Cette histoire a été écrite par Ananas300
Catégorie Débutant
L'auteur aimerait des pistes pour améliorer son style d'écriture. Etant débutant, il souhaite que ses lecteurs soient indulgent envers lui.
Premier régime (et dernier, enfin... j'espère)[]
Tout commence chez le Père Noël. Le Père Noël n´était pas très jeune mais ce n´était pas ça qui gênait la Mère Noël mais que le Père Noël devenait de plus en plus gros. Elle disait qu’il mangeait n’importe quoi et qu'il allait forcément tomber malade. Son mari, par contre se fichait complètement de ce que la Mère Noël lui disait. Mais, le jour du 24 décembre, horreur ! Il ne fit pas son travail ! Les enfants n'eurent pas leurs cadeaux et noël fut un désastre... Alors la Mère Noël alla voir le son mari et lui demanda ce qu’il s’était passé.
- Je ne suis pas arrivé à passer par les cheminées cette année... répondit le Père Noël penaud.
- Mais tu dois être détesté !
- Je sais, dit le Père Noël. Je suis déshonoré. Un Père Noël qui travaille une fois par ans ne peut pas avoir d'excuses pour ne pas travailler.
Et il se mît à pleurer. Après s'être calmé, il décréta se mettre au sport. La Mère Noël n'en fut que plus heureuse. Donc le Père Noël alla se coucher. Il rêva de sport, de sport... et de sport. Muscul, natation, gym, équitation, et enfin une armée de hot-dog géant s'approchait de lui !
Première journée
Il se réveilla en sursaut. Il faisait jour. Il se leva sortit de chez lui. Il se dirigea vers la salle de sport et il ouvrit la porte. Le Père Noël fit un pas et partit courant vers la boulangerie. Il rentra vite et demanda un croissant au chocolat au lait, trois pains au chocolat et six tartes au nougat mais la Mère Noël avait un pas d'avance sur lui et la boulangère lui dit :
- Désolé, il parait que vous faites un régime. Je vous ai préparé spécialement pour vous un pain...
- Au chocolat ! coupa le vieil homme.
- Non, reprit la dame. Un pain aux choux de bruxelles.
- Quoi !? Mais c'est dégoutant ! cria le Père Noël.
- Ha ! J'ai oublié de vous dire ; comme le pain ça fait grossir, il n'y aura que les choux de bruxelles !

L'homme sortit très énervé - et dégouté - se rendit chez le charcutier. En passant la porte il cria en direction du charcutier :
- Neuf tranches de saucissons, six de bacons et trois cuisses de poulet ! Et vite !
- Bonjour, votre femme m'a dit que faisiez un régime alors j'ai préparé quelque chose de plus adapté en ces circonstances, lui répondit le charcutier.
- Oh non ! Pas encore !
- Mais si ! J'ai fait du bon saucisson au poivre...
- C'est vrai ! Franchement ! s'écria le Père Noël.
- Oui, bien sûr. Seulement, vous n'aurez que le petit grain de poivre qui était censé s'y trouver .
Il rouspéta et repartit sans même prendre le petit grain de poivre. Ensuite il s'assit sur un banc pour déprimer sur ce qu'il lui arrivait. Enfin, il releva la tête et là, miracle ! Un arbre à saucisse ! Un vrai et grand arbre ! Il se leva d'un bond et courut, courut... et se prit le mur ! Avant même de comprendre qu'il avait eu une hallucination, il se laissa tomber par terre, en pleurs.
Quelques minutes, ou peut-être même quelques heures après - celui-ci ne savait pas - il vit un monsieur s'approcher. L'homme tenait un bout de chocolat qu'il lui offrit en pensant qu'il manquait de sucre. Le Père Noël se releva, l'attrapa, embrassa l'homme et partit à la vitesse de la lumière. Il mangea la petite friandise, et s'évanouit sous le choc. Il fit un drôle de rêve. C'était vraiment étrange. Il était devenu un chocolat et essayait de se manger lui-même. Mais, il n'y arrivait pas ! Oh non ! Sa femme arriva en criant :
Ne mange pas de chocolat !
Pas de chocolat !
Pas de chocolat !
Il ouvrit les yeux en sueur. Quelle drôle de songe... Il regarda sa montre. C'était l'heure de rentrer chez lui. Il allait encore devoir affronter la Mère Noël...
