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Les Fils de la liberté est une trilogie écrite par l'écrivain québécois Louis Caron entre 1981 et 1990. Les trois livres qui composent cette série sont Le Canard de bois, La Corne de brume et Le Coup de poing. Romans historiques, les trois tomes décrivent avec des personnages fictifs des événements qui se sont réellement passés au Québec, démontrant la très dure et difficile histoire de cette province du Canada et la recherche de liberté de son peuple.

Les livres ont la particularité de faire suivre deux histoires en parallèle, l'une durant l'événement en question, l'autre beaucoup plus tard dans le temps, qui suit ce qui est en fait le personnage principal de la trilogie, Bruno Bellerose. D'ailleurs, les autres personnages principaux de la série sont tous ses ancêtres.

Résumé[]

  • Le Canard de Bois : Décrivant les événements de 1837 connus sous le nom de « Rébellion des Patriotes », ce premier tome suit Hyacinthe Bellerose, villageois insoumis, qui revient dans le village de son enfance, le village de Port Saint-François après la mort tragique de sa femme. Il y revient d'ailleurs avec son fils adoptif Tim, un jeune irlandais que lui et sa défunte femme avaient adopté après la mort de ses parent pour cause de maladie. On voit donc la vie quotidienne de nombreux habitants du village, vie quotidienne qui sera réduite en miette lorsque' éclate la rébellion contre les anglais. L'auteur insiste aussi fortement sur les conditions de vie misérables des paysans canadiens-français et la mainmise des nobles et des commerçants britanniques sur la colonie. Le roman est entrecoupé de l'histoire de Bruno, 15 ans, descendant d'Hyacinthe, qui retourne chez lui après avoir fugué pour une raison qu'on apprendra au fur et à mesure. Néanmoins, celui-ci se demande bien pourquoi il a été convoqué.
  • La Corne de Brume : Ce deuxième tome décrit le soulèvement des métis de 1869, mais contrairement au premier tome, l'événement n'est pas le sujet principal. Quoi qu'il en soit, l'on suit Tim Bellerose, fils adoptif d'Hyacinthe, qui rêve de richesse et de gloire. Il commence donc l'exploitation des arbres comme de nombreux autres québécois de l'époque et transporte son bois sur des sortes de radeaux géants. C'est d'ailleurs de là que vient le titre du tome, car une corne de brume était une sorte d'instrument utilisé par ces navigateurs improvisés pour se faire entendre des autres embarcations lorsqu'il y avait du brouillard. Dans ce tome, l'histoire de Bruno, qui a maintenant 16 ans, fait office d'épilogue. Devenu l'homme de la maison chez lui, il rêve de nouveaux horizons.
  • Le Coup de poing : Ce dernier tome de la trilogie suit entièrement Bruno Bellerose, maintenant dans la cinquantaine. Le récit met l'emphase sur les conditions de travail horribles des ouvriers d'usines, qui pourtant ne portaient pas plainte et sur les événements de 1970 appelés « La Crise d'Octobre ». Tout commence avec Bruno, qui vit dorénavant coupé du monde, attendant la mort. Toutefois, son neveu Jean-Michel et sa copine Lucie arrivent dans son chalet et lui demandent asile. On apprendra bien vite la raison qui est que les nouveaux arrivants font partie du FLQ (Front de libération du Québec), groupe armé extrémiste qui s'est juré la libération des canadiens français face aux anglais. Au cours du roman, à force de fréquenter tous les jours Jean-Michel et Lucie, Bruno s'ouvrira et racontera petit-à-petit la tragique histoire de sa vie.

Nos Avis[]

Avis de HyperSam[]

Avec toute mon honnêteté, j'avoue que quand j'ai commencé la série, je n'étais pas très enthousiaste. Étant québécois, j'ai vu l'histoire du Québec à l'école, donc pourquoi lire une trilogie sur ce sujet ?

Néanmoins, dès les premières pages du premier tome, la magie de la plume de Louis Caron m'a profondément marqué. J'ai été transporté directement dans l'histoire, suivant chacun des personnages, comprenant et m'attachant à chacun d'entre eux. En effet, il n'y a pas d'antagoniste à proprement parler. Chaque personnage est à la fois protagoniste et antagoniste de sa propre histoire, écriture complexe que l'auteur réussit à merveille !

Sinon, moi que l'aspect sur l'histoire de ma province rebutait, c'est une des choses que j'ai au final le plus apprécié de la trilogie. De reprendre conscience de la dure, très dure histoire même des canadiens français au Canada. C'est l'histoire de ma patrie... J'avoue avoir versé des larmes à certains passages. Je suis peut-être trop sensible, mais bon. L'histoire est très émouvante en tout cas.

Pour conclure cet avis, car il faut que je le termine un jour (il y aurait des millions de mots et bien plus à dire sur cette saga), je dirais que j'ai beaucoup, mais alors beaucoup aimé lire cette trilogie. Pour moi, c'est honnêtement les meilleurs livres que j'ai lus de toute ma vie. Je n'en dis pas plus, mais sachez quand même qu'il n'y a pas de mots pour décrire la plume de Louis Caron. Enfin, je conseille cette trilogie à tous les lecteurs assez matures pour comprendre ces romans qui font réfléchir.