent de nous faire couler, c'est impensable, on va droit, à long terme, vers la disparation de notre espèce. Et pour qu'ils y gagnent quoi ? De l'argent ? Nous, nous avons tout à y perdre. Pourquoi rester inertes ?
De retour chez moi, je suis atterré... C'est tellement triste... Durant l'espace de quelques secondes, je me prends à rêver d'un monde où tous les êtres humains s'entraideraient et seraient libres de vivre heureux, où la faune et la flore pourraient survivre en harmonie avec l'humain et ses technologies. Dans ce monde uni, la guerre serait insensée et l'économie à défaut d'asservir l'humain, le servirai.
À l'école, on apprendrait la droiture et la vertu ainsi que les sciences, les langues et les cultures du monde tout en gardant un profond respect pour sa patrie. Les parents, libérés de leur servitude au capital, pourraient passer plus de temps avec leurs enfants et ainsi, prendre le temps de modeler les générations futures, de sortes qu'elles soient toujours meilleures que celles qui leur auront précédés.
Unie, la race humaine ferait avancer la médecine et ce en tout premier lieu en arrêtant d'exploiter la maladie des Hommes tel un business, et ensuite en travaillant de concert à l'élaboration de remèdes toujours plus efficaces pour lutter, entres autres, contre les maladies orphelines, l'humanité gagnerait progressivement face à la maladie. La pauvreté, une fois l'idole capitale brisée, serait vaincue en très peu de temps. La politique, dans ce monde servirait le peuple et permettrait une organisation optimale des sociétés du monde. Pour la survie et le développement intelligent de l'humain...
Enfin, ça n'est qu'un rêve, mais qu'il serait bien qu'il devienne réalité...
Chapitre 3[]
(A venir...)