Il rentra chez lui expliqua à sa femme tout ce qui s’était passé à la salle de sport. Le poids des haltères, les longueurs de natations, la rapidité du tapis de course... Bref, il s'était entraîné toute la journée.
- Je vais me coucher, fit le Père Noël.
- Déjà ? Tu ne veux pas manger ?
- Non, non... Il faut penser à mon régime.
La Mère Noël fut très contente de constater que son mari l'écoutait. Mais bien sûr, dans la tête du Père Noël ce n'était pas pareil. Et puis quoi encore ! Se coucher le ventre vide ! Quand sa femme ira se coucher il se lèverai pour fouiller dans le frigo. C'était mieux que de manger le repas sain préparé par sa femme. Ainsi, il fit semblant de dormir. Quand enfin la Mère Noël décida de se coucher, il attendit quelques minutes attendant qu'elle s'endorme pour de bon. Le Père Noël se leva, marcha vers la porte sur la pointe des pieds et se dirigea vers la cuisine. Il n'alluma pas la lumière de peur de réveiller sa femme et se dirigea vers le frigo - il se contentera de sa lumière une fois ouvert - et passa la main sur la poignée en pensant qu'enfin il allait pouvoir

bien manger. Mais là, catastrophe ! Le frigo était rempli de légumes ! Des légumes par-ci, des légumes par-là ! Il y en avait même dans le congélateur !
Il entendit des pas. Au secours, la Mère Noël arrivait. Il ferma le frigo vite fait et alla voir qui c'était, cherchant plusieurs excuses pour échapper à la fureur de sa femme. C'est là qu'il les vit. Des voleurs. Ils étaient passés par la fenêtre et étaient en quête d'objets précieux. Comme ils l'avaient sauvé il leur assura pouvoir prendre ce qu'ils voulaient (ne se rendant pas compte qu'il ne fallait surtout pas dire ça.) Eux, très contents ne se firent pas prier. Il prirent tout ce qu'ils voyaient. Même les meubles !
Essayant de passer le canapé par la fenêtre, un le lâcha en entendant quelqu'un s'approcher. Le bruit du canapé réveilla la personne qui était... somnambule ! Evidemment c'était la Mère Noël. Elle s'approcha d'un pas vif...
Dehors, les voleurs étaient vraiment dégoutés. Ils avaient laissé leurs sacs remplis d'objets dans la maison du Père Noël ! Au moins, ils avaient leur canapé ! Les voleurs se précipitèrent dans une autre maison. Mais la police avait été avertie de leur présence. Ils furent entourés et n'eurent aucune issue.
Excusez-moi. Nous étions en train de parler du Père Noël et non des voleurs. Alors reprenons ; la Mère Noël n'était vraiment pas contente que son mari se soit levé pendant la nuit. Il eut beau lui dire qu'ils avaient été cambriolé elle ne voulut rien entendre et lui ordonna d'aller se coucher.
***
Le lendemain matin, le Père Noël se réveilla. Une belle journée s'annonçait... Non, il avait oublié son régime. Il se dirigea quand même dans la cuisine pour se servir un bon petit-déjeuner. Prêt à prendre ses bonnes céréales aux pépites de chocolat, du lait et une pointe de sucre. Mais non, sa femme avait tout préparé. Des céréales sans chocolat, sans lait, sans sucre ! Mais ce n'était pas des céréales ! Mais il les mangea quand même... mais ce goût était famillier. Cela faisait si longtemps qu'il n'en avait pas mangé... Mais oui, bien sûr, c'était des tomates enroulées dans de la salade ! Beurk ! Il refusa de manger cette horreur. Mais pour ne pas se faire gronder, il les cacha dans sa poche. Il dit à sa femme qu'il allait à la salle de sport.
- Je t'accompagne, répondit-elle.
Oh non ! Cela gâchait tous ses plans ! (Evidemment il ne le formula pas à voix haute.)
Cette fois, il allait être bien obligé de rester toute la journée à la salle de sport. Car sa femme avait déclaré vouloir rester avec lui pour admirer ses progrès. Il enfila ses bottes et sortit accompagné de la Mère Noël. En passant il s'arrêta discrètement pour nourrir ses rennes - de "céréales" bien sur. Il allèrent tout les deux à la salle de sport.
- Commençons par la natation, fit la Mère Noël.
