1874, 2 septembre[]
Assis à mon bureau, je lis. Mon livre sur un bureau de bois de cèdre, depuis des années je suis comme cela. Dans ce refuge que j'ai découvert il y a longtemps. Refuge, qui bientôt s'avèrerais plus littéral que métaphore, mais je ne pouvais le savoir à ce moment-là.
Car, Pour l'instant, je me plongeais dans les pages noircis du roman populaire de La petite fille aux allumettes. Habituellement, je me prêtais, plus au roman fantastique, oui, mais comme disais ma mère, l'argent ne tombais pas des arbres, et je n'en avais pas. Par conséquent, le livre qui trônais devants mes yeux avais été pris sur un étage de la bibliothèque familial.
Depuis longtemps, plus précisément 4 de mes 13 années de vécu, j'ai découvert cette passion qui m'habite. Cette année-là, ma 7e, une fin de semaine de septembre j'étais ressortis de la librairie avec le fabuleux livre des contes de la fontaine, que ma mère me lisait pour m'endormir. Rapidement, j'ai appris à lire et je me suis lancé dans cette voie de ma vie. Cette voie que je suivais toujours, et qui encombrais mon esprit. Plus tard, je voulais faire cela, tout comme maintenant. Plus tard je voulais écrire, comme les romanciers, plus tard, je voulais devenir écrivain. Ou plutôt, plus tard j'allais être écrivain.
1874, 6 septembre[]
Je me suis lancé dans un nouveau texte, comme dans un nouveau livre. Un teste fantastique, tout comme le bouquin. Cette aventure inventée de ma part, nommé Edmund Clark. Mais ce n'est pas ce qui nous intéresse pour le moment.
Edmund s'avec entre les arbres touffus, à la recherche de son épée de diamant. S'enfoncent dans la végétation, le foret devient de plus en plus sombre.
Un picotement me parcourt le corp lorsque j'écris ce dernier mot. Je me réessaye.
Sombre
Rien, cela devait être mon imagination. Moi qui en est beaucoup, cela ne me surprendrait pas. Je me reprends à écrire, normalement. Mais même en me plongeants dans un univers qui n'est pas miens, ma pensée retourne sans arrêt a se picotement.
***
-Alors Téia, comment avance ton texte, dit ma génitrice au long cheveux brun foncé en m'ébouriffants les mien.
-Bien, bien. 6 chapitres d'écris, plus que 17 à faire. Je prends une bouchée du ragout de bœuf que je mange se soir. J'ai bien hâte que vous le lisier, toi et papa. Au fait, quand reviendras, t-il de son voyage d'affaire.
-Bientôt ma chérie, bientôt.