Cette histoire a été écrite par Sophie-à-lunettes

Un truc mystérieux... À vous de découvrir ce que c'est !
Merci de ne point modifier cette page sans l'accord de l'auteure (moi) !
Bonne lecture ! ❤
Chapitre 1 : la disparition[]
- Dianna ! Descends tout de suite !
Quoi encore ? pensa l'intéressée. Aucun de ses dessins ne traînait en bas, ni ses livres, ses devoirs étaient faits et sa chambre était rangée. En plus, son frère et elle n'étaient même pas en train de se chamailler ! Pour une fois, sa mère n'avait rien à lui reprocher. Que voulait-elle à sa fille ?
BOUM !
Une violente secousse ébranla la maison quelques instants. Puis...
BOUM !
Deuxième détonation. La terre cessa de trembler.
Apeurée, Dianna se précipita au rez-de-chaussée, dévalant les marches de l'escalier quatre à quatre. Là, près du canapé du salon, devant la fenêtre qui donnait sur la maison et le jardin des voisins de Dianna, se tenaient un homme et une femme - les parents de la jeune fille.
Le père, blond, avec des yeux verts, avait une chevelure hirsute et était de taille moyenne. Il portait des lunettes, un bermuda beige et un T-shirt orange qui arborait l'inscription noire : "Mages numériques : les meilleurs de tous !"
La mère avait de beaux et longs cheveux châtains, qui tombaient gracieusement sur ses épaules, et des iris marrons. Elle était habillée d'un pantalon de la même couleur que ses yeux et d'une tunique bleu clair. Elle était assez petite, mais belle.
Soudain, un petit garçon à l'air effrayé surgit dans la pièce. Le frère de Dianna, âgé de neuf ans - soit quatre ans de moins que sa sœur -, était le portrait craché de son père, lunettes en moins. Il ne tenait de sa mère que la couleur de ses yeux. Ceux-ci, d'ordinaire pétillants de malice, débordaient de peur. Il était vêtu de sa tenue préférée : T-shirt jaune fluo et short de sport bleu nuit.
- Que se passe-t-il ? s'exclamèrent Dianna et son frère, Kiran*, à l'unisson.
(NDA : * = se prononce "Kiranne".)
- Venez voir, souffla leur père, Erik Dirk.
Les deux enfants rejoignent leurs parents devant la fenêtre. Ce qu'ils virent les laissa bouche-bée.
En lieu et place de la maison des voisins se tenait un homme. Un homme grand, mince, enveloppé dans une longue cape et encapuchonné. Son visage restait obstinément dans l'ombre. Il avait la main droite tendue, paume vers l'avant. Il l'abaissa puis disparut.
- Nous devons partir, dit brusquement la mère, Elsa Dirk.
- Pourquoi ? s'enquit Dianna.
- Parce que j'ai lu dans les journaux qu'un sorcier comme celui qu'on vient de voir a pris la mauvaise habitude, ces derniers temps, de faire disparaître tous les magiciens, ville par ville. Je te ferai remarquer que nous sommes des magiciens, lança Erik, visiblement tendu.
En effet, M. Dirk était un Mage numérique, autrement dit un magicien qui fabriquait toutes sortes de gadgets magiques. Sa femme était quant à elle professeure de sorts de feu, discipline dans laquelle Dianna excellait. Kiran aimait bricoler, comme son père.
Les sorciers et les magiciens se livraient une guerre éternelle depuis bien longtemps. Pourtant, les deux peuples se ressemblaient beaucoup. L'une des deux seules différences entre eux, c'était les éléments qu'ils contrôlaient. Les mages avaient le feu, l'eau et la lumière, tandis que les sorciers dirigeaient la glace, l'orage et l'ombre. La deuxième différence entre les deux peuples était que les sorciers avaient tous les cheveux noirs, contrairement aux magiciens, dont aucun n'avait une chevelure de cette couleur. Tout le monde s'entendait bien, jusqu'à un tragique incident, des centaines d'années plus tôt, dont personne ne connaissait vraiment la cause. Tout ce que l'on savait, c'était que deux hommes, un sorcier et un magicien, avaient péri. Depuis ce jour, plus jamais mages et sorciers n'avaient réussi à vivre en paix.