S'il y avait un domaine dans lequel le Père Noël était vraiment nul, c'était bien la piscine. Il avait des haut-le-cœur chaque fois qu'il plongeait et son ventre le menaçait de tout recracher quand il essayait de nager. Peut-être n'était-ce pas si mal en fin de compte. S'il arrivait à faire comprendre à sa femme qu'il ne pouvait nager elle lui interdirait de se baigner. Il se rendit aux vestiaires pour se changer et cette idée ne faisait que lui trotter dans la tête. C'est là qu'il découvrit ce qu'était son "maillot". Bien sûr il ne savait puisque la veille il ne l'avait pas utilisé. Mais c'était horrible et très humiliant ! Son slip de bain était orné de cœurs et de petits nounours. Enfin plutôt des têtes de nounours... en forme de cœur ! C'était... plutôt flippant. Sa femme le pria de se dépêcher et il dut enfiler ce maillot ultra-méga-super flippant et humiliant. Heureusement qu'ils étaient seuls dans leur bassin. Parce que jamais au grand jamais il n'irait se baigner avec les enfants. Alors il sortit des vestiaires faisant tout pour ne pas se faire voir par le maître nageur et les différents nageurs.
- Ah ! Enfin ! s'écria la Mère Noël en le voyant arriver. Maintenant montre-moi comme tu t'es amélioré.
Le Père Noël était tout nerveux. Il monta quand même sur le plongeoir et sauta - ou plutôt fit un plat... Que ça lui faisait mal au ventre ! Mais il tenta quand même de nager. Malheureusement il n'avait absolument plus d'air... et beaucoup trop de calories. C'était comme s'il avait avalé des pierres. Il n'arrivait plus à regagner la surface quand enfin, le maître nageur l'agrippa par le bras et le remonta à la surface.
- Ça va, mon ange ? lui demanda la Mère Noël.
Pour toute réponse il toussa et recracha toute l'eau qu'il avait avalé. Devant l'air inquiet de sa femme, il crut avoir atteint son but mais elle se contenta d'un : << Allez, réessayes.>>
Désespoir complet ! Mais il replongea quand même. Perdu... C'est une nouvelle fois le maître nageur qui vint le secourir. Après trois essais, il arriva enfin à remonter ! Mais... sans son slip de bain... L'humiliation totale ! Tout le monde lui lancait des regards amusés, gênés... Oh là là ! Il replongea pour aller récupérer son maillot mais une nouvelle fois ; n'avait plus de forces dans les bras. Ils étaient comme lourds, ils ne l'écoutaient plus. Et ça l'empêcha de remonter. Et voilà que le maître nageur plongeait - pour la énième fois - pour le récupérer. le Père Noël remit en vitesse son maillot mais sous l'eau, le maître nageur avait pu... Il chassa cette pensée quand l'intéressé s'approcha de lui d'un air agacé et passa une bouée autour de sa taille. Et voilà, comme les petits bébés qui ne savent pas nagés - ce qui était le cas - il avait une bouée... Une jaune avec l'avant vert. Devant son embarras, sa femme lui proposa de sortir de l'eau et passer à une autre matière. Le Père Noël était sauvé. Ou presque... car la matière en question ne devait s'avérer plus convaincante...

Il alla se changer et une fois habillé, sa femme l'emmena au tapis de course. Le Père Noël voulait prouver à sa femme qu'il s'était entraîné (pour de faux) et il mit la vitesse à un pour commencer. La Mère Noël n'avait pas l'air très convaincu alors il passa à la deuxième vitesse. C'était déjà trop rapide pour lui mais il tint bon. Il fit un sourire forcé pour montrer qu'il était à son aise, mais sa femme, s'approcha du tapis et posa son coude (peut-être fait exprès...) sur la console et monta la rapidité à... quatre ! Cette fois le Père Noël ne résista pas longtemps. Il tomba, se cogna le nez contre les boutons, et se prit la barbe dans le tapis. Cela l'emporta avec lui et il n'arriva pas à s'échapper de son emprise. Et voilà qu'il avait un nez cassé et la barbe rasé ! Heureusement que ce n'était pas vrai ! Mais quand même, ça faisait mal. La Mère Noël éteint l'engin et lui proposa de passer au tennis de table.
- Cette fois, tu ne pourras pas te rater ! assura-t-elle.
