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Cette histoire/fanfiction est en pause, par volonté ou inactivité de l’auteur.

Cette histoire a été écrite par Serow Awen

LGDS

Catégorie Ecrivain
L'auteur souhaite savoir tous les éléments et détails qui pourraient améliorer son style d'écriture. Il demande à être jugé comme serait jugé un véritable auteur.

LGDS-0


Prologue et Sylphën
Zvelt
Chim
Eneborn
Won
Andor
Leonardo
Hoshaï
 
Prologue

12h54, an 321 du première âge

-Sir, sir… Ils sont là…

Le coureur s’arrêta, épuisé. Le roi ouvrit les yeux et releva la tête. Il répondit d’une voix calme :

-Où ?

Le coureur reprenait son souffle. Il reprit d’une voix saccadée :

-Quartier des marchants. Quels sont vos ordres ?

-Déployer l’armée.

-Très bien. Quels régiments ?

-Tous.

-Mais… Sir…

-Oui ?

-Ils ne sont pas tous là… Ils ne sont qu’une centaine...

-Oui, oui, je sais. Et quel est le problème ?

-Mais enfin, sir, s’énerva un des conseillers situé à sa droite, si l’on déploie toute l’armée, ils vont ameuter leur communauté tout entière !

Le roi rétorqua d’une voix froide :

-Je sais.

Le conseiller détourna la tête, embarrassé.

-Déployer toute l’armée, reprit-il, s’adressant principalement au coureur.

-Très… Très bien.. Sir… répondit celui-ci avant de partir en courant.

13h08

L’aigle se posa admirablement sur le carrelage finement décoré de la salle du trône. Un jeune homme à la mine préoccupée en descendit. Il regarda le roi dans les yeux et lança :

-Père, ils sont tous là. Presque cent milles. Notre armée tente de les contenir mais l’on subit des pertes importantes. Tous les citoyens sont dans le palais. Quels sont vos ordres ?

-Dis à l’armée de reculer volontairement. De se replier dans le palais. Laissez les avancer.

-Très bien, père.

Le jeune homme se rapprocha un peu plus du roi. Il susurra :

-Je ne sais pas si j’aurais conduit mon peuple à la perte comme vous le faites là. Mais sachez que je vous admire.

Le roi eu un sourire triste.

13h20

Le roi s’était levé. Il regardait la coupole. Depuis des centaines d’années, cette épaisse couche de verre permettait à son peuple de vivre à l’abri, sous la mer. Ce peuple qui vivait sa dernière heure. Son fils se posa une nouvelle fois, à dos de son aigle, sur le sol carrelé.

-Ils encerclent le palais, dit-il. Quels sont vos ordres ?

-Cassez la coupole. Le plus plus vite possible.

-Mais, sir… s’effraya un conseiller.

-Enfin, sir ! s’emporta un autre.

-Cassez la coupole, répéta le roi d’une voie dure.

Son fils hocha la tête.

13h42

Une immense vague vint se briser sur le plafond de verres du palais. Sous le choc, celui-ci se cassa. La salle du trône s’emplit d’eau. Moins de deux minutes plus tard, la ville toute entière était inondée. Encore quelques instants et ce qui fut autrefois une ville fit partit à part entière de l’océan.

Sylphën

Ses lèvres s’entrouvraient, s’agitait, formait des 0, et se refermait brusquement, tremblotante. Les larmes lui venait aux yeux, on aurait dit qu’elle bravait des tempêtes, qu’elle allait contre le gré des vents, des marées, du monde entier. Mais à travers ces expressions, dans ces mots, il n’y avait que quelques mots élémentaires, où perçait les « couleurs », « importance » ou encore « émotion ».

Ce qu’elle expliquait ? L’importance des couleurs. Ce besoin élémentaire qu’on avait de les voir, que sans elles, on serait larmoyant, et leurs importances dans la magie. « Bien sûr, disait-elle, la magie a différente formes. Mais l’on retrouve les couleurs dans chacune de ces formes. » Elle ne faisait que répéter les mêmes mots. Elle ne réfléchissait pas, elle expliquait. Elle ne comprenait pas, elle avait comprit. Elle enchaînait, tentant de faire comprendre à son tour à son public insensible, public qui la regardait, borné, ne manifestant aucun intérêt pour ces paroles enflammées.

