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Cette histoire/fanfiction est en pause, par volonté ou inactivité de l’auteur.

Cette histoire a été écrite par Serow Awen


Petite entrée en matière[]

Ceci est une histoire que j'ai écrite vers mes neuf ans alors ne vous moquez pas, s'il vous plaît.

J'ai tenu à la laisser brute car je trouve cela rigolo.

Prologue[]

Date absente

Crics ! Cracs !

Les feuilles craquaient sous les pas d’une ombre. C’était un homme de petite taille, vêtu d’une tunique vert émeraude, de grandes bottes en cuir et d’une hotte gigantesque (un peu comme celle du Père Noël).

Sa hotte, presque vide, traînait par terre et laissait une trace monumentale de son passage.

L’inconnu se dirigeait vers le centre commercial de l’Alma, fermé à cet heure-ci. Arrivant aux portes du bâtiment, il sortit d’une de ses grandes poches un javelot. Il était doré, luisant dans le noir, et on pouvait supposer qu’il était plaqué or. D’un geste brusque, il lança l’objet. Le javelot cassa les portes vitrées et revint vers lui comme un boomerang.

Soulevant sa tunique, l’inconnu entra dans la bâtisse. Tournant à droite, il arriva à la porte des toilettes. L’homme fit revenir sa hotte vers lui et, en sortit un petit anneau doré où étaient incrustés des diamants de toutes sortes.

Il le posa à terre et, prononça deux ou trois mots incompréhensibles.

Aussitôt l’anneau s’éleva dans les airs puis retomba.

Il laissa échapper un rire malsain et se tourna vers la sortie.

C’est à ce moment qu’une silhouette surgit de nul part et l’assomma.

Quand il se réveilla, sa première vue fut le petite anneau doré.

Fasciné par la beauté de l’objet, il voulut le prendre.

Mais il l’eut à peine touché qu'il reprit ses idées et se dématérialisa.

Il se matérialisa sur une île déserte, perdue au milieu des mers .

Il comprit tout de suite ce qui s’était passé : il était tombé dans son propre piège !

Chapitre 1[]

L’anneau[]

23 mai, 15h30

« Ici Timéo » , cria Julien.

On était en plein match de handball, contre Brest. On menait 9 à 7 au deuxième quart-temps. On avait de l’avance, on ne pouvait pas dire, mais ce n’était pas non plus la victoire assurée.

Le sifflet retentit. Pause. Fin du deuxième quatre-temps. Dans les vestiaires, le coach nous interpella :

« Il faut que l’on conserve l’avance que l’on a. »

C’est une demi-finale, donc, pas question de rigoler.

Tout le monde hocha de la tête, puis, se replongea dans ses pensées.

Le match reprit, Jules, notre buteur tomba et dû aller à l’infirmerie.

Après cela, tout le monde hurlait, criait pour avoir la balle.

Mais Brest l’avait dans la grande partie du temps, ce qui désavantageait fortement notre équipe.

Tout à coup, le coach cria : « Max, à toi ! ». Perdu dans mes pensées, je ne sus pas réagir. La balle passa. 8 à 9. Plus qu'un but d’avance.

Le sifflet retentit. J’étais déconcerté :

Comment j’avais fait laissé passé un tir aussi simple à rattraper !

Le sifflet retentit à nouveau. Je me dirigeai, penaud, vers les vestiaires.

Dans les vestiaires, le coach s’énerva :

« Max, tes coéquipiers s’activent pour empêcher Brest de marquer, et la seule fois où tu dois faire un arrêt, tu le loupes ! 

-Oui, désolé", répondis-je.

Autour de moi, Titouan, enquiquineur de l’équipe, se moquait de moi :

« Alors, dit-il sur un ton moqueur, le pro n’y arrive pas ? »

Le pro, c’est moi. On est dans le même club depuis tous petits, et, comme quand j’étais petit, je me prenais pour un handballeur professionnel,

Il fait comme si c’était encore vrai et, du coup, il n’arrête pas de m’enquiquiner avec ça.