C'est ainsi qu'il se rendit aux tables de ping-pong. Le vieil homme prit une raquette de tennis et un homme lui demanda s'il voulait bien entamer une partie contre lui. Celui-ci accepta. Le monsieur n'avait pas trop de "biscoto" alors il le rejoint avec sa raquette de tennis.
<< Tiens, c'est étrange, pensa le Père Noël. L'homme a une toute petite raquette... Bizarre !>>
C'était au Père Noël de lancer en premier. Il saisit la balle et tira de toute ses forces. Dans le mille ! Il avait viser la tête de son adversaire. Dommage... Celui-ci se cacha derrière sa petite raquette et cela rebondit. Bim ! Dans la face du Père Noël ! Et dans l’œil en plus ! Son adversaire relança la balle. Le Père Noël la rattrapa, retapa un grand coup et... Mince ! C'était très mal visé. La balle passa au dessus de toutes les têtes, arriva près de la fenêtre, et brisa la vitre. La Mère Noël très énervée s'écria :
- Ça suffit ! Passons à la musculation !
Le Père Noël la suivit tout penaud. Le monsieur contre qui il avait joué était étonné. Comment se faisait-il qu'un homme jouant avec une raquette de tennis, une immense raquette face à une petite, rate tous ses coups ?
Le Père Noël et sa femme se dirigèrent vers l'espace musculation. Les grosses haltères lui coupèrent le souffle. A la seule vision de ces choses très lourdes, la tête lui tournait. Il prit quand même le plus petit d'entre eux. Il devait peser environ deux kilos. mais c'était beaucoup trop pour les bras tout maigres du vieil homme. Il le laissa tomber à cause du poids, et misère ! Le parquet se fendit en deux et une grosse fissure apparut. Faisant tout pour la cacher, il se posta dessus et ne bougea plus d'un poil, essayant de garder l'air naturel. Ce n'était pas gagné. Sous le poids du Père Noël, le sol se cassa pour de bon, les planches tombèrent au sous-sol et le Père Noël avec... La Mère Noël s'inquiéta et s'approcha du grand trou qui s'était formé.
- Mon chéri, ça va ? s'enquit-elle. Monsieur ! Monsieur ! appela-t-elle. Mon mari est tombé ! Venez le sauver !
Un homme s'approcha et quand il vit qui était tombé, il parut très énervé.
- On ne peut pas vous laisser deux minutes, que vous faites n'importe quoi ! s'énerva-t-il.
Il alla quand même le chercher en passant par une petite porte. La porte du sous-sol. Le Père Noël parut embêté. Il aurait du y penser plutôt. Une fois sortit de ce piège, il pensait que sa femme allait le dispenser de musculation, mais non... Elle lui montra seulement le plus gros - et normalement le plus lourd - des haltères. Le Père Noël retint sa respiration. Il s'en saisit quand même et essaya de la porter. Que c'était lourd ! Le poids lui coupait la respiration. Quand il devint trop lourd, il le lâcha. Cela lui tomba sur le pied et il poussa un cri qui avait dû alerter toute la ville. Et un orteil de moins ! Super !
Mais là ! C'est la cata ! Enfin plutôt pour la Mère Noël... Le Père Noël se fit bannir de la salle de sport !
La Mère Noël se fâcha pour de vrai. Et elle cria à la figure du responsable de la salle de sport :
- Comment osez-vous ! Comment ? Vous voulez bannir le Père Noël de cette établissement ?! Très bien, dit-elle en attrapant la main de son mari. Au revoir !
Ils franchirent la porte d'un pas décidé et ils rentrèrent chez eux.
<< Merci ! Monsieur le responsable de la salle ! Merci de m'avoir banni !>> Quand la Mère Noël s'installa devant l'ordinateur et tapa "Amazon lutins" il ne s'inquiéta pas et se dirigea vers le canapé en allumant la télé.
Dring !!!
- Ooh ! Qu'est-ce qu'il y a encore, grommela le vieil homme.
Il alla ouvrir et fut très étonné en apercevant ses lutins avec des petits paquets dans les mains. Il les fit entrer et déballa les cadeaux. Des... trucs de sport... minuscules... Des mini-haltères, tapis de course, et même une mini-piscine ! Il leva un sourcil. La Mère Noël retourna auprès de l'ordinateur et frappa sur le clavier : Amazon géant. Les lutins repartirent la tête basse. Et le Père Noël se servit un bol de lait avant de se ré-installer. Quand le sol commença à trembler.
