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Cette histoire a été écrite par Maman paillettes

Catégorie Intermédiaire
L'auteur souhaite savoir les éléments à modifier pour améliorer son style d'écriture.

Cette histoire n’est pas encore terminée.


C'est ma première histoire sur ce wiki, alors soyez indulgent, même si le début est trop rapide et un peu foireux et le titre est aléatoire

CHAPITRE 1 :[]

Elle descendit de sa chambre par le petit escalier en bois en colimaçon.

- Salut papa, salut maman, j’y vais !

- À ce soir ma puce.

- Bisous !

Elle traversa la pièce, presque tout était en bois, ou au moins fait d'un élément naturel. Le lustre en forme de fleur fait de pétales de rose éclairait le salon. Sa mère mangeait tout en lisant un livre. Ses cheveux, qui étaient un amas de feuilles, flottaient sous la brise légère qui entrait dans la pièce par l’embrasure de la porte ouverte. C’était une silvapuella, littéralement une « fille forêt ». En effet, seules les femmes pouvaient être des filles forêt. Son père faisait partie de l’espèce des virgulta, « sous-bois » si vous préférez. Les anciens avaient de drôles d’idées concernant le nom de chaque espèce, ils avaient utilisé le latin, quand nous pouvions encore discuter avec les humains, avant qu’ils ne polluent toute la planète. Les silvapuella comme ma mère sont assez rares. Ce sont les gardiennes de la forêt, mais surtout des arbres auxquels elles vouent un culte et qu’elles entretiennent régulièrement. Les virgulta s’occupent beaucoup du sous-bois, ils vérifient notamment que toutes les plantes aient assez d’eau, mais se concentrent plutôt sur la santé de toutes les petites créatures qui vivent dans la terre. Ils travaillent main dans la main avec les Arator, les cultivateurs du sol, qui font pousser les plantes. Mais aussi avec les silvapuella car elles s’occupent des jeunes pousses quand elles sont encore toutes petites et que les silvapuella n’ont pas le temps de s’en occupé. Il y à aussi les mane flos,fleure du matin. Qui s’occupe donc des fleures. Et les autres, comme elle, qui ont un talent bien spécifique, comme Isis, sa meilleure amie qui peut contrôler l’eau, ou encore Stella qui contrôle la lumière. Elle contrôlait le feu. Le feu qui brûle les plantes. Elle détestait sa capacité. Elle referma la porte derrière elle. Le soleil pointait à l’horizon, ses rayons dorés faisaient briller ses cheveux roux. Son animal de compagnie, une espèce de tout petit loup de la taille de sa main, constitué de brindilles entrelacées qui lui donnaient sa forme, se posa sur son épaule. La jeune fille traversa le pont en bois entouré de barrières, des lianes vertes entrelacées. L’école élémentaire de second degré spécialisée dans les adolescents à talent particulier était à un quart d’heure de marche de son domicile. La collégienne descendit du village, perché dans les arbres par une échelle. Elle fut soulagée de toucher la terre ferme et de sentir la terre ramollie par les pluies des derniers jours. Elle se mit en marche, bientôt, les contours de son école se dessinaient dans son champ de vision. Derrière le grand lac, on pouvait apercevoir le grand dôme principal, composé de bois entrelacé sur le dessus, recouvert de verre et agrémenté de feuilles vertes. De chaque côté, des serres et quelques dômes plus petits, les salles de cours. L’école élémentaire de second degré spécialisée dans les adolescents à talent particulier était petite, peu d'élèves y entraient et pour cause, personne pouvaient y accéder, car pour cela, il fallait un talent spécial.

Toutes ces personnes avaient un point commun : elles étaient différentes. Elle se rendit compte qu’elle était en retard et dut se mettre à courir pour arriver à l’heure. Tous les étudiants étaient déjà rassemblés au centre du dôme pour les annonces du jour, et leur petit nombre fit que tout le monde entendit Elmyra, notre héroïne, arriver. La principale se contenta de lever un sourcil et de continuer son discours.

