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Cette page fait partie de l'HyperVerse

Cette histoire a été écrite par HyperSam

Les Ani-Men : L'Emblème Animalier est un récit de super-héros écrit par HyperSam. Ce récit fait partie de l'HyperVerse et suit Jake Murray et ses amis dans leurs aventures pour tenter de sauver les leurs et les humains dit « normaux » des menaces qui les guettent, dont une notable qui est un culte mystérieux et effrayant qui veut les sacrifier à leurs divinités bizarres (et fausses). Aussi, le récit met beaucoup l'emphase sur l'histoire tragique de Jake, en plus de mettre pour la première fois les Ani-Men à l'honneur.

Prologue[]

Il courrait. Le plus vite qu'il pouvait, il courrait. À en perdre l'haleine, à en perdre le souffle, à s'écrouler sur le sol, il courrait. Les couloirs du lieu où il courrait, gris, mornes, sans aucune couleur lui semblaient infinis. Il lui semblait qu'il courrait depuis une éternité, mais il continuait. Il avait mal aux jambes, il avait mal dans tout son être, il grimaçait de douleur, mais il continuait quand même. Il devait. C'était son devoir. Il lui avait promis.

Des sanglots retentirent alors. Des sanglots qui n'étaient pas ordinaires. En effet, c'étaient des sanglots qui à l'écoute mélangeaient tristesse, détresse, terreur et douleur. En entendant cela, le jeune garçon redoubla alors d'ardeur, redoutant le pire. Il se mit à courir tellement vite que ses long cheveux roux se mirent à flotter dans l'air derrière lui comme s'ils dansaient. Par contre, il était tellement focalisé sur l'endroit d'où semblaient venir les sanglots qu'il ne voyait même pas les autres jeunes de l'établissement, les autres élèves, jeunes filles et jeunes garçons, qui se poussaient de son passage pour ne pas entrer en collision avec lui. Pour lui, tout était désert, vide, tous les autres étaient des fantômes...

Tout à coup, un hurlement retentit, lui glaçant le sang.

- Rex !! Aide-moi !! Rex !! Rex !! Reeeeeex !!

Il n'y eut plus aucun bruit, jusqu'à ce que retentisse un nouveau cri.

- Noonn !! Nooonn !! AAAAAAAAAHHH !!!!!

Avalant difficilement sa salive, Rex hésita, puis, sachant que la voix l'appelait, se jeta à quatre pattes, n'entendant aucunement les exclamations d'étonnement autour de lui. Sa vitesse augmenta alors de façon exponentielle suite à cette étrange manœuvre et il s'élança tel une fusée dans cet étrange couloir qui semblait ne pas avoir de fin, ce couloir qui semblait sortir de ses pires cauchemars.

Se rapprochant de l'endroit d'où provenaient les cris, il se mit à paniquer lorsqu'il comprit que c'était la cage d'escalier. Cette panique augmenta même lorsqu'il entendit de faibles gémissements.

Prenant son courage à deux mains, Rex freina sa course puis saisit la poignée de la porte de la cage d'escalier, l'ouvrit, puis s'y engouffra. Ce qu'il vit alors devant lui lui donna la nausée de même que lui glaça le sang. Pour cause, une vision d'horreur s'étendait devant ses yeux.

Sa petite sœur gisait là, baignant dans son propre sang, le cou brisé et le corps couvert de blessures. Rex détourna le regard en tentant de retenir ses larmes, mais il n'en n'était pas capable. Il culpabilisait, se reprochant d'être arrivé trop tard. Il avait mal. Il était triste. Il était désespéré.

Néanmoins, le jeune garçon écarquilla les yeux lorsqu'il entendit sa petite sœur gémir. La regardant à nouveau, il vit qu'elle avait encore une toute petite étincelle de vie en elle. Rex frissonna lorsqu'il vit qu'elle le regardait dans les yeux.

- Tu...es...le...suivant...

Ce fut la dernière chose qu'elle dit avant de rendre l'âme, qui se rendit comme l'espérait Rex dans un monde meilleur loin de toute souffrance. Cependant, son frère n'était pas au bout de ses peines, car il savait trop bien ce que sa défunte petite sœur venait de dire signifiait. Lui et sa sœur n'étaient pas des enfants normaux, il le savait que trop bien. D'ailleurs, il entendit des voix fortes d'hommes à l'étage supérieur.

- Hé toi ! Qu'est-ce que tu penses avoir vu ? Vient ici tout de suite !