- Oh non, hurla le Père Noël. Un tremblement de terre !
Dring !!!
Le Père Noël n'y comprend rien. La Mère Noël se précipita vers la porte et ouvrit d'un seul coup. Derrière l'attendait... des géants armés de tapis de course, panier de baskets... GEANT ! La femme du Père Noël prit un air maussade. ce n'était pas le résultat de ses attentes.
- Ne vous inquiétez pas, rendez-les à votre patron. Je n'en ai plus besoin, assura-t-elle.
Les géants repartirent penauds. Ils avaient fait tout ce chemin pour rien. Alors elle se rendit sur : Amazon et vit une annonce d'un homme - le frère du Père Noël - vendait tout un tas de bricoles de sport. N'aimant pas trop son caractère elle décida de ne pas l'appeler mais de lui écrire. Elle prit du papier, griffonna une lettre, puis elle sortit, posa l'enveloppe sur la boîte à envoyer. Maintenant, il ne manquait plus que le Super Facteur arrive pour sa tournée et la prenne avec lui pour la distribuer.
Bon, et voilà ! Le Super facteur venait de passer et emporter la lettre. Quelques secondes après :
Ding ! Dong !
- Ah ! Voilà, il m'a répondu !
Mais ce n'était pas le Super Facteur avec la réponse du cousin du Père Noël qui l'attendait derrière la porte. Non, c'était le Père Fouettard (le frère du Père Noël) en personne Et sa femme.
La Mère Noël ne sut quoi dire. La présence d'une personne aussi... antipathique à ses côtés.
- Ah, euh, bonjour. Heu... Vous êtes venus... fit la Mère Noël les dents serrées.
- Ben, bien sûr qu'on est venus , grogna le Père Fouettard. Et on a faim. Alors, on mange maintenant, tout de suite et pas plus tard.
La femme du Père Noël essaya de lui expliquer qu'il n'étaient pas invités à manger, mais elle se contenta d'un :
- J'espère que vous allez bien. Entrez. Et, avez-vous pu amener tout ce que j'avais demandé ?
- Ben, oui, maugréa le Père Fouettard.
- D'accord... euh, enlevez votre veste. On va bientôt manger.
Quelques minutes plus tard, une délicieuse odeur s'échappa de la cuisine. Le Père Noël en fut très heureux. La conversation se passait très mal. Et pour cause, personne ne parlait !
<< A table ! s'exclama la Mère Noël >>
Tous s'installèrent autour de la grande table recouverte de mets délicieux. Poulet rôti, champagne, galette, biscuits sablés...

Mais là, le Père Noël se fâcha :
- Des fruits ?! Et puis quoi encore ? Pas de légumes, ni de fruits !
- Il faut un maximum d'une alimentation saine pour ton régime ! Et encore, il n'y a que des friandises ! s'énerva sa femme.
Un << Ding dong ! >> très sonore les interrompt.
- Mais qui est-ce encore ? maugréa le vieil homme.
Il alla ouvrir. Une grande surprise l'attendait derrière la porte.
- Papa, maman ? Papi, mamie ? Mon oncle, ma tante ? Et mon petit cousin ?
Toute la famille était là. La Mère Noël lâcha un : << Mais qu'est-ce que vous faites là ? >>
- Mais c'est Victor qui nous a dit de venir, répondit Mariana, la Mère du Père Noël.
Tous les regards se tournèrent vers le Père Fouettard : Victor.
- Ben, je me suis dit qu'une réunion de famille ne nous ferait pas de mal et puis, c'est l'anniversaire de Lio... s'expliqua celui-ci. Ella aussi va arriver quand elle aura finie à la fabrique.
Ella, la sœur du Père Noël, travaillait à la fabrique de jouets et s'occupe des lutins.
- Lio, est avec elle. Il viendra après, ajouta Nicolas.
Le Père Noël se fâche.
- Mais ! C'est ma maison ! Et tu dois avoir mon avis avant d'inviter toute la famille à venir manger ! Et mon bon poulet rôti ? Je ne vais pas le partager avec tout le monde. Ni mes frites !
Victor se leva pour lui faire face.
- Tu ne pense qu'à toi et à la nourriture !
- Non, je pense aussi aux enfants. Tu crois que je fait quoi chaque 24 décembre ? Hein ? Je livre des cadeaux. Et toi tout ce que tu as à faire c'est les punir en leur jetant des sorts de pacotilles !
