Cette histoire a été écrite par Sophiiiiiiiie
Prologue[]
Plus rien ne vas, rien ne serra plus comme avant. Comment peut-on mentir à ce point ? J'avais une vie tranquille et maintenant tout est dans le désordre, comment cela à t-il pu se produire ?
Chapitre 1[]
Je travaille au manoir de Blackwide, je ne vois le maître que très rarement. Il est l'homme le plus secret que je n'ai jamais rencontré. Ma maitresse l'aide dans certains de ses travaux elle estime que son mari est le plus grand sorcier de tout les temps. Leurs enfants; des jumeaux sont insupportables, à 16 ans ils ne savent rien faire de leurs dix doigts. Ils sont très hautains et ne m'apprécient pas, ils ordonnent et j’obéis. Ma maîtresse ne me porte pas non plus dans son cœur et le maitre Lord Blackwide n'as pas l'air d'avoir remarqué ma présence. Pourtant... je leur dois la vie.
Ils m’ont trouvé dans la forêt bébé et m’ont accueilli chez eux. Il est vrai que je travaille en tant que servante mais je suis nourri et logé. Je ne me suis jamais. Aventuré hors du manoir Jusqu'à aujourd’hui, à mes 14 ans je ne connais que la race des sorciers, les gobelins, les nains, les dragons les elfes, et les trolls me sont inconnus. Il y a pourtant une chose qui me passionne ; dans la salle des trophées se trouve une petite boite pas plus grande que ma main qui possède un serpent en or sur le couvercle ; j’ai essayé de l’ouvrir de nombreuses fois, en vain.Aucune serrure ne s’y trouve, c’est surement l’œuvre de Lord Blackwide ! Un jour alors que j’examinai cette boite, elle devint brulante et m’échappa des mains. En tombant elle s’ouvrit et un malaise me prit. Plus rien n’allait dans ma tête, je vis une femme avec des yeux doux, me regardant attendris puis d’autres images défilèrent devant mes yeux. Je vis le maître penché sur moi avec un sourire cruel. Puis, j’entendis le cri perçant d’une femme :
-LIAN !!!
Je ne comprenais plus rien, qui était cette femme, pourquoi criait-elle avec désespoir et quelle était ce prénom ? Tout était dans le désordre, j’étais complétement affolé. Que se passait-il ? Je me mis à courir, je sortis du manoir et m’enfonça dans les bois. Désormais tout serait différend.
Durant deux jours je marcha dans la forêt sans but précis je ne mangeais plus, ne buvais plus, ni ne dormais. La fatigue m’accablait et je ne savais pas où j’étais, le désespoir me prenais. Le troisième jour j’étais exténué et mes jambes me lâchèrent je ne pus résister plus longtemps à la fatigue et vaincu je m’évanouis.
Quand je me réveillai, je me trouvais dans une petite maison branlante dont je doutais de la propreté. Un vieil homme était assis dans un fauteuil devant la cheminée où un feu crépitait et réchauffait la pièce. Quand il vit qu’elle s’était réveillée il demanda :
- Bien dormi jeune fille ?
Déboussolée je ne lui répondis pas et le regardait avec des yeux interrogateurs. Il me sourit et e dit :
- Je m’appelle Arkat enchanté de te rencontrer. Tu te trouves chez moi, je t’ai trouvé dans la forêt, tu as dormi douze heures d’affilés ! Je me demande bien ce qui a pu te pousser à résister autant de temps.
Je le regardais d’un air inquisiteur et je décidais de me lever, mais quand je le fit la tête me tourna et je dus me rassoir.
- Ha oui, effectivement, tu vas au moins mettre une bonne semaine à te rétablir mais cela t’apprendra à te maltraiter ainsi !
J’étais affolé, comment pouvais-je rester alors que Lord Blackwide s’était surement lancé à recherche ? J’avais déjà vu ce qu’il faisait aux domestiques qui désertaient. Il était impitoyable. S’il me retrouvait ma vie n’allais pas durer bien longtemps, de plus il m’effrayait les récents événement m’avait persuadé d’une chose : je n’avais pas passé mon enfance avec eux !
Je sentais que je devais retrouver cette femme mystérieuse qui m’intriguait au plus haut point, elle, pourrait me permettre de découvrir qui je suis ! Il est malheureusement vrai que je ne savais rien de mes origines et que j’étais incapable de définir ma race même si mon physique me faisait clairement savoir que je n’étais pas un gobelin, un nain, un dragon ni même un troll !
Perdue dans mes pensée l’homme m’examina longuement puis il demanda :
- Quel est ton nom ?