Sylphën, jeune élève sylphe, manifestait particulièrement aucun intérêt pour les mots de l‘oratrice. Il restait de marbre face aux débits passioné, souriant presque quand lui venait les larmes. Voyant la quiétude de ces élèves, l’oratrice attaqua :

« -Si vous voulez faire ressentir une émotion, vous avez besoin de se représenter sa couleur respective. Tenez, le noir pour la tristesse, le rose pour la joie… »

Une des étudiantes trouva judicieux de faire remarquer :

« -Mais, señorita, sans les couleurs, on ne ressentirait alors aucune émotion ? Ce serait bien, on serait moins influençable ! »

L’oratrice ravala sa salive, roula des épaules, leva les yeux au ciel et répondit :

« -Non. »

Puis, cette unique mot ne suffisant pas, elle compléta sa réponse :

« Sans les couleurs, on vivrait dans la tristesse. »

Elle appuya tout particulièrement sur ce dernier mot. L’oratoire la regardait, immobile. L’oratrice le défiât tout entier du regard, impassible. Elle attendait une réponse, une confrontation. Cela vint vite. Le jeune sylphe pris la parole d’une voie calme :

« Madame, la tristesse, c’est noir »

Prononcé avec une innocence sans pareil, telle une remarque inoffensive, les étudiants crurent que Sylphën avait achevé la señorita. Mais il en fallait plus pour percer l’incroyable armure de l’oratrice. Elle rétorqua d’une voie froide :

« -Viens donc sur l’estrade, jeune sylphe bagarreur. »

Sa voie était si glaciale que Sylphën eu peur pour la première dois de sa vie.

Il se leva tranquillement, descendit les marche avec nonchalance. Il se posta devant la professeur, bien droit, un sourire au coin des lèvres.

« Me voilà, señorita, susurra-t-il, moqueur. »

Il se sentit immédiatement envahit par une tristesse incroyable, peut-être celle d’avoir perdu sa mère, à moins que ça soit le fait que son père soit mort au combat à ses six ans, ou alors tout cumulé. Il ne savait plus, il tombait dans des ténèbre profond, quelque part où personne ne pouvait le secourir, un endroit tout noir, sans saveur.

Au moment où il allait s’écrouler, impuissant à cette vague de tristesse, l’oratrice lui attrapa l’épaule et le maintint debout. Les lèvres serrées, elle s’excusa :

« Excuse-moi, je ne t’ai pas prévenu de mon attaque. »

Et elle recula, le laissant reprendre ses esprits chancelant. Elle tapa du pied, l’air impatiente, pinça des lèvres et reprit, sarcastique :

« -Bon, monsieur va mieux ?

-Oui… oui, tenta de répondre Sylphën, toujours chancelant. »

Il tenta vainement de reprendre ses esprits, hagard. Il ferma les yeux quelques secondes, respira un grand coup et se redressa, essayant d’avoir l’air prêt. L’oratrice hocha la tête d’un air à la foie entendu et moqueur, et passa à l’attaque.

Une vague noir, pleine de reproches, de tristesse, vint inonder l’esprit de Sylphën. Il tenta de rétorquer par du rose, que du rose, uniquement du rose, qui caractérisait le bonheur, l’amour… Cela diminua l’effet de la vague mais ne l’arrêta pas.

Quand il se réveilla, l’aube était déjà tombé. Les étoile scintillaient au dessus de la voûte de verre. Il se leva, passa la main sur son front, épuisé alors qu’il venait de dormir six heures. Il frissonna et se mit en route. La ville s’éveillait peu à peu après une longue journée de travaille. Cela redonna un peu d’énergie à Sylphën. Il se fraya un passage à travers la foule naissante, allant plus vite que la plupart des passant.

Il s’arrêta devant une taverne à la façade bonne-enfant, d’où une chaleur agréable se dégageait. Il se faufila par l’ouverture étroite et emplit ses poumons de l’atmosphère accueillant.