Sans demander son reste, Rex prit ses jambes à son cou et se jeta à toute allure dans le couloir. Il refaisait le même trajet, mais maintenant en sens inverse. Il courait plus vite qu'il n'avait jamais couru, entendant les hommes crier derrière lui. Paniqué, des larmes coulaient sur ses joues. Même s'il était triste et désespéré, il voulait rester en vie. Il aimait la vie, il aimait vivre. Il ne voulait pas mourir ! Il voulait vivre pour sa sœur !

Franchissant enfin les portes de l'établissement scolaire, portes qui claquèrent derrière lui, il traversa la route en ignorant les voitures qui circulaient, ne se retournant pas pour voir si les hommes étaient toujours à sa poursuite et grimpa à toute vitesse à la gouttière d'un immeuble tout près pour pouvoir fuir par les toits. Malheureusement, arrivé en haut, tout ne se passa pas comme prévu. Courant sur un toit, une tuile craqua puis céda sous le poids de Rex, qui dégringola avant de chuter sur le sol brutalement et avec fracas. 

Rex souffrait. Il avait mal. Néanmoins, il ne pleurait pas, ne poussa aucun cri, seuls de faibles gémissements se faisaient entendre. Ouvrant les yeux jusqu'à la moitié de leur capacité, il vit des employés des services d'urgences amassés autour de lui. Mais lui n'entendait rien. Même si l'ambulance qui se trouvait en face de lui faisait fonctionner sa sirène, pour lui, c'était le silence total. Essayant de bouger son bras gauche, il grimaça de douleur, faisant réagir une infirmière près de lui. Étrangement, Rex entendit ce qu'elle lui dit.

- Tiens bon mon garçon, tu va vivre ! Nous allons te sauver !

Toutefois, Rex ne la regardait pas. Il observait ce qu'il pouvait voir de son corps. Il était tombé si brutalement que sa chair était couverte de blessures profondes et d'égratignures, et ce qu'il fut capable d'entendre et de comprendre des conversations entre les ambulanciers qui étaient présents était que la majorité de ses os étaient brisés et certains de ses organes étaient endommagés. D'ailleurs, lui était dans un état critique, couché dans son propre sang sur le bitume. Une situation similaire à celle où s'était retrouvée sa sœur. Les hommes qui le poursuivaient avaient-ils gagnés ? Allait-il mourir ?

L'infirmière revint avec un homme et saisirent Rex le plus délicatement possible et le soulevèrent. Lui ne sentit rien, trop de souffrance le frappant en même temps. Or, il fut posé sur une civière, et cette dernière fut chargée dans l'ambulance. Lorsque la porte se ferma, Rex referma ses yeux très lentement, puis perdit connaissance.

Chapitre I, Le réveil[]

Où suis-je ? Pourquoi tout est noir autour de moi ? Je suis perdu dans l'obscurité depuis bien trop longtemps. Où est la lumière ? Pourquoi le soleil ne se montre pas ? Pourquoi la nuit est éternelle ? Suis-je mors ? Je ne crois pas, car je n'ai jamais vu de lumière au bout du tunnel comme dit si bien l'expression... À moins qu'elle ne soit fausse...

Voilà une éternité que j'erre sans aucun but dans la noirceur ambiante. Y a t'il quelque chose au-delà ? Suis-je coincé dans ce néant pour toujours ? Actuellement, je ne ressentais aucune émotion. Je voulais pleurer, éclater en sanglot, mais rien n'y faisait, c'était comme si aucune larme ne coulait de mon visage. Et pour cause : dans ce néant à l'obscurité aussi opaque que de l'encre, c'est comme si je n'ai pas de corps. En fait, j'ai l'étrange impression de n'être présent que par esprit...

Soudain, sans prévenir, une vague lumineuse me frappa de plein fouet. Plus habitué à l'obscurité depuis longtemps, elle me faisait atrocement souffrir. Mais c'est là que ce que j'attendais depuis ce qui me paraissait une éternité arriva enfin.

J'ouvris difficilement mes lourdes paupières. Reprenant mes esprits, je compris que j'étais étendu dans un vieux lit dans une chambre poussiéreuse, baignée dans la faible lueur d'un étrange bocal où étaient enfermées des lucioles. Repoussant les draps et les couvertures, je me redressa en position assise et mis une main sur mon front.

Regardant autour de moi, je vis que la chambre n'était pas très spacieuse et que tous les murs étaient fait de bois d'une essence que je ne connaissais pas. Au mur, il y avait un dessin d'enfant représentant sans doute une famille, car il y avait un couple et ce qui devaient êtres leurs enfants, soit un jeune garçon et une jeune fille. Près de la porte était suspendu un assez grand miroir, mais pas immense non plus. À côté du lit, contre le mur se trouvait une étagère qui était bizarrement vide.