- Ah oui, pardon- m’excusant d’avoir oublié les premières formalités- je m’appelle Mona.
- Et ton nom de famille ?
- Heu…. C’est à dire... Je n’en ai pas.
- Et de quelle race est-tu ?
Agacée par ces questions, je répondit séchement :
- Ça ne vous regarde pas ! Vous faites parti de la guilde de l’ombre* ou quoi ?!
(Guilde de l’ombre : assassins, meurtriers, la guilde rassemble ces gens en son sein et se fais paye pour ; rassembler des informations ou tuer des gens .)
- Il ne manquera plus que ça ! répondit-il d’un air bourru. Je te rappelle que tu me dois la vie !
- Excusez-moi mais je dois retrouvez quelqu’un et m’éloigner de cette région !
- Et qui cherche tu ?
- Je ne sais pas si je dois vous le dire mais je dois me rendre à Lastina, la capitale.
- Vu que tu m’as l’air d’une grosse tête de mule et que tu ne peux pas voyager seule je te propose de t’accompagner.
- Je vous remercie mais ce n’est pas nécessaire.
- Tu n’as pas réellement le choix, le chemin est beaucoup trop dangereux pour que tu puisses t’y aventurer seule ! Nous partons demain.
Puis, il sortit de la maisonnette en claquant la porte me laissant seule à mes pensées. Il était vrai que je ne connaissais pas le chemin et qu’un guide me permettrait d’éviter le territoire des gobelins qui ne m’inspirait pas beaucoup confiance. En effet les histoires racontées par les cuisiniers parlant d’enlèvements d’enfants dans le village voisins ainsi que leurs descriptions ne m’attirais pas et m’apeurait. Les dires les décrivaient comme des êtres très petits avec des bras immenses, la peau verte, des tresses géantes et de nombreuses pustules autrement dit, des êtres ignobles. Je dois vous paraître raciste mais quand nous n’avons rencontré que des sorciers durant sa vie, nous ne sommes pas très ouverts.
La nuit passa sans que je le vis et l’aube apparu sans que je n’ai le temps de dormir. Arkat entra et me dit de prendre mes affaires. Je me levais du lit et vint à lui en lui disant ;
-Nous pouvons y aller
Il me regarda surprit et un éclair de pitié passa dans ses yeux, enfin il sorti de la maisonnette et se mit en route.
- Dépêche-toi si tu veux arriver dans cinq jours il ne faut pas trainer !
Je parcouru le paysage du regard puis courue derrière lui. Pendant trois jours tout se déroula correctement, ils marchaient toute la journée ne s’arrêtant que rarement pour manger un peu ou pour aller faire leur besoin. Ils parlaient très peu et seulement pour discuter de la route à suivre. Parfois, Arkat racontait des anecdotes de sa jeunesse et c’est ainsi que j’appris qu’il fut magicien à la cour du roi Landi, mais qu’il y a quinze ans il s’installa dans la forêt, je n’en su pas la raison. Le quatrième jour il me demanda :
- Tu préfères passer par le territoire des gobelins ou par celui des elfes ?
- Sommes-nous obligés de passer par un territoire inconnu ? Nous ne pouvons pas les contourner ?!
- Je crains fort que ……. Non !
- Je vois que la chance m’est très commune en ce moment ! A quoi ressemble les elfes ?
- Ce sont de petites créatures pas plus grandes que ma main, certaines ont des ailes et ont la peau bleue. J’ai entendu dire qu’elle avait un grand sens de l’hospitalité !
- Hé bien, passons par leur territoire je préfère retarder ma rencontre avec les gobelins.
- Pourquoi ? C’est un peuple très pacifique !
- Hé bien je m’en contrefiche ! Venez ! Dépêchez-vous !
Il se mit à me suivre en grommelant. Pour ma part je n’étais pas tranquille, être si proche des gobelins m’effrayais, sans les connaître quelque chose en moi se révulsait à la penser de ces êtres. Je me demandais s’ils auraient quelques choses à voir avec mon passé inconnu et si je devais aller à leur rencontre pour lever le voile qui me dissimulait mon enfance. Je décidai d’enfouir ces pensées qui me tiraillaient et de me concentrer sur la route que nous avions encore à parcourir.
Je me mis donc à inspecter les alentours, une forêt sombre sans fin. Je soupirai et commençai à examiner Arkat du coin de l’œil, c’était un homme assez grand, il devait avoir dans la cinquantaine. Ses cheveux gris lui donnaient un air sage et les quelques rides qui parsemaient son visage faisait penser à un homme qui avait beaucoup enduré durant sa vie. Me voyant le regarder ainsi il me fixa intensément à son tour. Gênée, je tournai la tête ce qui le fit éclater de rire. Furieuse je le fusillai du regard. Quand il se calma il me fit signe de me taire, je m’exécutai. Il chuchota :
- Viens derrière moi.