« Arrête », dis-je dans ma barbe.

Je n’avais aucune envie de rire. Même de me moquer de quelqu’un d’autre.

Parce que là, j’aurais pu lui dire un truc du genre :

« Comme si toi t’en a bloqué, des balles. »

Je continuai à me changer, indifférent aux différentes remarques faites par mes coéquipiers.

3

Il continuait à se moquer de moi en me disant :

«Ouh la la...Le pro est fâché. »

Ses copains, derrière, ricanaient bêtement.

Le seul qui se ne moquait pas de moi, c’était Jules. Après être passé à l’infirmerie, il était retourné sur le banc des remplaçants. L’infirmière avait décrété qu’il ne pouvait pas continuer le match : entorse à la jambe. Il était donc revenu et s’était assis sur le banc.

« T’inquiète pas, me répétait-il. On a toujours de l’avance. On n’a pas perdu.

- Oui, oui, répondais-je à chaque fois. Mais si on perd le match, se sera un peu de ma faute, quand même, non ?

- Non, se ne sera pas de ta faute : ça sera de notre faute à tous, disait-il.

Il me rassurai, je ne pouvais pas dire. Il avait toujours été gentil avec moi, rassurant à certains moments compliqués de ma vie.

Le match repris. Notre équipe s’était rapatriée en défense, signe de faiblesse.

Les buteurs brestois étaient très présent, se qui nous facilita pas la tache.

À plusieurs moments ils eurent des occasions rêvés pour marquer,

mais Jules m’avait redonné confiance en moi, ce qui fit que j’arrêtais la balle.

À chaque fois, je tentais de la passer à un de mes coéquipiers, mais à chaque fois, les brestois l’attrapait en vol.

- IIIH ! le sifflet retentit un nouvelle fois.

C’était la fin du match. On avait gagné. Impensable.

Dans les gradins, les spectateurs applaudissaient à tous rompre. Les brestois regardaient d’un regard mauvais. Au contraire, dans mon équipe, tous le monde hurlait, criait de joie. De retour dans les vestiaires, le coach nous accueillîmes avec une grand sourire. Je me changea en quatrième vitesse, histoire de retrouver mes parents.

Moi, c’est Maxime Swy (mais appeler moi Max), frère jumeaux de Greg Swy (Enfin, Gregory Swy). J’habite à Rennes avec mes parents, ma petite sœur et Greg (Après Titouan, c’est l’homme le plus énervant que je connaisse). On habite dans un petit lotissement près du centre commerciale de l’Alma. Depuis petits, notre rêve, avec Greg, notre rêve est de devenir handballeurs professionnels.

Greg dit que ce sport est trop intellectuelle pour moi, parce que lui il a 19,5 de moyenne général et moi 18,75. Moi je lui répond qu'ils ne prennent pas les intello et que de toute façon, la moyenne, ça ne veut rien dire et que l’on est que en 5 e et cela a le temps de changer.

Notre sœur, elle s’appelle Élisa, elle a 9 ans et demi. Comme elle adore la musique, l’année dernière, mes parents l’on inscrite au conservatoire, à des cours de violon. Au début, on était obligé de mettre des casques anti-son quand elle jouait mais maintenant, c’est très agréable de l’écouter jouer du violon.

Nos parents, ils sont très gentils. Mon père est prof de SVT et notre mère, biologiste. Ce qui est cool, quand tu as un de tes parents prof, c’est tu n'est pas obligé d’aller au centre aéré parce que ton père ou ta mère à les même vacance que toi.

À nous tous, on forme une petite famille. Il ne se passe jamais de choses extraordinaires, comme notre grand-père, très rêveur, mais on est heureux comme ça.

Avril était passé, j’avais déjà treize ans. Le prochaine anniversaire sera en juin, ce sera celui d’Élisa.