Le barman, en train d’essuyer des verres, lui sourit. Sylphën se fraya un passage à travers la foule et vint s’accouder au comptoir. Le patron demanda, inquiet :

« -Ça-va ? T’as pas l’air bien. »

Sylphën marmonna un « si si, ça-va », évasif. Il tira un sourire moqueur à son interlocuteur, qui ne put s’empêcher de faire remarquer :

« -Y faut bien que ça aille mal, t’as vie ce n’était que du rose. »

Si Sylphën avait été plus violent, il l’aurait baffé sans trop de retenue. Il avait eu une vie toute rose, lui ? Non mais vraiment…

Il avait perdue sa mère quand il était encore tout petit. Il devait avoir environ 3 ans quand elle était partie pour ce voyage sans fin. Elle voulait guérir sa maladie, disait-elle.Mais quelle maladie ? Syphën ne l’avait jamais sut.Elle n’était jamais parvenu à destination. Un voyageur l’avait vu sombrer, disait-il dans un cratère du sud, quelque part où les sentinelles ne patrouillaient plus. Sylphën li en avait longtemps voulu d’être partie sans lui dire au revoir.

Son père, quand à lui, était mort à la chasse. Il tentait alors de capturer un dragon, empereur des cieux. Ceux-ci, bien que gentils, aimaient profondément leur liberté, et on une peur ancestrale des hommes, car, pendant une longue époque, ceux-ci chassé pour leurs cornes.

Il avait donc perdue la vie là-bas, au milieu de compagnons impuissant. Il avait été recueilli par la famille noble pour laquelle son père travaillait. Un devoir envers nos employé, scandaient-ils à tous ce qui passaient.

Il avait passé là les dix dernières années de son adolescence, travaillant le maniement des armes, la pratique de la magie, l’apprentissage de différentes langues. Si il ne parlait couramment que le commun, ses bases en elfique et en gnomique étaient importante. Rien de tout cela n’avait fait de lui un prodige, mais ça lui avait fourni un enseignement complet.

S’il c’était facilement attaché à sa famille adoptive, il n’avait pas hésité deux secondes, quand, à sa majorité, il avait eu la possibilité de partir. Il avait fait ses adieux et était allé découvrir le monde.

Mais les études de magies que lui avait dispensé ses instituteurs ne lui convenait pas. Il aimait profondément cette discipline, et une fois arrivé à Esméralda, il cédât au désir de s’offrir des cours de magies. Il commença alors ses études. Et voilà que l’on lui disait que sa vie était rose !

Il serra les lèvres et commanda une bière, qu’il but cul-sec. Le patron allait lui en mettre une deuxième mais il le stoppa de la main.

« -Ça ira, murmura Sylphên. J’y vais... »

Il laissa 50 pens sur le comptoir et s’en alla. Il déambula dans les rues pendant longtemps, rechignant à rentrer dans les dortoirs de l’académie. Alors qu’il arrivai au quartier des pécheurs, quartier douteux, où il se passait plus de la moitié des altercations de la ville, et s’effondra contre un tonneau. Sa tête lui faisait mal, ses membres se faisaient lourds, il avait la nausée… il ne s’était jamais senti aussi mal. Il se courba et recracha la bière qu’il avait bu un peu plus tôt.

Il se releva et se remit en marche, bien décidé cette fois à rentrer à l’académie. Mais sa tête lui faisant de plus en plus mal, il prit le mauvais chemin. Il fit des tours et des tours, il buta de multiples fois contre des murs de cul-de-sacs.

Il zonait, plus perdu que jamais. Il finit par se faire repérer par une bande de jeunes bagarreurs, qui tentaient de repérer une cible. Un premier sortit de l’ombre :

« -Ton argent, réclama-t-il d’une voie sans appel. Ton argent, s’il te plaît. »

Il avait une voie craintive. Malgré sa tête douloureuse, Sylphën examina rapidement la situation. Ils étaient cinq, armé jusqu’au dents. Mais Sylphën comprit vite qu’ils ne savaient pas les manier. Alors il répondit d’une voie posé :

« -Non. »

Le premier, que avait l’air d’être le chef, poussa un cri de rage. Il s’élança, toutes armes dehors, sur le jeune sylphe. Celui-ci esquiva et lui donna un coup de pied dans les omoplates. Le jeune garçon se tordit de douleur. Sylphën fit volte face. Deux bandits se jetèrent sur lui, incertain.

Chapitre incomplet...

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