Le Père Fouettard en resta bouche bée. C'est vrai que lui n'avait que la chance de punir les enfants pas sage en leur jetant un sort de malchance le 24 décembre au soir. Il se reprit :
- Parle, parle ! Mais cette année, hein ? Les enfants ils ont bien pleuré en se rendant compte que leur héros de Père Noël avait failli à sa mission. Et je ne te demande même pas pourquoi tu ne leur a pas livré.
Nicolas devint tout rouge. C'est vrai que s'il n'avait pas autant mangé avant Noël rien ne serait arriver.
- Oui ben, hurla le Père Noël, tu n'es pas plus le héros des enfants ! Le Père Fouettard va nous punir, mimique-t-il avec une voix d'enfant, reste sage mon enfant ou le Père Fouettard va te punir. Ha !
Victor fronça le nez.
- Et, cracha le Père Noël, tu ne t'es jamais demander pourquoi maman me préférait à toi ?
- Et toi, répondit Victor, tu ne t'es jamais demandé pourquoi ma femme était plus belle que Karina ?
L'interréssée fronça les sourcils. Cette conversation ne l'enchantait guère mais elle n'avait pas le courage d'intervenir.
- Non ! C'est moi le plus beau et tu le sais très bien !
La porte s'ouvrit doucement et se referma. On entendit le bruit d'un sac que l'on pose puis Ella entra dans le salon et s'approcha de ses frères. Elle les attrapa par les épaules en les éloignant l'un de l'autre.
- Primo : Arrêtez de vous disputer, on dirais des gamins, lâcha-t-elle. Deuxio : c'est moi la plus belle et vous le savez très bien. Et troisio : regardez Lio. Il est beaucoup plus sage que vous et ne fait rien, lui.

- Vous savez, fit Lio de sa petite voix enfantine, maman dit que ce n'est pas bien de se disputer. Après on se fait bobo, on pleure et on a plus d'amis. Comme moi avec Tintin le Lutin. On s'est disputé puis on s'est plus parler pendant trèèèèèèèèès longtemps. Mais maintenant on est redevenu ami. Du coup, après, on s'est promis de plus jamais faire la bagarre.
Victor et Nicolas se regardèrent honteux. Ils n'avaient vraiment pas l'habitude de se faire réprimander par leur sœur et encore moins par un gamin de six ans. Au moins ils étaient d'accord sur une chose : jamais ils n'auraient d'enfants !
- Je vais préparer de quoi satisfaire tout le monde, dit la Mère Noël en se dirigeant vers le garde-manger pour en sortir un gros sac de pomme-de-terre.
- Tu veux de l'aide Karina ? demanda Marianna.
- Volontiers ! répondit celle-ci.
L'ancienne Mère Noël alla alors la rejoindre dans la cuisine. Dans le salon, Lio se leva de son fauteil et demanda à chanter sa chanson pour la fête des mères.
- Biensûr, fit le Père Noël les dents serrés.
Maman, maman, je t'aime.
Je t'aimerais toujours.
Ma maman c'est la meilleure et jamais je ne la prêterai !
Y a papy, y a mamy, y tonton et y a tatie
Je les aimes tous mais,
Celle que je préfère c'est Mamannnnnnnn !!!!!
Tout le monde commença à applaudir un sourire aux lèvres... et pour certain, un sourire forcé.
Victor et Nicolas n'avaient cessé de se regarder et de se boucher les oreilles pendant la chanson, si on pouvait l'appeler comme ça. Ella embrassa son fils et Karina cria un : "C'est prêt !"
Tout le monde s'installa à table. Marianna servit les frites et Karina le poulet rôti.
- Hé mais, fit le Père Noël, j'en ai moins que les autres !
- Tu crois que j'en ai plus que toi peut-être ? rétorqua Victor.
- Ben oui ! regarde ton bout de poulet ! T'as la cuisse et pas moi !
- Mais on s'en fiche, moi j'aime pas la cuisse. Y a l'os qui me mange tout mon poulet ! Toi au moins tu as du blanc. On échange ?
- Non ! Je ne veux pas la cuisse. Et puis, tu pourrais me donner tes frites. Quand tu étais petit tu n'aimais pas, alors...
- Et puis quoi encore ! s'offusqua Victor. Toi, tu as qu'à me passer ta part de bûche !