Une fois changé, mon sweat puant de sueur dans mon sac, je me dirigea vers l’escalier menant au gradin. Tribune 11, place 104, 105 et 106. Papa et maman étaient là, avec Élisa sur les genoux. En me voyant arriver, Élisa poussa des cris d’excitation.

« Où est ton frère ? me demanda Maman.

-Toujours aux vestiaires : il parle avec Titouan.

-C’que j’l’aime pas, c’lui-là, dit mon père dans sa barbe.

Maman adressa un regard noir à mon père, puis en se tournant vers moi me dit :

- Quel beau match ! C’était très serré, Brest à très bien jouer.

- En effet, renchéri mon père. Malgré ton erreur au troisième quart-temps, tu sauvé ton équipe plusieurs fois à la fin du match.

-Merci, répondis-je, gêné.

-Tiens, dit mon père en sortant un billet de vingts euros. Vas t'acheter un cadeau pour l’anniversaire de Mick. Si y reste de l’argent, garde-le.

-Merci, papa. À tout à l’heure ! dis-je en sortant.

-Ne rentre pas trop tard, surtout, Max ! cria maman.

-Oui, t’inquiète pas », répondis-je.

Mick, enfin Mickaël, c’est un de mes très bons copains. Il y a aussi, Julien, Jules, Tom et Jéjé. On est tous le temps ensemble, on s’invite à chacun de nos anniversaire. Une bande de tête à claque, comme dirai la prof de maths. Même si elle nous aime bien, elle nous trouve assez bavards (ce qui ne l’a pas empêché de nous mettre sur le même illo, tout au fond de la classe).

En sortant du terrain, je croisa Jules, qui voulu venir avec moi.

« Je peux marcher avec des béquilles, me répétait-il. Je n’ai pas besoin d’attendre que mon père vienne avec sa voiture. Et puis, j’ai un petit peu d’argent sur moi et comme je n’ai pas encore acheté pour Mick, on pourrait faire un plus gros cadeau tout les deux.

Arrivé à l’Alma, je tourna en direction du magasin de jouets quand Jules me demanda :

-T’as pas envie d’aller au toilettes ?

- Si, répondis-je.

- Moi aussi, on y va et on reviendra après regarder les Nerfs, proposa-t-il »

(on était parti pour un gros nerf à 40 €).

Aussitôt dit, aussitôt fait. Nous voilà partie en direction des toilettes.

Jules avait une bonne longueur d’avance, et j’avais du mal à ne pas me faire distancer. Tout-à-coup, il s’arrêta net. Intrigué par son attitude inhabituelle, je lui cria :

- Qu’est-ce qu’il y a?

- Regarde ça, me répondit-il.

Un petit anneau doré incrusté de diamants de toutes sortes brillait à présent par terre. Intrigué, Jules se pencha pour l’attraper. Aussitôt, il se dématérialisa.

Épouvanté, je pris l’anneau à mon tour. Je voulait où il était passé.

Chapitre 2[]

M'ystenrio[]

23 Mai, 16h

J’entrouvris les yeux. J’étais dans une forêt. Le corps inactif de Jules était à coté de moi, sans aucune blessure où que ce soit. Épouvanté, je trouvais cette forêt inconnue de plus en plus inquiétante. A bout de forces, je tenta de m’asseoir. Sans succès. Je lutta contre l’envie de m’assoupir pendant plusieurs minutes. Au bout d’un moment, je finis par renoncer, et m’endormis.

Je me fis réveillé par des voix inconnues plusieurs heures plus tard. Il devais être tard, le ciel commençais déjà à s’assombrir. Les voix se rapprochaient mais le corps de Jules restait inactif à coté de moi. En dormant, j’avais retrouvé la force de m’asseoir et même celle de me lever.