Je ne bougeais pas incrédule.
- Dépêche-toi !
La peur au ventre je courais derrière lui. Il sortit un objet de petite taille, brillant et pointu : un poignard. J’entendis un craquement de branche et me rapprochait instantanément d’Arkat. Toujours aux aguets il regarda autours de lui, j’eus alors l’impression qu’il remarqua quelque chose mais il déclara :
- Fausse alerte. Remettons-nous en route, la nuit va rapidement tomber.
Aussitôt dit aussitôt fais il se mit à marcher d’un pas rapide et furtif, comme s’il fuyait quelqu’un.
- Que s’est-il passé ?
- Je te répète que c’était une fausse alerte, tu es têtue toi !
- Votre regard contredisait vos propos !
- Écoute je crois que tu as un problème de compréhension, j’ai fait une erreur ! Il n’y avait personne ! Non mais dans quelle histoire je me suis embarqué !
Je voyais clairement que je l’agaçais voire le poussait à bout mais ma curiosité été piqué et je ne pouvais m’empêcher de contester. Il me regardait hors de lui, je décidai de mettre de la distance entre nous deux, cela lui ferait le plus grand bien.
Quand la nuit tomba, nous nous installèrent un campement composé de branches et de feuilles. J’essayai vainement d’allumer un feu mais au bout de la vingtième fois je laissai tomber. Arkat s’approcha de celui-ci et dès la première tentative un beau feu se mit à nous réchauffer.
- Écoute, je tiens à m’excuser pour tout à l’heure, … je me suis emporté même s’il est vrai que tu es une grosse tête de mule dit-il avec un sourire
- Hé ! Ce n’est pas gentil ! Même si ce n’est pas tout à fait faux… répondit-je en lui rendant son sourire.
Celui-ci disparut d’un coup lorsque je vis de nombreuses lumières surgirent de derrière les arbres. Arkat sourit d’un air narquois et s’adressa aux lumières (à ce moment-là je m’interrogeai sur sa santé mentale) :
- Je me demandai quand vous alliez vous décidez à vous montrer.
Sans répondre, elles s’avancèrent jusqu’à ce que je puisse mieux les voir et ce que je vis m’atterra c’était des êtres vivants qui se tenaient devant moi, ils possédaient des ailes et n’était pas plus grand qu’une main d’adulte ! C’étaient des elfes !
Ils me regardèrent pendant un temps qui me sembla duré des années puis s’adressèrent à mon compagnon dans une langue qui m’était inconnu mais que je pensai être de l’elfique.
Tout à coup les elfes grandirent et prirent une forme humaine, j’étouffais un cris d’étonnement, voir un tel prodige se produire sous mes yeux étaient tout bonnement incroyable. Ils me regardaient avec une once d’ironie dans les yeux. Ils se remirent à discuter avec Arkat dans leur langue. Je le regardai échanger entre eux ébahie. Puis ils se remirent à me regarder à tel point que je me senti nu sous leurs regards. Arkat mit fin à ce moment gênant :
- Nous allons les accompagner leur camp où nous resterons le temps qu’il faudra pour que tu apprennes a te défendre et que je puisse fouille ta mémoire pour essayer de trouver des informations concernant ta quête.
- Vous êtes magicien ?!
- En quelque sorte…
- D’accord…. Ha mais non ! Pas d’accord ! Je vous interdis de fouiller dans ma tête !
- Mais ce ne sera pas douloureux tu ne sentiras rien plaida-t-il
- Pas question ! m’époumonais-je
- Sans vouloir vous interrompre-dit un des elfe-il faudrait rejoindre le camp au plus vite la nuit commence à tomber et mieux ne pas tarder les bois ne sont pas très surs.
Sur ces paroles nous nous mîmes en marche vers leurs camps qui se révéla être un village très mignon, constitué de cabane dans les arbres reliés par des ponts. Des enfants criaient, gambadaient partout et les grondaient tout en continuant leurs tâches ménagères, tandis que le reste des adultes montaient la garde craignant surement l’attaque d’une bête sauvage. Notre petit groupe se dirigea vers la plus grandes des masures qui me semblait être la maison du chef ou un lieu de rassemblement. Confirmant mes pensées un elfe rapetissa et se mit à voler en direction de la cabane en criant qu’il allait avertir leur chef de notre arrivé. Après avoir gravi échelles et escaliers notre petit groupe pénétra dans la maisonnette.