- Heureusement, reprit M. Dirk, j'ai aussi lu qu'un groupe de mages rebelles, qui désapprouvent que le Gouvernement ne fasse rien pour empêcher les magiciens de disparaître, se cachent dans des bases où ils accueillent des magiciens en danger qui souhaitent s'abriter dans un endroit où les sorciers ne pourront pas les trouver. Nous allons nous rendre dans l'une de ces bases.
- Tu sais où elle est, au moins ? s'enquit Kiran, sceptique. Parce que, si elle est faite pour se planquer, je pense pas qu'elle soit jaune fluo et indiquée par des pancartes clignotantes !
- Et vous ne nous avez toujours pas expliqué pourquoi la maison a tremblé, tout à l'heure, renchérit Dianna.
- Ni comment ça se fait que la maison des voisins ait disparu. C'est pas un pouvoir de sorcier, ça !
- Ni pourquoi vous m'avez appelée avant même que la maison ne tremble, c'est à dire avant que quoi que ce soit d'anormal ne survienne.
Les parents, écrasés sous toutes ces questions, se regardèrent d'un air las.
- Bon... Réunion de famille ! décida M. Dirk.
La Réunion de famille était une tradition familiale qui se déroulait lorsque l'on avait beaucoup de choses à se dire. Elle se déroulait dans une salle protégée (personne ne pouvait entendre ce qu'il s'y disait). De plus, ceux qui participaient à une Réunion ne pouvaient plus mentir tant que celle-ci était en cours. Cela servait à rapprocher les membres de la famille.
La situation convenant parfaitement, elle fut approuvée et tout quatre se rendirent dans la Salle des Réunions.
Chapitre 2 : la Réunion[]
La Salle des Réunions était immense. Un plafond en coupole gigantesque surplombait une table tout aussi énorme et ronde en améthyste, entourée de chaises qui avaient des allures de trônes. Au dessus, un grand chandelier se balançait dangereusement, faisant tinter ses gouttes de cristal. Le sol de marbre luisait doucement et était si propre que l'on pouvait s'y mirer. Propre, mais terriblement glissant, constata Dianna quand elle pénétra dans la Salle. Elle faillit s'étaler de tout son long sur le parquet. Heureusement, un instinct de survie dont elle ne soupçonnait même pas l'existence la rattrapa in extremis.
- Toujours aussi gracieuse ! railla Kiran en exécutant une glissade sur les genoux jusqu'à la table violette au centre de la pièce.
La jeune fille dut réprimer son envie de répliquer. Ce n'était ni le moment, ni l'endroit. En outre, son frère lui envoyait des piques toute la journée : elle aurait largement le temps de se venger plus tard. Pour le moment, c'était l'heure des explications.
- Dianna, dépêche-toi un peu, s'il te plaît ! la réprimanda son père, déjà assis dans la plus grande chaise-trône.
Kiran ricana et sa sœur s'empourpra. Elle s'empressa de rejoindre sa famille, se plaçant le plus loin possible de son frère.
- Bien. Qui veut commencer ? demanda M. Dirk.
Une Réunion de famille se déroulait toujours ainsi : on posait des questions et ceux concernés répondaient. Tout simplement.
- Moi, dit Dianna, la syllabe se répercutant contre les murs lisses et incurvés. Que s'est-il passé avant que la terre ne tremble ?
- Ton père et moi parlions, dit Elsa. Et puis on a vu par la fenêtre qu'il y avait quelqu'un chez les voisins. Comme tu le sais, ils ne reçoivent jamais personne, ça nous a paru bizarre.
- Ensuite, je me suis souvenu de ce que j'avais lu dans le journal, continua M. Dirk. Comme la description correspondait, j'ai prévenu ta mère et elle t'a appelée pour te prévenir. Et la terre s'est mise à trembler.
- Et ensuite ? questionna Kiran.
- Ensuite, la maison a disparu et le calme est revenu.
- C'est tout ?
- Non. Quand le sorcier a levé la main, il y a eu la première détonation, et la deuxième quand la maison s'est volatilisée, précisa Mme Dirk.
- Mais ça ne peut pas être un sorcier, déclara Dianna. Ni un magicien. Ce n'est pas un pouvoir normal. Les autres peuples et les animaux n'ont pas de pouvoirs comme celui-ci. C'est insensé !
- Il vient d'un autre monde... affirma Kiran d'une voix d'outre-tombe
J'espère que ça vous a plu !.
Suite : je l'écrirai plus tard ! Veuillez patienter !