-Bienvenue pour votre deuxième semaine de cours. Je vous annonce qu’en raison des récents événements d’un groupe de résistants anti-écologistes, vous serez fouillés chaque matin. Je vais maintenant laisser notre agent de la sécurité intérieure expliquer en quoi cela consistera.

Un homme et une femme s’approchèrent et montèrent sur la petite estrade. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, c’est la femme qui prit la parole :

-La fouille sera simple : vous allez vider vos poches et passer le portique de sécurité qui est derrière vous.

La jeune fille, comme tout le monde, se retourna. Le portique de sécurité était une arche recouverte de fleurs violettes.

-Ces fleurs que vous voyez là sont entraînées à détecter tout objet humain interdit. Si vous êtes surpris avec l’un de ces objets, nous serons intransigeants.

Elle descendit alors de l’estrade, tandis que les bruits et les murmures emplissaient la salle. La cloche sonna et tout le monde rejoignit sa salle de cours. Les cours étaient pour la plupart collectifs, mais certains étaient individuels, comme ceux pour apprendre à maîtriser sonPouvoir, qui a lieu dans une salle spéciale. Pour elle, cela avait lieu dans une pièce ignifugée.

Son premier cours était un cours dédié au soin des plantes. Elle pensa à sa sœur, c’était une silvapuella comme sa mère. Tout le monde l’admirait, c’était une petite fille joyeuse et pleine d’énergie. Son arbre préféré était le tilleul, tandis que le sien, c’était l’érable. Pourquoi est-ce que tout le monde admirait sa petite sœur ? Elle connaissait malheureusement déjà la réponse à cette question, elle ne contrôlait pas le feu. Tout ce qui a un pouvoir spécial est soit admiré comme son amie Isis, qui pouvait arroser les plantes, et Stella. Mais la plupart de ces personnes, comme elle qui contrôlait le feu, ou encore Einios, qui contrôlait l’ombre avec sa sœur Umbris. Mais elle, elle était un monstre. La jeune fille se rendit à son cours d’agriculture, elle croisa son reflet dans une vitre, s’arrêta, et se regarda.

Ses cheveux, roux très foncés, couleur feu, étaient légèrement ondulés et lui arrivaient au niveau des omoplates. Ses yeux étaient vert foncer, d’un vert profond qui changeait en fonction de l’éclairage, contrairement à ceux de ses congénères qui étaient tous marron ou vert. Sauf évidemment Isis, qui les avait bleus, Stella, les siens étaient marron presque jaune avec des paillettes dorées, et les jumeaux, qui les avaient noirs. Elle observa la moindre parcelle de son corps, ses taches de rousseur, son tout petit nez, sa fine silhouette. Elle avait cependant des abdos en béton à force de s’entraîner à faire le pont et de faire d'escalade sur le mur de lierre du gymnase. Elle arriva dans celui-ci. Son premier cours, sport. Lorsqu’elle entra dans le petit gymnase, elle ne vit personne courir. Étrange. Elle fit quelques pas en avant, jouant des coudes pour traverser la toute petite foule amassée devant. Les restes du gymnase. Tout avait été renversé, calciné, brûlé. Tout le monde se retourna alors, en la dévisageant. Ils pensaient tous que c’était elle qui avait fait tout ça. Ils fixaient tous un écran au-dessus d’eux. La jeune fille leva les yeux et elle vit alors une chose qui lui glaça le sang : elle, habillée en noir, accompagnée de silhouettes trop floues pour être identifiées, détruisait tout le gymnase. Ce n’était pas elle, elle le savait. Alors, elle prit la fuite, elle courut ainsi jusqu’au bois sombre, aux arbres tordus, ravagés par la pollution.

C’était un monstre.

Chapitre 2[]

Elle pleura tout d’abord, puis elle sentit la colère monter en elle. Elle n’avait pas fait ça, alors qui ??? Ses cheveux s’enflammèrent comme à chaque fois qu’elle s’énervait. Elle observa les petites flammes, allant du jaune au bleu sur les pointes en passant par l’orange. Elles sont tellement belles, magnifiques… Juste, splendides. Elles dansent, crépitent, c’est un spectacle merveilleux, hypnotisant.