La peur me monta au ventre. Les voix se rapprochaient ! Pris de panique, je secoua le corps de Jules. Sans succès. Son visage ne trahissait aucune expression. Il était serin, ne révélai rien à une de ses moindres pensées. Les voix étaient de plus en plus proche.

-Cela fait maintenant longtemps que nous n’avons pas eu de nouveaux, commença une première voix.

-Oui, et cela n’ai pas une très bonne nouvelle. Nos guerriers ont de plus en plus de choses à faire et le clan des marécages s’enrichit de combattants loyaux et sans pitié, continua une deuxième voix.

-Ne dis pas de choses pareil, rouspéta la première. L’anneau a peut-être été trouvé par la sécurité du centre commercial et cela sauve sûrement des milliers d’adolescents.

C’était des voix enfantines, et ce qui parlaient ne devaient pas avoir plus de 14 ans. Je tremblait de tous mes membre. Qu’est-ce qui racontait ? Quelle était leurs histoire de clan, de guerriers ou combattants loyaux et sans pitié.

Malheureusement pour moi, je dis, et à ma grande frayeur, à voix haute :

-Les pauvres, ils espèrent que ce fameux anneau à été trouvé par la sécurité.

-Qui est la ! rugit la deuxième voix (que d’ailleurs, je commençais à bien connaître).

-Deux « nouveaux », dis-je en prenant mon courage à deux mains.

Je commenças à distinguer des formes qui marchait à toutes allures vers l’endroit où j’étais agenouillé, mais à cause de la faible lueur du crépuscule,je ne voyait ni leur grandeur, ni leur physique.

-Sale espion du clan des marécages, poursuivis-t-il sur le même ton.

-Ça rime à quoi, répondis-je pour me défendre. À un gas super intelligent qui arrive à créer des plan pour s’infiltrer dans votre groupe ?

-A ça, oui, répondit-il.

Les deux adolescents se glissèrent silencieusement dans la petite prairie où j'étais à présent agenouillé. Il avait tous les deux près de quatorze ans et était en plaine crise d'adolescence. L'un d'eux avait des cheveux roues qui brillait grâce au petit rayon blanc-gris de la lune. L'autre avait des cheveux bruns qui ne se distinguaient presque pas. Je n'arrivait pas à voir plus de détails de leurs visages car il faisait trop noir. Je me leva. Ils s'arrêtèrent. On resta un certain temps comme cela. Jules commença même à bouger. Lorsque qu'il s'assit sur l'herbe fraîche, le garçon roue nous fît un sourire bienvaillant et nous demanda de le suivre. Nous avançâmes progressivement à travers la forêt. Nous apprîmes peu de chose sur le trajet : Le garçon brun s’appelait Thomas et le roue s’appelait Félix. Nous progressâmes dans le silence complet. Ni Jules ni moi savait où on allait. Nous commençons à avoir les jambes moites quand le dénommé Félix nous accorda une pause. Il chuchota deux ou trois mots à l'oreille de Thomas qui se contenta de hocher la tête.

-Thomas va partir en éclaireur. La région n'est plus très sur, dit calmement Félix. Des hommes que nous appelons des chahuteurs nous provoques parfois en batailles.

-Pouvez-nous expliquer où nous sommes s'énerva Jules. Nous marchons depuis plus de deux heures et vous nous avez pas dit un mot. Vous utiliser des mots bizarres sur des gens que nous connaissons même pas et nous, on s'est même pas se qu'on fait là.

-Plus tard,chuchota Félix.

Nous reprîmes la marche d'un pas plus rapide. Il devait être plus de trois heures du matin. Nous marchâmes une trentaines de minute avant de réussir à distinguer une petite lumière qui brillait dans l'obscurité.

-C'est l'auberge de Maxence, nous expliqua Félix. On va y dormir cette nuit. Je vais dire à Thomas que s'est bon, on y ai.

Félix poussa un étrange cris qui ressemblait fortement à celui d'une chouette.