- Ben non, fit le Père Noël, la bûche ça représente Noël ! Et je te signale que c'est moi le Père Noël !
- Ouais, ben, vu comme tu prends ua sérieux ton travail... Et en plus, quand tu étais petit t'aimais pas le sucré!
- Ouais, mais c'est quand j'étais petit !
- Ben alors, c'est pareil pour moi avec les frites. Si tu veux on fait un marché. Je te passe ma cuisse de poulet contre toute ton assiette.
- OK. C'est juste parce que tu n'aimes pas la cuisse.
Il regarda ensuite l'assiette de Victor qui était devenu la sienne où il n'y avait qu'une cuisse de rôti et où toutes les frites avait déjà été mangé.
- Et ! Mais c'est de la triche ! s'écria-t-il.
- C'est toi qui as dit ou...
- CA SUFFIT ! hurla Marianna faisant sursauter tout le monde. Non mais, vous vous entendez ? On dirais deux gamins dans une cour de récréation en train de se disputer pour une bille de rien du tout.
Les deux baissèrent les yeux sur leurs assiettes.
- Bon, Lio, vas ouvrir tes cadeaux d'anniversaire sous le sapin ! Comme à Noël. Tonton Nicolas va te le donner en premier.
Celui-ci devint tout rouge. Mais quel idiot ! Il avait oublié l'anniversaire de son neveux ! Ella lui fit les gros yeux et celui-ci bredouilla :
- Euh... je dois aller aux toilettes. Victor passe d'abord, je t'en pris. Avant même d'avoir une réponse il partit en courant vers le traîneau pour se rendre à la fabrique à jouets. ll tâta ses poches mais n'y trouva pas les clés. Oh non ! Il repartit en courant vers la maison pour les-y chercher. Evidemment, tout le monde était déjà passé quand il entra à pas de loup. Il chercha dans les poches de son autre manteaux et les pris d'un seul coup de main. Il eut beaucoup de mal à continuer de marcher sur la pointe des pieds. Quand il fut dehors, il fonça vers le garage du traîneau et sauta à la place du conducteur.
- Aller Rudolph ! Vite ! cria-t-il en faisant tinter sa clochette. Aller !
Tout les rennes commencèrent à galoper derrière Rudolph le leadeur de la troupe. Eclair le suivait de près suivit de Tonerre et de tout les autres. Ils volèrent un petit moment et quand la fabrique se fit voir, Nicolas ordonna à ses rennes de se poser. Quand ils furent à terre, le Père Noël sauta du véhicule et courut vers la porte de l'imposante bâtisse. Il entra et se fit tout discret pour ne pas voir à répondre à trop de questions de ses lutins. Quelques lutins fabriquaient, d'autres emballaient et d'autres encore rangeaient. Il y avait des étagères lettrés. a, B, C, D, etc... y figuraient. C'était la première lettre de chaque enfant biensûr. Le Père Noël se dirigea vers les "L" et prit un cadeau. Il en prit un très coloré et bien emballé. Il le fourra dans sa poche et s'approcha de la porte.
- Père Noël, que baites-vous ? Pourquoi brenez-vous ce baquet ? Vous allait l’offrir ? demanda un petit lutin.
- Oui, Patachoux. Mais maintenant laisse-moi faire mon travail, répondit le Père Noël.
- Vroui mechieur. Mais ze ne vous bonseille pas ce baquet.
- Patachoux, arrête de t’occuper de mes affaires. Reste en dehors de ça.
- Vroui, mais mechieur mais attendez !
Mais le Père Noël était déjà parti et avait claquer la porte. Il reprit son traîneau et rentra chez lui.
- Tiens Lio, c'est pour toi, dit le Père Noël en lui tendant son cadeau.
"Faites que se soit une voiture télécommandée, faites que se soit une voiture télécommandée !"
Mais quand il ouvrit le paquet, son sourire s'effaça. Il baissa les yeux... vers une poupée pour bébé !

- Mais maman ! Je ne veux pas la poupée que j'ai fabriqué pour Léna ! C'est elle qui avait commandé ça, pas moi ! pleurnicha-t-il.
Lio aidait sa mère à la fabrique et il se trouvait... que le cadeau du Père Noël était un cadeau que lui-même avait fait pour une petite fille...
Ella regarda son frère en colère et déçu. Quand même ! C'était le seul enfant de la famille et il fallait qu'il oublie son anniversaire ! Franchement.
histoire non finie