La jeune fille, trop captivée, ne vit donc pas Einios et Umbris se glisser à ses côtés, elle sursauta. Puis elle se demanda ce qu’ils faisaient là, ils ne venaient jamais lui parler.

- Nous te croyons.

- Pourquoi est-ce que vous me croirez ??? Je suis un monstre.

Elle se mit alors à pleurer, pour la première fois depuis qu’elle savait, depuis qu’elle savait que, toute sa vie, elle serait jugée, parce qu’un matin le destin s’est dit :

- Et si nous lui donnions le pouvoir de contrôler le feu ???

Elle s’autorisa à verser quelques larmes. Einios ne sut pas trop quoi faire, malgré sa gêne il s’installa quand même à ses côtés et passa un bras autour de ses épaules, Umbris, de l’autre côté, se mit à lui murmurer des mots doux. Elle se calma petit à petit, sa respiration se fit plus régulière, moins saccadée. Elle releva la tête et les regarda dans les yeux.

- Merci.

C’est tout ce qu’elle avait réussi à prononcer. Pourtant, ce mot avait une importance particulière à ses yeux, elle l’utilisait si peu souvent.

- Vous savez quoi ? Quoi qu’il en soit, ils ne gagneront pas.

- Bien dit !! Répondit Umbris:

- Il faut qu’on fasse des recherches, on aurait dit que tu étais sous emprise.  

Il lui passa alors sa tablette, et l’écolière dut revoir toutes les images. C’était elle, aucun doute là-dessus, mais une flamme brillait au fond de ses yeux, comme animée par une lueur diabolique, terrifiante. Qu’est-ce que c’était ? Elle ne le savait pas et ne le saura peut-être jamais. Une chose était sûre pourtant, ce n’était pas vraiment elle.  

- Comment est-ce qu’on va faire maintenant ?  

Elle recommença à sangloter de plus belle.  

- Je ne veux pas les quitter, je les aime moi au fond.  

Et la tristesse même de cette phrase lui brisa le cœur. Elle allait trouver qui avait fait ça, et elle allait leur faire payer.  

- E... Elmyra, commença Umbris.  

- Je… La forêt, tu… Tu l’as brûlée.  

Elle se tourna vers sa camarade horrifiée.  

- J... J’ai tué, la... La forêt ???? Cette forêt où je suis née, où j’ai grandi, celle qui me protège, je l’ai tuée ??  

Elle était sous le choc, à deux doigts de reprendre ses sanglots et ses lamentations.  

- Combien d’arbres ? Combien d’arbres on a brûlés ??  

- C’est un peu compliqué, tu as brûlé trois ou cinq arbres, mais tes flammes étaient étranges, elles étaient noires, et leurs cendres ont infecté les autres arbres. Je n’avais jamais vu ça, ils ont commencé à noircir au niveau des racines, puis c’est remonté jusqu’au tronc… Et après, ils meurent. Mais tout va bien, on essaie de limiter la propagation, lui dit Einios.  

- Je suis un monstre, et une meurtrière en plus.  

Et à ce moment, la jeune fille se sentait mal, très mal, elle voulait juste… Partir. Ou au moins s’évanouir, pour ne plus sentir cette douleur qui lui ensserait le coeur, pour ne plus voir ces ombres menaçante, ces ombres grandissante qui hante ces pensée, en criant juste « meurtrière ! » « meurtrière ! ». Des mains noir la tire dans tout les sens, elle à l’impression d’exploser. Elle à tuer la forêt. Papa, maman, vous promet j’ai essayer,mais mon pouvoirs m’a rattraper, le malheur le suivait de prêt. Je suis désoler. Elle se repéa cette phrase à l’infini.

Mais si elle ne trouvait pas une solution pour sauver la forêt, qui le ferait ??? Alors elle se releva, rentra chez elle, pris quelque affaire, ferma la porte, et dit au revoir à sa vie, a sa famile, avant de partir dans la nuit noire comme l’encre qui s’étendait au loin.