Thomas apparu quelque minute plus tard, ses vêtements déchirés, son poignard à la main.

-Trois chahuteurs et un de leurs fichu suprême, dit il en rangeant sa lame dans son fourreau.

-Merci, Thomas, répondit Félix.

Nous reprîmes notre marche et nous arrivâmes vite à l'auberge de Maxence qui

s'appelait « Dernière espoir ». J'entra en premier, Jules sur les talons. Félix et Thomas fermait la marche. La salle était grande et spacieuse, meublé de meuble en pin ou en chêne. De longue bougies abritaient des petites flammes rouge-oranger qui illuminait la salle au milles feu. Un petit comptoir en chêne se dressait au fond de la salle et un petit adolescent y était accoudé. Derrière, le patron de l'auberge, 13 ans, sûrement le dénommé Maxence, parlait avec un colosse de 14 ans qui se trouvait une table plus loin . En entendant le bruit de la porte, Maxence sursauta. Il bredouilla un bonjour bref puis il recommença à parler avec le colosse. Maxence s'était approcher de lui et lui chuchota quelque chose à l'oreille. L'homme lui répondit avec un sourire mauvais puis se tourna vers nous.

-C'est très gentil de ta pars, Félix, de me ramené des hommes, dit-il d'un ton tout aussi mauvais que son sourire. Mais comme tu le vois, je suis encore en capacité d'aller les chercher moi-même et je vais donc te demander d'arrêter tous de suite ce travail qui est au passage fatiguant et énervant.

-Jack Londoms, je vais te réduire en miette si tu ne quitte pas instantanément cette auberge.

L'ordre avait été prononcé par le petite garçon accoudé au comptoir. Le dénommé Jack pris peur. Il se tourna vers son interlocuteur et lui dit d'une voie qui se voulait effrayante sans vraiment l'être.

-Benoît Gerne, tu regrettera tes paroles.

- Je crois bien que non, Jack, lui répondit-il d'un ton très calme.

-Pourquoi donc ? dit Jack d'un ton à la fois cassant et peureux.

-Car tu va quitter ce bar et je vais être tranquille.

-Je te provoque en duel ! explosa Jack.

-Je m'y attendais, dit Benoît Gerne en évitant un coup qui devait le défigurer.

Le duel commença. Benoît Gerne était un combattant hors paire. Je compris vite pourquoi Jack Londoms n'était pas très rassuré quand Benoît Gerne l'avait provoquer. Jack avait le visage en sang lorsque qu'il se tourna vers Benoît Gerne pour lui dire :

-Un homme comme toi ne méritait pas ce châtiment. Je t'ai déjà proposé plus d'une fois de rejoindre ma guilde. Tu n'a jamais accepté.

-Si. Une fois. Mais tu m'a vu espionner ta réunion avec tes « suprêmes » et tu m'a donc exclu de tes chachuteurs, répondit Benoît Gerne.

-N'appelle pas ma guilde comme cela, mugit Jack en tentant une fois de plus d'aplatir son point sur le ventre de Benoît.

Le combat continua quelque minutes. Jack vit très vite qu'il avait complètement perdu et se résigna à quitter l'auberge.

Maxence se passa la main dans les cheveux comme si il avait failli mourir et nous demanda ce que l'on voulait.

-On va prendre quatre jus de myrtilles et deux chambre, répondit Félix.

Il s'assit à une table proche d'une grande fenêtre et nous fit signe de le rejoindre.

-Bien, le moment est venu de vous expliquer où nous sommes même si Thomas et moi savons que très peu de chose de plus que vous. Il marqua une pause. Nous sommes prisonnier de cette île qui recèle mille secrets. Cette île, nous l'avons rebaptisée Mystenrio. Son seul moyen d'accès est l'anneau qui se trouve au centre commerciale de l'Alma, à Rennes. Il y a peut-être une autre entrée mais nous la connaissons pas car Mystentio est divisée en deux partie : le sud et le nord. Nous nous trouvons au nord.

