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Histoire écrite par Gardiens des Cités Perdues 21 alias Ewan
Cette histoire a été écrite par Gardiens des Cités Perdues 21
Chapitre 1 : Un réveil habituel.[]
Boum boum !
BOUM BOUM BOUM !!!!!
-Lyana, réveille toi tonitrua une voix de puissante d'homme derrière la porte du grenier.
Lyana se réveilla en sursaut de son lit manquant de tomber à la renverse. Elle arrangea ses cheveux en bataille et s'étendit sur son lit avant de se relever rapidement et de s'habiller en hâte. Elle balaya rapidement sa chambre du regard, enfin si on peut appeler ça, une chambre... Quelques balais étaient superposés dans un coin du grenier sale et poussiéreux. Les araignées étaient les seuls êtres vivants qui pouvaient l'accompagner mais elle s'y était accommodée depuis longtemps et appréciait même leur compagnie. Sa famille adoptive, n'étaient guère plus accueillante, son oncle, Garry, grand, à la carrure de taureau, les yeux cruels enfoncés dans leur orbite, le teint violacé, violent et alcoolisé et Marie Christine, sa tante, maigre, le visage blême, détestable, haineuse de tout ce qui peux être étrange à ses yeux... Lyana quant à elle, est justement le type de personne que ses parents adoptifs auraient voulu à tout prix éviter mais ils ont été obligés de l'adopter lors de la mort de ses parents alors qu'elle n'avait que 6 ans. Elle ne conserve aucun souvenir de leur mort et sa famille adoptive en a bien profité pour dilapider tout leur argent et pour vendre tout leurs objets de valeur, seuls souvenirs auxquels la jeune fille aurait pu se rattacher... Lyana, elle, est le contraire de ses parents, mince, rebelle, les cheveux bruns et les yeux bleus, elle déteste se faire marcher sur les pieds et elle ne supporte pas l'injustice et par dessus tout ses parents, sentiment partagé par eux qui ignorent le plus souvent délibérément son existence, ce qui ne la dérange pas le moins du monde, aussi, elle fait tout pour les éviter le plus possible et passe le plus clair de son temps dehors, à se promener un peu partout généralement dans des lieux peu fréquentés par des personnes raisonnables, loin du regard des autres...
Aujourd'hui, elle doit aller au collège, deuxième lieux qu'elle déteste le plus après sa maison, et pour cause, ses camarades de classe ainsi que ses professeurs la détestent et elle a très peu d'amis mais ça ne la dérange pas du tout, elle sait qu'elle n'est pas faite pour vivre dans ce monde et elle passe souvent plus de deux jours pas semaine à sécher les cours pour se promener dans les forêts environnantes, seul endroit où elle est vraiment heureuse.
La trappe construite au dessous de la porte s'ouvrit et un plateau où était disposés du pain rassis (on aurait dit qu'il datait d'une centaine d'années) et une eau particulièrement trouble et grisâtre, tellement qu'on ne pourraient même pas y distinguer le fond du verre fut projeté violemment dans la chambre ce qui était une habitude depuis longtemps... mais elle ne s'en souciait guère...
Voyant l'heure tourner, elle s'habilla rapidement, elle se releva de son lit et prit l'ancien peigne (auquel il manquait plusieurs dents) de sa tante et se peigna rapidement avant de sortir de sa chambre, de dévaler les escaliers à toute vitesse et prenant soin de ne pas faire trop de bruit afin de ne pas éveiller une nouvelle fois la colère de son oncle et partit dehors pour aller subir la deuxième torture quotidienne : le collège.
Chapitre 2 : Une apparition inquiétante.[]
La maison des Grumpe est relativement petite, elle s'étale sur plusieurs étages et comporte un grand jardin vert. Lyana sortit rapidement par le portail en bois et pris le chemin menant à son collège. Elle était contente de sortir un peu, quant elle en avait l'occasion, pour elle, sa place est dans la nature. Elle prit la rue adjacente longent la forêt immense et en profita pour écouter le son émis par un journal radio au travers d'une fenêtre ouverte :
C'est D258 la radio du journal en direct ! La radio du direct en direct ! criait une voix d'homme à la radio. Elle était maintenant habituée à entendre ce jingle, son oncle mettait à longueur de journée cette émission et même la tante Marie-Christine n'osait pas lui demander d'arrêter tellement elle avait peur de son mari.
- Alors, quoi de neuf Carel ? Prononça une voix féminine à travers la radio.
- Ha ha ha, je viens vous apportez quelques nouvelle voulez-vous que je vous les dises tout de suite Alicia répondit une voix d'homme.
- Assurément !
- Tout d'abord, une bonne nouvelle pour bien commencer la journée! Les perruches de Madame Burne ont réussi à s'envoler grâce aux bons soins qu'elle leur a prodigué alors que tout le monde pensait que ce serait impossible. N'est-ce pas incroyable ?!
- Oh si - répondit la voix faussement joyeuse d'Alicia - C'est incroyable, je me demanderais toujours où est-ce que vous allez trouver ces informations, Carel !
- Ha ha, bien tenté Alicia ! Mais vous ne pourrez pas retirer des informations de moi car je suis aussi muet qu'un mur.
Les deux animateurs éclatèrent d'un rire absolument faux dans la radio.
- Ha ha quelle blague hilarante, Carel, vous êtes vraiment un virtuose. Assura Alicia entre deux rires forcés.
- Bon... revenons aux choses sérieuses, nous avons un signalement de plusieurs personnes, il semblerait qu'une dizaine d'animaux se soient échappés d'un zoo sans explication appa...
Le son fut coupé soudainement, le propriétaire de la maison avait fermé rapidement la fenêtre en voyant qu'elle écoutait en bas. Déçue de ne pas avoir pu entendre la suite, elle continua son chemin et longea la rue mais s'arrêta quelque secondes, elle avait la désagréables impression d'être observée au travers des arbres elle se retourna mais il n'y avait personne. La jeune fille continua son chemin quand elle entendis un bruit de craquement qui la fit frissonner comme si on avait cassé des branches à quelques dizaines de mètres d'elle, dans les arbres proches et plusieurs oiseaux s'envolèrent comme si quelque chose les avaient effrayés. Elle tourna la tête et se mit instinctivement en position de défense vers l'origine de ce bruit ; elle scruta les arbres cherchant l'origine du son et distingua deux yeux rouges à glacer le sang la regarder. Elle étouffa un cris de terreur... une bête imposante devait se tenir là à la regarder derrière les arbres. Elle recula de quelques mètres, tremblante et elle repensa alors à l'annonce de la radio et eu soudain très peur, une bête effrayante pourrait se tenir la, à quelques dizaine de mètre à la regarder de ses yeux.
- Passe-moi ton fric ! S'éleva une voix brusque de garçon qui lui était familière à l'angle de la rue.
Plusieurs ricanements retentirent.
Son attention fut rapidement interrompue et elle tourna la tête vers eux et les vit malmener un garçon qu'elle ne connaissait pas. Ils ne l'avait apparemment pas remarquée et quand elle tourna la tête vers la forêt, les yeux avaient disparus.
Elle repris son chemin inquiète de ce qu'elle venait de voir mais son attention fut vite attirée vers Jud et sa bande qui malmenaient un garçon de 6°. Elle s'approcha d'eux qui ne l'avait toujours pas remarquée et sans prévenir, elle lui envoya violemment son poing dans la tête.
A suivre...