Malgré ma migraine, je décida de me lever. Lorsque je posa les deux pieds au sol et essaya de marcher, je m'effondra sur le sol. J'ai dû rester longtemps endormi, pour que mes jambes demande une adaptation ! Heureusement, ça ne prit pas trop de temps puisque je redevins capable de marcher normalement assez vite. C'est alors que je l'aperçu : il avait une vieille guitare qui gisait aux pieds du lit. Mes souvenirs étaient flous, très flous, mais je me rappelais au moins d'une chose, soit que j'avais joué de la guitare dans ma vie. Je la saisie et pinça quelques cordes, mais me rendis vite compte qu'elle était désaccordée et qu'une corde était brisée.

Toutefois une pensée m'assaillit, une pensée qui me fit prendre le miroir avec intérêt. En effet, je venais de me rendre compte que je n'avais aucun souvenir de qui j'étais. Aussi étrange que cela puisse paraître, c'était comme si quelqu'un avait effacé la plupart de mes souvenirs, dont celui de qui j'étais. Accrochant la guitare derrière mon dos, je m'approcha du miroir et regarda mon reflet.

Je fus sous le choc, à tel point que je détourna le regard. Je décida de regarder à nouveau, mais j'étais toujours aussi perplexe. J'avais l'air normal aux premiers abords, mais lorsqu'on m'observait avec attention. l'on pouvait voir mes différences. Au sommet de ma longue chevelure rousse se trouvaient des oreilles de renards, recouvertes de fourrure rousse blanche et noire. Mes oreilles étaient des oreilles d'un animal ? D'ailleurs, ce n'était pas tout. Au milieu de mon visage, un peu plus bas que mes yeux bleu ciel, je n'avais pas de nez. À la place, un museau et une truffe de renard. Mais pourquoi ? En plus, j'avais une queue à l'arrière train. Étais-je un mutant ?

Du côté de la tenue, je portais une chemise à manches longues rouge dessous une salopette de jeans bleu assez pâle, qui était d'ailleurs un peu (pour ne pas dire beaucoup) trop grande pour moi. Aussi j'étais pieds-nus. Regardant autour de moi une nouvelle fois, je vis sur l'étagère un sac à dos noir et une casquette rouge. Néanmoins, avant d'aller les chercher, j'eu l'idée de fouiller dans toutes les poches de mes vêtements. Il n'y avait pourtant rien, jusqu'à ce que je mette la main dans la poche du plastron de la salopette. Il y avait quelque chose, un papier plié plusieurs fois. Le dépliant, je vis qu'il y avait un message d'écrit et le lis.

Lorsque tu trouvera cette note, c'est que tu te sera réveillé.

Sache que tu as été endormi pour ton bien il y a de cela cinq ans, lorsque tu avais dix ans. Tu as donc dorénavant quinze ans, et je suis navré de n'avoir peut être auprès de toi durant ces années.

Tu auras sans doute un choc quand tu te réveillera, mais j'espère que tu me pardonnera.

Le plus important néanmoins est de ne pas oublier qui tu sera : Tu te nommera chez les humains Jake Murray. Aussi, ne pense plus à ton héritage d'ani-man. Devient un humain, car le malheur qui nous a frappé est après toi maintenant.

La suite du message était déchirée, ce qui était donc impossible à lire. Néanmoins, je vis qu'il étais signé, et cette signature me frappa. C'était marqué Ton père qui t'aime et qui ne veut que ton bien.

Cependant, cette lecture me laissa perplexe, au point où des larmes coulèrent sur mes joues. Mais je ne pleurait pas. Cependant, une nouvelle question vint dans mon esprit déjà chargé. Qu'est-ce qu'un Ani-man ? Personne n'était là pour me le dire. J'étais seul au monde...

Quittant mes pensées, je saisis le sac à dos et l'ouvris pour voir ce qu'il contenait. J'avais bien fait, car oui, il y avait des choses dans le sac. Une lampe-torche, un vieux jeu de carte, des vêtements de rechange, qui se trouvaient être les mêmes que ceux que je portais en ce moment, des dés, un poignard qui me fit frissonner, une carte étrange déchirée, la partition d'une chanson inachevée et un journal. Intrigué, je décida d'en regarder les pages.

8 Janvier 1989

Aujourd'hui, la lutte contre l'étrange maladie qu'on appelle le « Fléau Animalier » a atteint un seuil critique. Et oui, nombreux sont ceux qui considèrent encore le gène de l'animalité comme une maladie au même titre que le cancer.

Néanmoins, des cultes étranges et d'autres organisations mènent de plus en plus des raids contres nous, les Ani-men, kidnappant ceux sur qui ils mettent la main ou pire, les tuant dans d'atroce souffrances.

Et la police ne fait rien du tout...

Chapitre incomplet...