Le nord est rempli de forêt, de cavernes et de montagnes. Il existe des cartes mais elle coûte cher et on ne les emmènes pas en voyage quand on connaît sa route. Au sud, il y a donc le clan des marécages, nos pires ennemies. Ils se sont rallier il y a peut de temps avec les chahuteurs et ils ont des guerriers hors paires. Remarque, nous aussi, continua un peu plus bas Félix en désignant Benoît Gerne qui montait un petit escalier que je n'avait pas vu.

Benoît Gerne vit le geste que Félix avait fait pour le désigner. Il nous fit un sourire amicale et un signe de la main avant de disparaître dans l’escalier en colimaçon.

-Nous faisons parties du deuxième clan, le clan de l’éclair, repris plus bas Félix. Je suis le dirigeant de ce clan et, avec Thomas, qui est mon sous chef, ou plutôt lieutenant, je me rendais a Brumes’Fondation, une cité secrète où l’on prépare des plans pour reprendre les terrains que le clan des marécages nous on volés.

-Vous pensez qu’à cela, l'interrompis Jules. Vous ne pensez pas un peu à un moyen de quitter cette fichue île.

-Savoir est une chose, appliquer en est une autre, lui répondit tristement Félix.

Sur ce, Félix quitta la table, échangea deux ou trois mots avec Maxence et emprunta l’escalier en colimaçon.

Je dormis très peu cette nuit là. Après le départ de Félix, Thomas nous dessinée brièvement sur une feuille de papier la carte de cette île mystérieuse. Le matin venu, Jules et moi, nous descendîmes prendre notre petit déjeuner. Il y avait toute sorte de choses : des toast, du lard, des choses plus communes et plus sucrées (des pains aux chocolats, des croissants, une pâte à tartiner au chocolat faîte maison…)

et même du fromage !

Nous mangeâmes en silence, attendant l’un et l’autre l’intervention d’un de nos nouveaux Aînés. Ce n’est que quand nous avons finis de manger que Félix pris la parole,soudain grave :

-Peu avant votre réveil, Thomas et moi avons décidé de vous confié à Benoît Gerne qui menera Center’Fondation. Las-bas, vous en sécurité.

-Et Félix et moi pourrons continuer notre mission, ajouta Thomas.

C’est ce moment là que choisit Benoît Gerne pour apparaître.

Chapitre 3[]

Center’Fondation[]

24 mai, 14h

Peu après l’arrivée de Benoît Gerne, Félix et Thomas s’éclipsèrent. Benoît nous demanda de l‘appeler par son prénom.

-Allez, venez, nous dit-il.

Il nous entraina dans la forêt qu’il semblait connaître comme sa poche. On fini par arriver à la lisière du bois. D’ici, je distinguais un petit sentier.

-Voila le sentier qui mène à Center’Fondation, nous dit Benoît. Nous l’avons pas emprunté jusqu’à présent car beaucoup de chachuteurs se trouve sur cette route. Mais maintenant que nous sommes à découvert, autant le rejoindre.

Ces chachuteurs avait l’air d’être craint plus que personne !

Nous rejoignîmes donc ce sentier. Nous marchâmes prêt d’une heure sans prononcé n mot. Benoît scrutai le moindre bruit. On pouvait entendre une mouche volé.

Le temps passa lentement et le paysage changeait : il y avait de plus en plus de buissons et d’arbre. Benoît paraissait de plus en plus inquiet.

« Plus il y a de végétation, plus il y a de chachuteurs, nous expliqua-il. »

Je ne comprenait pas sa crainte pour ses bandits. C’était pourtant un des meilleurs du clan de l’éclair !

Nous marchâmes encore trente minutes en silence avant que Benoît s’arrête brusquement. Des pas étouffés par la terre approchaient. Benoît nous demanda de rester sur nos gardes et de rester silencieux.